Page images
PDF
EPUB

Galaad, ils offrirent ensemble des | description exacle et curieuse de sacrifices et se réconcilièrent. Laban | toutes ces îles, ornée de figures, redemanda seulement à son gendre Amsterdam, 1722, 6 vol. in-12, et les idoles qu'il l'accusa de lui avoir | Paris, 1742, 8 vol in-12. « Ce livre dérobées. Jacob, qui n'avoit aucune agréable et instructif est écrit, dit connoissance de ce vol, lui permit l'abbé des Fontaines, avec une lide fouiller tout son bagage. Rachel, berté qui réjouit le lecteur. On y assise dessus, s'excusa de se lever, trouve des choses utiles, semées de feignant d'être incommodée. Ils se traits historiques assez plaisans. On séparèrent, contens l'un de l'autre,y souhaiteroit seulement un peu plus l'an 1739 avant J. C.

LABARDE. Voyez BARDE. I. LABARRÉ. Voyez BARRE. II. LABARRE (N.), général de la république française, employé en 1793 contre Toulon, se distingua le 17 novembre à l'attaque du

fort Pharon. Il servit ensuite avec courage contre les Espagnols dans les batailles de Boulon et de Collioure, et mourut le 17 juin 1794, d'une blessure reçue au combat livré entre Rose et Figuières. La convention nationale décréta que ses belles actions seroient gravées sur une colonne au Panthéon.

LABARTHE. Voyez BARTHE.

d'exactitude dans certains endroits. >> II. Voyages en Espagne et en Italie, Paris, 1730, 8 vol. in-12, écrits avec autant de gaieté que le précédent. Ses plaisanteries ne sont pas toujours du bon genre, il censure le ton satirique de Misson, et l'imite quelquefois. III. Nouvelle Relation de l'Afrique occidentale, 5 volum. in-12; composée sur les mémoires qu'on lui avoit fournis, et par conséquent moins certaine que la relation de son voyage en Amérique. IV. Voyages du chevalier des Marchais en Guinée, iles voisines, et à Cayenne, avec des cartes et des figures, Paris, 1730, 4 vol. in-12. On y donne une idée très-étendue du commerce de ces pays. V. Rela tion historique de l'Ethiopie occidentale, Paris, 1732, 5 vol. in-12. Cette relation, traduite de l'italien du capucin Cavazzi, est augmentée de plusieurs relations portugaises des meilleurs auteurs, et enrichie de notes, de cartes géographiques et de figures. VI. Mémoires du chevalier d'Arvieux, envoyé du 10i de France à la Porte, 5 vol. in-12, 1735. Le P. Labat a recueilli et mis en ordre les Mémoires de ce voyageur sur l'Asie, la Syrie, la Palestine, l'Egypte, la Barbarie. Le style de tous les ouvrages de ce dominicain est en genéral assez coulant, mais un peu

I. LABAT (Jean-Baptiste), dominicain parisien, professeur de philosophie à Nanci, envoyé eu Amérique l'an 1695, y gouverna sagement la cure de Macouba, revint en Europe en 1705, et parcourut le Portugal et l'Espagne. Après avoir demeuré plusieurs années en Italie, il mourut à Paris le 6 janvier 1758, à 75 ans. On a de¦ lui, 1. Nouveau Voyage aux iles de l'Amérique, contenant l'histoire naturelle de ce pays, l'origine, les mœurs, la religion et le gouvernement des habitans anciens et modernes ; les guerres et les événe-diffus. mens singuliers qui y sont arrivés pendant le long séjour que Pauteur y a fait; le commerce, les manufactures qui y sont établies, et le moyen de les augmenter; avec une

* II. LABAT (Pierre), religieux de l'ordre de Saint-Dominique, né à Toulouse, enseigna tres-longtemps la théologie à Bordeaux, et

dans sa patrie, où il mourut le 30 | mars 1670. On a de ce dominicain une Théologie scholastique en latin, imprimée à Toulouse en 1658, et les trois années suivantes.

LABAUME. Voyez BAUME.

† LABBE (Philippe), jésuite, né à Bourges en 1607, professa les humanités, la philosophie et la théologie avec beaucoup de réputation, et mourut à Paris le 25 mars 1667. Il avoit une érudition fort variée, et une ardeur infatigable pour le travail. Toutes les années de sa vie

grand secours à D. Clémencet pour l'édition des Œuvres de saint Grégoire de Nazianze. I publia, en 1785, l'Histoire de l'abbaye de Saint-Polycarpe, en 1 vol. in-12. Du temps de l'assemblée consti* III. LABAT (Pierre-Daniel), tuante, il aida l'abbé de Rastignac religieux bénédictin de la congréga- dans ses ouvrages contre la constitution de Saint-Maur, né en 1725 àtion civile du clergé. Labat mourut Saint-Sever, cap de Gascogne, fit pro- à Saint-Denys le 10 avril 1803. fession de la règle de Saint-Benoit au monastère de la Daurade, à Toulouse, en 1742. Prieur de la Daurade en 1768, il se distingua dans les conférences ecclésiastiques, ordonnées dans ce diocese par Loménie de Brienne, et il fut le rédacteur d'un écrit sur la grace, en 24 pag. in-4°, qui passe pour un modele de précision et de clarté, de solidité et d'exactitude. Cet écrit, opposé à la doctrine des sulpiciens, qui dominoient dans l'assemblée, comme ils le faisoient aussi par leur nombre sur le clergé de la ville, fit interrompre les couférences. D. Labat se siguala aussi par son zèle pour la conservation des pratiques religieuses de son ordre, attaquées par les religieux de l'abbaye de Saint-Germain. D. de Coniac ayant proposé, en 1770, à D. Labat de venir se joindre à lui au monastère des Blancs-Manteaux de Paris, pour y travailler à la Collec tion des conciles de France, il se fixa aux Blaucs-Manteaux, et se vit bientôt seul chargé de conduire l'ou-noit un béguin et des langes. Aussi vrage des conciles. Les lieux étoient peu favorables. Mais, au moyen de secours obtenus du gouvernement et de quelques souscriptions, D. Labat, qui, en 1785, avoit fait paroitre un Mémoire de 224 pag. in-4° pour donner une idée de son travail, eu publia le 1er vol. en 1789. La moitié du 2 volume étoit déjà imprimée, quand la révolution dépouilla le clergé de ses biens, et força à abandonner l'ouvrage qui fut mis à la raine. Ce 1 vol. a été ainsi très-peu répandu. D. Labat fut aussi d'un

|

furent marquées par des ouvrages, ou plutôt par des recueils de ce qu'il avoit ramassé dans les livres des autres, ou de ce qu'il avoit déterré dans les bibliothèques. «Le P. Labbe, dit Vigneul-Marville, étoit un fort bon homme. Quoique assez inférieur aux écrivains de son temps, il ne laissoit pas de bien servir en second. Ou a vu un grand nombre d'ouvrages, je ne dirai pas toutà-fait de lui, mais de toutes sortes de personnes sous son nom. Les autres enfantoient, et lui, comme parrain, nommoit l'enfaut, et lui don

[ocr errors]

a-t-il été accusé d'être un peu pi-
rate; mais il faut de ces gens-là
dans la république des lettres,
aussi-bien que sur la mer. Ce n'étoit
pas par nécessité que le P. Labbe
détroussoit les savans
mais par
amusement; comme, à peu près
saint Augustin, étant écolier, dé-
roboit les poires de ses voisins
seulement pour se donner le plaisir
de dérober chez autrui ce qu'il n'au-
roit pas voulu ramasser dans sa
maison. » Il est vrai que la plupart
des ouvrages que le P. Labbe publia

cinquième est du P. Briet. Cependant on y trouve des choses qu'on chercheroit inutilement ailleurs; telle est l'Ariadne chronologica, qui est au premier volume. V. Le Chronologue français, 6 vol. in-12, 1666, assez exact, mais écrit avec peu d'agrément. VI. Abrégé royal de l'alliance chronologique de l'Histoire sacrée et profane, avec le

in

ne lui ont coûté que la peine de rassembler les matériaux et de les mettre en corps. Cependant ses recherches ont été quelquefois utiles, en ce qu'elles ont fourni le moyen de faire mieux, et ont abrégé le travail de ceux qui sont venus après lui. Ses principales compilations sont, 1. De byzantine historiae scriptoribus, sub felicissimis Ludovici XIV Francorum ac Navarrorum regis chris-lignage d'outremer, 2 vol. in-4°, tianissimi auspiciis, publicam in 1651. Cet Abrégé royal est fort lucem è typographia regiá Lupa- confus; mais on y trouve des extraits ræd emittendis, ad omnes per or- et des pièces qui ne sont que là. bem eruditos, protreptricon, ubi VII. Concordia sacræ et profance catalogus scriptorum historiæ il- chronologice, ab orbe condito ad lius, servato ordine temporis, exhi- annum Christi, 1638, in-12. VIII. betur, Paris, 1648, in-fol. C'est le Méthode aisée pour apprendre la prospectus de la collection des écri-chronologie sacrée et profane, vains de l'Histoire byzantine qui fut 12, en vers artificiels si mal conspubliée les années suivantes à l'im-truits, que cette méthode aisée de primerie royale. Ce prospectus, qui viendroit fort difficile pour un contient une notice fort exacte des homme qui auroit le moindre goût. écrivains de la Byzantine, avoit IX. Plusieurs Ecrits sur l'histoire paru in-12 sur la fin de l'année pré- de France, la plupart ensevelis cédente, 1647, pour pouvoir être dans la poussière: La clef d'or de envoyé plus facilement à l'étranger. l'histoire de France... Les MéII. Nova bibliotheca manuscrip- langes curieux.... Les Eloges historum, 1657, 2 vol. in-fol., com- toriques, etc. X. Pharus Galliæ pilation de plusieurs morceaux cu- antiquæ, 1668, in-12. L'auteur, rieux qui n'avoient pas encore été sous ce titre emphatique, avoit cru imprimés, et qui font regretter que cacher les larcins qu'il avoit faits Labbe n'ait pas publié plusieurs dans les écrits du savant Nicolas pièces qui devoient paroitre dans Sanson, qu'il censuroit vivement les volumes suivans; on en trouve après l'avoir volé. Le géographe réde fort piquantes dans la liste pondit avec la même vivacité au jéqu'il a donnée lui-même pag. 32 suite, dévoila ses plagiats, et monet 33 du catalogue de ses ouvra- tra, dans les deux seules premières ges, seconde édition de 1662, in-4°. lettres de l'alphabet, un millier de III. Bibliotheca bibliothecarum fautes. XI. Plusieurs autres ouvrages 1664, 1672 et 1686, in-fol. et à sur la Géographie, aussi inexacts Genève, 1680, in-4°, avec la Bi- que le précédent (Voy. CLUVIER.) bliotheca nummaria, déjà impri- XII. Beaucoup d'Ecrits sur la grammée à Londres, 1674, in-4°, et à maire et la poésie grecque. Le plus Leyde, 1682, in-8°, sous le nom célèbre est connu sous le titre d'Ede Selden, et un Auctuarium, im-tymologie de plusieurs mots franprimé en 1705. IV. Concordia çais, 1661, in-12. Ce livre est chronologica, 1670, 5 vol. in- contre le Jardin des racines grecfolio. Les quatre premiers volumes ques de Port-Royal. L'auteur avoit de cet ouvrage, fort einbrouillé,cueilli les plus belles fleurs de ce peu utile, sont du P. Labbe; et le parterre, et après se les être ap

encore au jour une Bibliographie des ouvrages que les savans de la société avoient publiés en France dans le courant de 1661, et au commencement de 1662. Cette gazette littéraire est exécutée sur le modèle de la Bibliographie périodique que le P. Louis Jacob, carme, donnoit tous les ans à Paris. Le style du P. Labbe, sur-tout en fran

Labbeus hic situs est, vitam mortemque
requiris?

Vita libros illi scribere, morsque fuit.
O nimiùm felix, qui patrum antiqua retractans
Concilia, accessit conciliis superum!

* I. LABBÉ (Pierre), jésuite, né à Clermont en Auvergne, l'an 1594, entra chez les jésuites en 1612, et s'y engagea dans la suite par la profession des quatre vœux. Il régenta toutes les classes, excepté celle des mathématiques, durant 24 ans; il

propriées assez maladroitement il invectivoit contre les écrivains qu'il avoit pillés. Lancelot, dans une deuxième édition, découvrit ces plagiats, et vengea son ouvrage. XII. Bibliotheca anti-Janseniana, in-4o; et plusieurs autres écrits contre MM. de Port-Royal. XIV. Notitia dignitatum omnium imperii Romani, 1651, in-12, ouvrage utile. XV. De Scriptoribus eccle-çais, est fort mauvais. Le P. Comsiasticis dissertatio, en 2 v. in-8°. mïre, excellent poëte, lui a consaC'est une petite bibliothèque des cré l'épitaphe suivante : écrivains ecclésiastiques, trop abrégée, et qui manque d'exactitude. XVI. Une Edition de Glycas, grecque et latine, au Louvre, 1660. XVII. Conciliorum collectio maxima, 17 vol. in-fol., 1672, avec des notes. Les quinze premiers volumes de cette collection sont du P. Labbe, les deux autres du P. Cossart. On y a joint un dix huitième volume, c'est le plus rare. Il est sous le titre de Apparatus alter, parce que le dix-septième tome est aussi un Apparat; cependant ce dix-hui-fut ensuite recteur des cinq colléges, tième volume est autre chose que et d'un noviciat. Ses principaux oule Traité des conciles de Jacoba- vrages sont, Carmen panegyricum tius. La diversité de génie de Labbe Ludovico XIII. Ce poëme est sur et de Cossart n'a pas peu contribué la prise de La Rochelle, et les deux à laisser glisser dans cette édition siéges de Casal. Vita et elogia le grand nombre de fautes dont elle Ludovici XIII regis, novo lyrici fourmille. Elle est d'ailleurs recher- | carminis modo, Lyon, 1634, in-4°. chée, parce qu'il n'y en a pas de Elogia sacra theologica, philosomeilleure. Le jésuite Hardouin s'é-phica, regia, eminentia, illustria, toit chargé d'en donner une nou-historica, poetica, miscellanea, velle; mais ou peut voir dans son Grenoble, 1664, in-folio, et Leipsik, article comment il l'exécuta. Nico-1706, in-8°. Epistola historica de las Coletti en a donné une plus am- ortu et situ primo Lugduni, imple, Venise, 1728-1732, 25 vol.primée à Lyon. in-fol., auxquels on joint le supplément par Mansi, Lucques, 1748, II. LABBÉ (Marin), né au in-fol. XVIII. Enfin ce savant et village de Luc, près de Caen, fut infatigable compilateur publia, en destiné, en 1678, à la mission de 1659, un Tableau des jésuites il- la Cochinchine. Rappelé en 1697, lustres dans la république des let- et nommé évèque de Tilopolis par tres, suivant l'ordre chronologique le pape Innocent XII, il remplit de leur mort: ouvrage sec, et qui pendant quinze ans les devoirs de ne peut avoir d'utilité que par rap-vicaire apostolique dans la Cochinport aux dates. En 1652 il mit chine, où il étoit retourné, et où il

[ocr errors]

out beaucoup à souffrir de la part | à Thèbes dans un âge déjà avancé, et y régna quelques années. Son fils Laius, père d'Oreste, lui succéda. C'est de ce Labdace que les Thébains ont été appelés Labdacides.

des gentils et des chrétiens schisma-
tiques. Il mourut en 1725. On a de
lui une Lettre au pape Clément XI,
sur le culte des Chinois; et un Mé-
moire sur une persécution, etc.

LABÉ (Louise), et non pas Labbé, comme ce nom est écrit dans les précédentes éditions, connue sous le nom de la Belle Cordière, naquit à Lyon en 1526 ou

III. LABBÉ (Pierre-Paul), | bénédictin de Saint-Maur, né à Roissy, au diocèse de Paris, mort le 14 mai 1778, àgé d'environ 50 ans, composa, pour l'Ecole mili-1527; elle étoit fille d'un nommé taire, un volume in-12, intitulé Charly, dit Labé. Son père lui L'Héroïsme, ou l'Histoire mili-donna une éducation très-soignée, taire des plus illustres capitaines, Paris, 1766, in-12.

[ocr errors]

lui fit apprendre la musique, plusieurs langues, et, ce qui n'est pas ordinaire, elle reçut des leçons d'équitation et de tous les exercices militaires on la vit même, dès l'àge de 16 ans, en 1542, figurer parmi les guerriers français au siége de Perpignan. Son nom de guerre étoit le capitaine Loys. Parmi les éloges que les écrivains du temps lui prodiguent, ils n'oublient pas de vanter la force de son bras, son courage et ses exploits. La première campagne de Louise Labé ne fut pas heureuse; les Fran

de Perpignan. Elle renonça au métier de la guerre pour se livrer à Fétude, à la poésie et aux amours, qui furent ses principales occupations. Elle épousa Ennemoud Per

LABDA, fille d'un certain Amphion de Corinthe, de la famille des Bactriades, se voyant méprisée de ses compagnes, parce qu'elle étoit boitense, épousa Cation, dont elle eut un fils qui, dans la suite, fut appelé Cypsele. Les Corinthiens, avertis, par deux oracles différens qu'un fils de Labda régneroit un jour dans leur ville, firent un décret par lequel on envoya dix députés pour enlever le petit Cypsèle, et le faire mourir. Lorsque la mère,çais furent obligés de lever le siége baignée de larmes, eut mis son fils entre les mains du chef de la députation, l'enfant sourit si agréablement à son meurtrier, que celui-ci, n'ayant pas le courage de le tuer, le donna à celui qui le suivoit, cerin, marchand cordier fort riche; dernier au troisième, et enfin il passa dans les mains de tous l'un après l'autre, jusqu'au dixième, qui le rendit à la mère. Les députés, sortis de la maison, se reprochèrent leur foiblesse, et accusèrent sur-tout leur chef de n'avoir point exécuté sa commission. Labda, qui entendit les reproches qu'ils se faisoieut mutuellement, craignant qu'ils ne rentrassent, cacha son fils sous un vase à mesurer le blé, que les Grecs appel-qui lui reprochèrent ses galanteries. lent Cypsèle, d'où il tira son uom.

LABDACE, fils de Phénice, vint

elle put alors satisfaire ses goûts pour la littérature. A plusieurs talens agréables, elle joignit la connoissance des langues grecque, latine, espagnole et italienue. Sa maison devint le rendez-vous des gens aimables et des beaux esprits. Elle excita et mérita à quelques égards l'admiration des poëtes de son temps, qui la placèrent au rang des muses, et la jalousie des femmes de Lyon,

Quelques-unes des productions de Louise Labé prouvent qu'elle ne fut insensible ni aux éloges des uns, ni

« PreviousContinue »