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Amsterdam, en 1706; à Edimbourg, | Praxis chymiatrice sectio secunen 1739, et enfin à Londres, en da, Francofurti et Rintelii, 1678, 1741, in-8°. On a joint à cette der- in-8°. nière édition la Vie de l'auteur. Ses autres ouvrages de Poésies ont été publiés à Londres en 1635, in-8°. Johnston, nommé médecin de sa majesté, mourut en 1641.

* II. JOHREN (Martin-Daniel), professeur en médecine à Colberg, composa un traité intitulé, Vade mecum botanicum, seu Hodegus botanicus, dont il y a deux éditions; * JOHNSTONE (George), l'une de Colberg, 1710, in-12; l'aumarin écossais, mort en 1787, fils tre de 1717, à Francfort-sur-l'Oder. d'un baronnet, embrassa de lui- Les plantes y sont disposées suivant même l'état militaire. Après avoir la méthode de Tournefort. Il a aussi passé par tous les grades inférieurs laissé un herbier, peint par H. Ribde la marine, il étoit en 1760 lieu-bing, et qui est dans la bibliothèque tenant de vaisseau, et en 1762, ca- de Berlin. pitaine. A la paix il fut nommé gouverneur de la Floride occidentale, et à son retour en Angleterre il prit une part active aux affaires de la compagnie des Indes orientales; mais il eut des débats particuliers avec lord Clive. En 1771 il publia ses Pensées sur les acquisitions des Anglais dans les Indes orientales, sur-tout relativement au Bengale, 1 vol. in-8°. Il fut nommé au parlement d'abord pour Cockermouth, et ensuite pour Appleby, et se battit en duel avec le lord Germaine pour quelques réflexions qu'il s'étoit permises au parlement et qui portoient sur ce seigneur. Enfin il fut un des commissaires envoyés pour traiter avec les Américains.

+ JOINVILLE (Jean, sire de), sénéchal de Champagne, d'une des plus anciennes maisons de cette Joinville et de Vaucouleurs, et de province, fils de Simon, sire de Béatrix de Bourgogne, fille d'Etienne III, comte de Bourgogne, fut un des principaux seigneurs de la dans toutes ses expéditions militaicour de saint Louis qui le suivirent

res. Il écrivit la Vie et l'histoire de ce monarque. Nous avons un grand nombre d'éditions de cet ou

vrage, entre autres, une excellente

par les soins de Charles du Cange, qui la publia en 1668, in-fol. On y

trouve le fidèle tableau des mœurs et des usages de nos ancêtres, une simplicité touchante, une aimable naï* I. JOHREN (Conrad), né en veté; là, respire toute entière la 1653 à Gudensberg dans la Hesse, grande ame de Louis IX. Ses plus après avoir été reçu docteur en mé- éloquens panégyristes ne parviendecine dans l'université de Giessen, dront jamais à s'élever au-dessus de passa à Rintlen, où il enseigna suc- Joinville. Les notes et les dissertacesssivement l'éloquence, la méde- tions de du Cange, au nombre de cine et la physique. Il mourut à vingt-sept, offrent tout ce qu'il est Francfort-sur-l'Oder en 1716, après possible de connoître sur les mœurs avoir publié à Francfort sur-le-Mein, et les coutumes de la seconde race en 1684, in-fol., une belle édition de nos rois. Il faut consulter, à ce des Œuvres medico - chimiques de sujet, la Dissertation de Bimar de Jean Hartmann. On lui doit aussi La Bastie sur la Vie de saint Louis, quelques ouvrages de sa composition écrite par Joinville, dans le tom. XV sur la chimie qui parurent sous les des Mémoires de l'académie des institres suivans: I. Praxis chymia-criptions, pag. 692; et l'addition du trica, Rintelii, 1676, in-8°. II. même à cette dissertation, dans les

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de saint Louis se trouve dans cette édition. Joinville mourut vers, 1318, âgé de près de go ans, avec la réputation d'un courtisan aimable, d'un brave militaire et d'un homme vertueux. Il avoit l'esprit vif, l'humeur gaie, l'ame noble, les sentimens élevés. Il laissa un fils maréchal de France, mort vers 1351, dont la petite-fille épousa Ferri de Lorraine. Le dernier måle des branches collatérales de la famille de Joinville mourut vers 1410. Voyez SOR BON.

mêmes Mémoires, pag. 736, et suiv.
On a recouvré, depuis quelques an-
nées, un manuscrit de la Vie de saint
Louis par le sire de Joinville, plus
authentique et plus exact que ceux
qu'on a eus jusqu'ici. Ce manuscrit
étoit à la bibliothèque impériale.
L'abbé Sallier l'a fait connoître dans
une curieuse Dissertation qu'il lut à
ce sujet à l'académie des belles-lettres
le 12 novembre 1748, et on l'a sui-
vie dans l'édition de 1761. Saint
Louis se servoit du sire de Joinville
pour rendre la justice à la porte du
*JOL (Corneille), natif de Sche-
château de Vincennes. Joinville en
veningen, village situé au bord de
parle lui-même dans la Vie de ce
monarque. « Il avoit de coutume, l'un des marins les plus distingués
la mer près de La Haye en Hollande,
dit-il, de nous envoyer, les sieurs
de son temps, d'abord mousse
Nesle, de Soissons et moi, ouïr les
plaids de la porte, et puis il nous puis matelot, bas-officier, ensuite
capitaine, s'éleva enfin jusqu'au
envoyoit querir et demandoit com-
rang d'amiral. Il servit avec hon-
me tout se portoit, et s'il y avoit au-
neur sa patrie contre les Espagnols,
cune affaire qu'on pût dépêcher sans
lui? et plusieurs fois, selon notre
et, après le célèbre Piet Heyn, c'est
lui qui remporta le plus de butin sur
rapport, il envoyoit querir les plai-
ce puissant ennemi. En 1644 il prit
doyans, et les contenoit, les met-
tant en raison et droiture. » On voit Loanda de Saint-Paul sur la côte
par ce passage tiré de l'ancienne édi-d'Afrique. Au courage et aux talens
tion, que le français de l'Histoire il joignoit un grand fonds d'huma
de Joinville n'est pas le même que s'étant emparé d'un corsaire de Dun-
nité. Dans une de ses expéditions
celui que parloit ce seigneur. On l'a
sans altération dans la nouvelle édi-kerque, et se voyant obligé, par un
tion de 1761, in fol., de l'imprimerie jeter ses prisonniers deux à deux
ordre exprès de ses commettans, de
royale, donnée par Capperonnier,
à la mer, il témoigna son regret de
d'après les recherches de Mélot, garde
cette cruelle exécution, en s'écriant
de la bibliothèque du roi. La Chaise
itérativement, pendant qu'il se pro-
a fait entrer ce que Joinville raconte
de plus curieux dans son Histoire de menoit sur son bord, et qu'il mon-
saint Louis, roi de France, 2 vol.
troit de son doigt la résidence de
son souverain: « C'est pour votre
in-4°, 1688, lâchement écrite, mais
estimée pour les recherches. M. Th. compte, messieurs les Etats, c'est
John, qui a donné une traduction pour votre compte. » Considéré chez
anglaise de Froissart, a également
les Espagnols autant que craint, ils
traduit Joinville, Londres, 1807,
l'appeloient communément Pie de

2 vol. in-4° ou in-8°. Voltaire pré-palo ( Jambe de bois).
tend que nous n'avons point la véri-
table Histoire de Joinville; que ce
n'est qu'une traduction infidèle d'un
écrit qu'on entendroit aujourd'hui
très-difficilement; il est cependant
certain que le vrai texte de l'histoire

* JOLA (François-Joseph), jésuite espagnol, né en 1703 à Villavidane dans le royaume de Léon, s'est fait connoître par un Traité sur l'éloquence chrétienne, sous ce titre : Vie du célèbre prédicateur frère

Gerundio de Campesas, publié en espagnol en 1758. C'est plutôt une satire contre les prédicateurs ineptes; mais elle renferme indirectement de bons préceptes. Comme on crut que cet ouvrage pouvoit affoiblir le respect dû au ministère de la chaire, l'auteur reçut défense de publier la suite; cependant Baretti, connu par son Voyage de Rome à Gènes, apporta à Londres le manuscrit du second tome, et traduisit en anglais l'ouvrage entier. Il y en a une autre traduction par M. Bertuch. Jola s'étoit déguisé sous le nom de François Lobon de Salazar. Il mourut à Bologne le 2 novembre 1781. Dans son épitaphe il est appelé In oratoria, Tullius; in historid, Livius; in lyricis ac ludicris, Horatius.

* JOLI (Antoine), né à Modène, un des meilleurs peintres d'architecture et d'ornement qui aient existé de nos jours, apprit les principes de son art dans sa patrie, et se rendit ensuite à Rome, où il se perfectionna singulièrement sous la direction du célèbre peintre Jean-Paul Panini de Plaisance. De retour à Modène vers 1725, il commença à donner des preuves de ses talens. Joly se rendit à Venise, où il se maria, voyagea en Allemagne, et y peiguit des Vues perspectives de beaucoup de forteresses. Il alla en Espagne, en Angleterre, et y fut fréquemment employé à peindre des décorations pour plusieurs théatres. S'étaut enfin établi à Naples, ou l'y occupa au théatre royal en qualité de décorateur : il montra de la fécondité dans l'invention, du naturel dans l'expression, et sur-tout un art admirable dans la manière de rendre et de développer l'idée des poëtes. On vit avec un plaisir trèsvif la décoration du labyrinthe dans le drame d'Ariadne et Thésée. Lors du départ de Charles III pour l'Espa

gne, en 1759, Joli peignit trois grands tableaux représentant le Départ du roi avec la flotte royale, le couronnement de Ferdinand IF, roi des deux Siciles, et une Eruption du Vésuve, admirés des connoisseurs. Cet artiste, mort à Naples le 29 avril 1777, âgé d'environ 70 ans, laissa un legs de 20,000 ducats au Mont-de-Piété de la Miséricorde, et des Dessins qui ont confirmé sa réputation.

JOLIVET. Voy. TOURNEMINE

I. JOLY (N.), né à Troyes en Champagne, se forma et travailla long-temps sous l'illustre Girardon. La Statue équestre de Louis XIV qui décoroit la place du Peirou à Montpellier, étoit son ouvrage. Établi cette ville, il jouissoit d'une penles états du Languedoc. Joly vivoit sion de 3000 livres que lui faisoient encore en 1740.

en

II. JOLY (Claude), né à Paris en 1607, chanoine de la cathédrale en 1631, fit deux voyages, l'un à Munster et l'autre à Rome. De retour à Paris, il fut fait official et grandchantre. Parvenu jusqu'à l'âge de 93 ans sans avoir éprouvé les infirmités de la vieillesse, il tomba dans un trou fait dans l'église de Notre Dame, pour la construction du grand-autel, et mourut de cette chute le 15 janvier 1700, après avoir légué sa nombreuse bibliothèque à son chapitre. Les agrémens de son caractère, la candeur de ses mœurs, son exacte probité, et ses autres vertus, le firent long-temps regretter. Il dut sa longue vieillesse à un régime exact, et à son enjouement tempéré par la prudence. Ses principaux ouvrages sont, I. Traité des restitutions des grands, La Haye, 1665, in-12. Ce livre est très-instructif; et si quelques grands le trouvent trop sévère, les honnėtes gens en adopteront la morale.

étudié les auteurs du moyen et du bas âge, surtout les historiens français. Il mêle agréablement l'é

l'histoire et la théologie; mais son style est dur et sans ornement.

II. Traité historique des écoles épiscopales, 1678, in-12. Ill. Voyage de Munster en Westphalie, 1670, in-12. IV. Recueil des maximes vérudition ecclésiastique et profane, ritables et importantes pour l'ins titution du roi, contre la fausse et pernicieuse politique du cardinal Mazarin, 1652, in-12. Cet ouvrage, réimprimé en 1663, avec deux lettres apologétiques de l'ouvrage même, qui d'ailleurs est vif, hardimé, en 1652, syndic des rentiers

et satirique, fut brûlé par la main du bourreau en 1665. Il faut à la fin la sentence du châtelet et la

du roi au châtelet, neveu du cha III. JOLY (Guy), conseiller noine de l'église de Paris, nom

de l'hôtel-de-ville de Paris, suilui fut attaché dans sa faveur et vit long-temps le cardinal de Retz, dans ses disgraces, et finit cepenréponse de Joly; elles se trouvent dant par le quitter. Cet intrigant, toujours dans l'édition de 1663. L'aud'une humeur bizarre, soupçonteur fit imprimer un autre livre relatif à celui-ci; il est intitulé Codi- Mémoires, depuis 1648 jusqu'en et inconstante, laissa des cile d'or; c'est un recueil de maxi-1665, qui sont à ceux du cardinal mes pour l'éducation d'un prince chrétien, tirées d'Erasme et d'autres auteurs. V. De reformandis horis canonicis, ac ritè constituendis cle

ricorum muneribus consultatio ;

auct. Stella, 1644-1675, in-12. Joly, qui s'est caché dans cet ouvrage sous le nom de Stella, y recherche l'origine de l'usage de réciter l'office divin en particulier. Quoiqu'il n'eût jamais manqué à cette obligation secrète, et qu'il fût trèsassidu à l'office public, dit Niceron, il ne semble pas faire un crime aux ecclésiastiques qui, ayant d'autres Occupations indispensables, omettroient de réciter leur bréviaire en

neuse

ce que le domestique est au maître, pour nous servir de l'expression de l'auteur du Siècle de Louis XIV.

Si l'on en excepte la fin, ils ne sont proprement qu'un abrégé de ceux du cardinal, qu'il peint avec assez de vérité. Ses Mémoires, qui forment 2 vol. in-12, ont été réunis avec ceux du cardinal de Retz. On a encore de lui, I. Quelques Traites, composés par ordre de la cour, pour la défense des droits de la reine, contre Pierre Stockmans, célèbre jurisconsulte, Paris, 1688, in-12. II. Les Intrigues de la paix, et les Négociations faites à la cour par les amis de M. le Prince, departiculier. VI. Traditio antiqua puis sa retraite en Guienne, in-4o, ecclesiarum Franciæ circa assump-1652. III. Une Suite de ces mèmes tionem Mariæ, Senonis, 1672, in-12. VII. De verbis Usuardi asIntrigues, 1652, in-4°, etc., etc. sumptionis B. M. Virginis, Senonis, 1669, in-12, avec une Lettre apologétique en latin, pour la défense de cet ouvrage, Rouen, 1670, in-12. Joly rapporte dans ces deux ouvrages tout ce que les anciens et les modernes ont écrit pour et contre l'assomption corporelle de la Vierge. Presque tous les livres de ce pieux chanoine sont curieux et peu communs. Il avoit principalement

IV. JOLY (Claude), né à Bury dans le diocèse de Verdun, d'abord curé de Saint-Nicolas-des-Champs à Paris, ensuite évêque de SaintPaul-de-Léon, et enfin d'Agen, mourut en 1678, à 68 ans, après avoir occupé avec distinction les principales chaires des provinces et de la capitale. Les huit volumes in-12, Paris, 1702, de Prônes et de Sermons, qui nous restent de

lui, écrits avec plus de solidité que d'imagination, furent rédigés après sa mort par Richard, avocat. Le pieux évêque ne jetoit sur le papier que son exorde, son dessein et ses preuves, et s'abandonnoit, pour tout le reste, aux mouvemens de son cœur. On a encore de lui les Devoirs du Chrétien, in-12, 1719. Ce fut lui qui obtint l'arrèt célèbre du 14 mars 1669, qui règle la discipline du royaume sur l'approbation des réguliers pour l'administration du sacrement de pénitence.

V. JOLY (Guillaume), lieutenant-général de la connétablie et maréchaussée de France, mort en

1613, est auteur, I. d'un Traité de la justice militaire de France, in-8°. II. De la Vie de Guy Coquille, célèbre jurisconsulte.

+ VI. JOLY (François-Antoine), censeur royal, né à Paris en 1672, mort dans cette ville en 1753, débuta par quelques Pièces de théâtre pour les comédiens italiens et pour les français. La plus estimée est l'Ecole des Amours. Il fit aussi un opéra de Méléagre, qui n'obtint pas un grand succès; mais on l'estime davantage pour ses Editions, de Molière, Paris, 1734 et 1739, 6 vol., réimprimés en 1747, 8 vol. in-12 et in-4°; du Théâtre de P. Corneille, Paris, 1758, 6 vol. in12: le même, avec les Œuvres de Thomas Corneille, Paris, 1758 et 1759, eu 19 vol. in-12; de Racine, Paris, 1756, 2 vol. in-12; et de Montileury, in-12. Il a laissé un ouvrage manuscrit considérable, intitulé Le nouveau et grand cérémonial de France, gros in-folio, déposé à la bibliothèque impériale. L'auteur en donna le Prospectus sous ce titre : Projet d'un nouveau cérémonial français, augmenté d'un grand nombre de pièces qui n'ont pas été publiées, Paris, 1746, in-4°.

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+ VII. JOLY DE FLEURY (Guillaume - François), né à Paris en 1675, d'une ancienne famille de robe reçu avocat au parlement en 1695, devint avocat-général de la cour des aides en 1700, et avocat-général au parlement de Paris en 1705. Il fit briller dans ces différentes places les qualités du cœur et de l'esprit. Ses plaidoyers, ses harangues, ses autres discours publics se distinguoient par un naturel qui n'étoit pas sans élégance. L'illustre d'Aguesseau ayant été fait chancelier de France en 1717, Joly de Fleury le remplaça dans sa charge de procureur-général. Il falloit un tel homme bons citoyens. Le nouveau procupour calmer les regrets des reur-général remplit tous les devoirs de sa place avec une activité d'autant plus louable, qu'il avoit une santé très-délicate. Son zèle pour le bien public le porta à faire mettre en ordre les registres du parlement. Il en tira de l'obscurité plusieurs qui étoient ensevelis dans la poussière des greffes. Il sut y découvrir mille choses curieuses et utiles propres à l'éclaircissement du droit, de la pratique judiciaire, et de divers points d'histoire. C'est à lui pareillement que l'on doit le travail commencé, dans le même goût, sur les rouleaux du parlement; pièces dont, avant lui, l'on n'avoit proprement aucune connoissance. Il en a fait faire, sous ses yeux, des extraits et des dépouillemens. Il a aussi dirigé jusqu'à sa mort les inventaires et les extraits que l'on faisoit à des pièces renfermées dans le trésor des chartes. Sa vie fut un travail continuel, consacré an bien et à l'utilité publique. On a dit de lui que si les lois se perdoient en France, on les retrouveroit dans sa tête. Ses infirmités l'obligerent, en 1746, de se démettre de sa charge de procureur-général en faveur de son ainé, digne fils d'un tel père. Son cabinet devint alors comme

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