Page images
PDF
EPUB

| imprimeur de Paris dans le 16 siècle, succéda à Robert Etienne, et publia avec soin divers ouvrages en langues orientales. On estime sur tout son ancien Testament en | hébreu.

JEUNESSE. Voy. JOUVENCE.

* JEVRAS (Charles), peintre de

Le père Le Jeune y passa toute sa vie, et y établit des dames de la charité dans toutes les villes. Dans sa dernière maladie qui fut longue, il reçut souvent la visite des évêques de Limoges et de Lombez. On lui avoit permis de dire la messe, quoiqu'il fût aveugle; mais il ne voulut jamais user de cette permission, dans la crainte de commettre quei-portraits, élève de Kneller, né en que quiproquo ou quelque irrévé- Irlande, mort vers 1740. La libé→ rence en célébrant les saints mys- ralité d'un de ses parens le mit en tères. Il mourut à Limoges le 17 août 1672. Plusieurs seigneurs de Italie. A son retour on lui confia des état de voyager en France et en la cour étant venus à Rouen, où il prèchoit le carême, le prièrent peut-être plus à l'amitié du pape travaux importans, ce qu'il dut de leur débiter son plus beau sermon; il se contenta de leur faire tion qu'à son propre mérite. Il a et à d'autres personnes de distincune instruction familière touchant les devoirs des grands, et Quichotte, à laquelle le docteur publié une Traduction du Don T'obligation de veiller sur leurs fa- Warburton a ajouté un Appendix milles et leurs domestiques. Sa réputation sur l'origine des romans et de la comme directeur chevalerie.

étoit si grande, qu'on venoit de fort loin pour se mettre sous sa conJEWEL (Jean), savant prélat duite. On a de lui des Sermons, anglais, élève de l'école de Barnstaple, intitulés Le Missionnaire de l'O-puis d'Oxford, de Merton, et de Corratoire, ou les Sermons pour les pus Christi, naquit à Berry-Narber advents, caresmes, etc., Paris, au Devonshire, et mourut en 1571. 1671, ou Toulouse, 1688, en dix Sous le règne d'Edouard VI, Jewel, gros vol. in-8°. Ils furent traduits professant hautement la religion proen latin, et imprimés à Mayence testante, fut un prédicateur trèssons ce titre: Johannis Junii de- suivi. Sa réputation le mit dans un licia pastorum, sive Conciones, danger imminent sous les règnes in-4°. Le célèbre Massillon y trouva suivans. Ayant appris que l'évêque des matériaux pour plusieurs de ses Bormer se disposóit à le faire arrê¬ discours, qu'il sut mettre en usage ter, il passa en pays étranger, et se avec autant de sagacité qué d'élo- retira à Strasbourg et à Zurich, avec quence. « Ce sermomaire, disoit-Pierre-Martyr. A la mort de Marie, il, est un excellent répertoire pour un prédicateur, et j'en ai profité. » Le père Le Jeune est simple, touchant, insinuant; on voit qu'il étoit né avec un génie heureux et une ame sensible. Le recueil de ses Sermons est devenu assez rare. On a encore de lui une Traduction du Traité de la vérité de la religion, vol. in-12 imprimé en Hollande.

Jewel revint dans sa patrie et fut un des soixante theologiens protestans choisis pour disputer devant la reine Elizabeth sur leur religion, contre un égal nornbre d'ecclésia'stiques catholiques. En 1559 il fat nommé à l'évéché de Salisbury; ét en 1565 il fut reçu docteur en theo1logie à l'université d'Oxford. Sa

conduite dans son siége fut exemplaire. Il s'occupa constamment de II. JEUNE ( Marun le), célèbre | la réforme dans son, diocèse, et sou

quelque princesse puissante qui protégeoit les Nicolaïtes.

* JÉZARY ( Abou-l-a'z Isma'il

Orientaux, a écrit en arabe un Traité des Machines ingénieuses en six livres, dont un qui traite des machines hydrauliques est manuscrit à la bibliotheque impériale. Sa description des horloges, des vases d'une structure extraordinaire

application à l'étude alla jusqu'à lui faire négliger la maladie dont il nourut. Ce prélat a été enterré dans la cathédrale de Salisbury. Sou savoir et ses talens l'ont renda cé-al), homme d'un mérite aussi rare lèbre dans toute l'Europe. On a que le genre dans lequel il se désur-tout admiré son Apologie developpa est peu commun chez les l'Eglise d'Angleterre, qui a été attaquée par Thomas Harding son compatriote, et son condisciple au collége. La réponse de Jewel, dit-on, fut péremptoire et sans réplique. Ce n'est qu'en comparant les deux ouvrages qu'on peut établir une opi-curieuse, des instrumens de mude l'autre. On a rassemblé en un vol.sique, etc, remplit les cinq autres. in-fol. la collection des Euvres de C'est dommage que cet ouvrage nous manque; il nous montreroit à quel cet auteur, et on l'a regardée comme assez importante pour mériter d'être point en sont les peuples de l'Orient dans les arts mécaniques et placée dans les églises pour l'édification du peuple anglais. dans plusieurs autres. Il a été traduit en turc et dédié à l'empereur Sélim.

nion fondée sur le mérite de l'un ou

et

[ocr errors]

+ JÉZABEL, fille d'Ithobal, roi de Sidou, et femme d'Achab, roi d'ls - JEZIDI, cinquième calife, raël, porta son époux à détruire en- ou successeur de Mahomet, et le tièrement dans ses états le culte du second de la race des Ommiades, Dieu d'Israël, pour y substituer celui régna l'an 680 après la mort de son de Baal. Elie, le seul qui eût osé résis-père Moavia; mais il n'en imita pas ter à cette reine impie, fut contraint le courage et les grands desseins. de prendre la fuite, et de se retirer Sou unique plaisir étoit de composer sur la montagne d'Horeb Le même des vers sur l'amour. La seconde roi, ayant envie de posséder la année de sou règne, les Arabes de vigue d'un nommé Naboth, qui la Cufa élurent pour calife Hussein, lui refusa, Jézabel suscita de faux second fils d'Ali. Jézid leva une témoins, et fit condamner Naboth puissante armée, et fit tuer Hussein à être lapidé. Achab demeura en en trahison, comme ils étoient près possession de la vigne; mais Dieu, de se donner bataille dans la plaine dit l'Ecriture, pour punir Jézabel, de Cazaballa, aux envirous de Cufa. éleva Jéhu sur le trône de Samarie. Jézid persécuta ensuite toute la race Ce prince la fit jeter du haut d'une | d'Ali, et fit mourir une partie de fenêtre, et les chiens dévorèrent sou la noblesse d'Arabie. Ces exécutions corps, l'an 884 avant J. C. I cruelles le rendirent odieux à tous est parlé dans l'Apocalypse d'une les peuples. Après la mort de HusJEZABEL, qui faisoit la prophé- | sein, Abdallah, fils de Zobaïr, qui tesse, et sous ce faux titre prêchoit étoit de la famille d'Ali, souleva des erreurs. Elle y est menacée d'une toute la Perse contre Jézid, qu't maladie mortelle, si elle ne fait pé- peignit comme un homme plus canitence de ses péchés, comme tous pable d'être poëte que d'être roi. Le ceux qui participeront à ses erreurs. règue de ce lache prince ne dura Il est assez difficile de dire qu'elle étoit que trois ans et neuf mois : il moucette Jézabel : c'étoit apparemment rut l'an 683 de J. C.

* JEZLAH (ben), Yahya ben | considération de ses services, et par Y'ssa, médecin de Bagdad, chrétien, la crainte de sa puissance, toléra et pauvre quoique fort habile, tro- ses attentats; mais en mourant il qua sa foi contre la fortune et se commanda à son fils Salomon de fit mahométan pour ne point mou- l'en punir. Ce jeune prince fit tuer rir de faim. Il écrivit cependant le coupable qui avoit pris parti pour atténuer cette défavorable idée contre lui pour servir Adonias, au de la cause de son apostasie une pied de l'autel où il s'étoit réfugié, belle lettre en faveur de l'islamisme, croyant y trouver un asile, l'an dans laquelle il prend le langage 1014 avant J. C. de la conviction. Cette adresse lui réussit à merveille, et le mit en grand crédit près du khalyfe Mogtady, à qui il dédia des Tables médicinales, espèce de dictionnaire de médecine dans lequel les maladies et les remèdes sont classés par ordre alphabétique. Mais celui de ses Ouvrages à qui il doit toute sa réputation est son traité de médecine, intitulé Menhag, qui est manuscrit dans la bibliothèque du Vatican. Jezlah mourut à Bagdad l'an 493 de l'hégire, 1099 de notre ère, avec la réputation méritée d'un des plus habiles hommes que les Arabes comptent dans la médecine.

JOAB, fils de Sarvia, sœur de David, frère d'Abisaï et d'Azaël, attaché au service de David,

I. JOACHAZ, roi d'Israël, succéda à son père Jéhu l'au 856 avant J. C., et régua 17 ans. L'Ecriture dit que le Seigneur, irrité de ce qu'il avoit adoré les dieux étraugers, le livra à la fureur d'Azaël et de Bénadad, rois de Syrie, qui ravagèrent cruellement ses états. Ce prince, dans cette extrémité, eut recours à Dieu qui l'écouta favorablement. Joas son fils et son successeur rétablit les affaires d'Israël, et remporta plusieurs victoires sur les Syriens.

II. JOACHAZ, fils de Josias, roi de Juda, choisi pour succéder à son père l'an 610 avant J. C., avoit 23 aus lorsqu'il mouta sur le trône. Il ne régua qu'environ trois mois à Jérusalem, et se signala par ses impiétés. Néchao, roi d'Egypte de retour de son expédition coutre les Babyloniens, rendit la Judée tributaire; et pour faire un acte de souveraineté, sous prétexte que Joachaz avoit osé se faire déclarer roi sans sa permission, au préjudice de son frère ainé, il donna le sceptre à celui-ci. Le roi détrôné mourut de chagrin en Egypte, où il avoit

commanda ses armées avec succès. La première occasion où il se siguala fut le combat de Gabaon, où il vainquit Abner, chef du parti d'Isboseth, qu'il tua ensuite en trahison. Joab monta le premier sur les murs de Jérusalem, marcha contre les Syriens qui s'étoient révoltés coutre David, le mit en fuite, et s'étant rendu maître d'un quartier de la ville de Rabbath sur les Ammonites il fit venir David, pour qu'il eût la gloire de cette conquête. Joab se si- I. JOACHIM ou ÉLIACIM, fils guala dans toutes les guerres que ce de Josias et frère de Joachaz, fut mis monarque eut à soutenir; mais il se sur le trône de Juda par Néchao, déshonora en assassinant Abuer et roi d'Egypte, l'an 610 avant J. C., Amasa. Il réconcilia Absalon avec déchira et brûla les livres de JeDavid, et ne laissa pas de tuer ce rémie, et traita avec cruauté le proprince rebelle dans une bataille, versphète Urie. Il fut détrôné par Nal'an 1025 avant J. C. David, en buchodonosor, et mis à mort par les

été emmené.

Chaldéens, qui jetèrent son corps | l'Eglise latine. On prétend que ce fut hors de Jérusalem, et le laissèrent le pape Jules II qui l'institua. sans sépulture, vers l'an 600 avant Jésus-Christ.

IV. JOACHIM, natif du bourg dans la Terre-Sainte. De retour en Célico, près de Cosenza, voyagea Calabre, il prit l'habit de Citeaux dans le monastère de Corazzo, dont il fut prieur et abbé. Joachim quitta son abbaye avec la permission du

II. JOACHIM, fils du précédent. Voyez JÉCHONIAS: c'est le même. III. JOACHIM (saint), fut selon une pieuse tradition, époux de sainte Anne, et père de la Sainte Vierge. On ne sait rien de sa vie,pape Luce III, vers 1183, et alla et l'Ecriture sainte ne fait aucune mention de saint Joachim. Le seul livre ancien qui en parle est traité d'apocryphe par saint Augustin. Le B. Pierre Damien disoit que c'étoit | une curiosité vaine et superflue de vouloir rechercher quel étoit le père, quelle étoit la mère de la Sainte Vierge; « mais personne n'a contesté à son père l'avantage d'être descendu de David, puisqu'elle étoit du sang royal par elle-même, aussi bien que par S. Joseph, son époux. Il s'appeloit Héli, selon ceux qui prétendent que c'est la généalogie de Ja Ste. Vierge que S. Luca rapportée dans l'Evangile. S. Jérôme s'étoit persuadé qu'il se nommoit Cléophas, parce que la sœur de la Ste. Vierge est appelée Marie de Cléophas, comme étant sa fille, selon lui; au lieu que d'autres ont cru que Cléophas étoit le nom de son mari. Mais dès le temps de ce saint docteur, on commençoit à recevoir une autre opinion, qui donnoit le nom de Joachim au père de la Ste. Vierge, et celui d'Anne à sa mère, soit que cela fût venu de quelque tradition, comme semble l'insinuer saint Epiphane, soit que ces noms, étant plutôt appellatifs que propres, leur eussent été donnés après coup par les chrétiens, pour marquer la préparation du Seigneur par celui de Joachim, et la grace par celui d'Anne. (Baillet, Vie des Saints, au 20 mars.)» L'Eglise grecque a institué la fête de S. Joachim dès le 7° siècle; mais elle n'a été introduite que fort tard dans

demeurer à Flore, où il fonda une
célèbre abbaye, dont il fut le pre-
mier abbé. Il eut sous sa dépendance
un grand nombre de monastères
auxquels il donna des constitutions
approuvées par le pape Célestin III.
L'abbé Joachim mourut en 1202
à 72 ans, laissant un grand nom-
bre d'Ouvrages, Venise, 1516, in-
folio, dont quelques propositions
furent condamuées dans la suite au
concile général de Latran, en 1215, et
au concile d'Arles en 1 260. Voici, sui-
vant l'abbé Pluquet, quelles étoient
ses erreurs. « Pierre Lombard avoit
dit qu'il y a une chose immense
infinie, souverainement parfaite,
qui est le Père, le Fils et le Saint-
Esprit. L'abbé Joachim prétendoit
que cette chose souveraine, dans
laquelle Pierre Lombard réunissoit
les trois personnes de la Trinité
étoit un Être souverain et distingué
des trois personnes, selon Pierre
Lombard; et qu'ainsi il faudroit,
selon les principes de ce théologien
admettre quatre Dieux. Pour éviter
cette erreur, l'abbé Joachim recon-
noissoit que le Père, le Fils et le
Saint-Esprit faisoient un seul Être,
non parce qu'ils existoient dans une
substance commune, mais parce
qu'ils étoient tellement unis de con-
sentement et de volonté, qu'ils l'é-
toient aussi étroitement que s'ils
n'eussent été qu'un seul être. C'est
ainsi qu'on dit que plusieurs hommes
font un seul peuple. L'abbé Joachim
tachoit de prouver son sentiment
par les passages dans lesquels Jé--

sus-Christ dit qu'il veut que «ses | que ses courtisans et l'évêque de disciples ue fassent qu'un, comme Brandebourg suivirent son exemple. son père et lui ne font qu'un »; par L'électeur Joachim acquit par ce le passage de S. Jean, qui réduit changement les évêchés de Brandel'unité des personnes à l'unité du bourg, de Havelberg et de Lébus, témoignage. L'abbé Joachim étoit qu'il incorpora à la Marche. Il n'endonc Trithéite, et ne reconnoissoit fra point dans l'union que les proque de bouche, que le Père, le Fils testans firent à Smalkalde; et il mainet le Saint-Esprit ne faisoient qu'une tint la tranquillité dans son électoessence et une substance. » On l'ac- rat, tandis que des guerres de relicusoit d'erreur sur la Trinité; il étoit gion désoloient la Saxe et les pays de plus outré sur la pratique de la mo- voisins. L'empereur Ferdinand II lui rale, et il trouva des disciples qui al- vendit le duché de Crossen dans la lèrentencore plus loin queleur maître. Silésie; et son beau-frère SigismondCes enthousiastes, appelés Joachi-Auguste, roi de Pologne, lui acmites, prétendoient qu'il ne falloit corda en 1569 le droit de succéder pas se borner aux préceptes de l'E- à Albert-Frédéric de Brandebourg vangile, parce que le nouveau Tes- duc de Prusse, au cas qu'il mourut tament étoit imparfait. Ils assuroient sans héritiers. Le règne de Joachim que la loi de Jésus-Christ seroit sui- fut doux et paisible. On l'accusa vie d'une meilleure loi, qui seroit d'être libéral jusqu'à la prodigalité, celle de l'esprit et qui dureroit éter- et d'avoir le foible de l'astrologie. Il nellement. Ces rêveries, fondées sur mourut en 1571 à 67 ans, du poison une interprétation mystérieuse de qu'un médecin juif lui donna. quelques passages de l'Ecriture sainte, VII. JOACHIM (George), surfurent développées dans un livre intitulé L'Evangile éternel, attri- nommé Rhætius, parce qu'il étoit bué à un fanatique nommé Jean de de la Valteline, appelée en latin Rome, et condamné Rhætia, enseigna les mathémaAlexandre IV. Les ouvrages les plus tiques et l'astronomie à Wittemconnus de l'abbé Joachim sont les berg. Dès qu'il fut instruit de la Commentaires sur Isaïe nouvelle hypothèse de Copernic, il sur Jé rémie et sur l'Apocalypse. On a enl'alla voir, et embrassa son système. core de lui des Prophéties, qui, de Ce fut lui qui, après la mort de cet son vivant, le firent admirer par les astronome, publia ses ouvrages. II sots et mépriser par les gens sensés. mourut en 1576, à 62 ans. On a de On s'en tient aujourd'hui à ce dernier lui les Ephémérides, selon les prinsentiment. L'abbé Joachim étoit bien cipes de Copernic; et plusieurs autres présomptueux, de se flatter d'avoir ouvrages sur la physique, la géola clef des choses dont Dieu s'est ré-métrie et l'astronomie, qui ne sont servé la connoissance. Dom Gervaise a écrit sa Vie, 1745, 2 vol. in-12. V. JOACHIM. Voy. GIOACHINO.

par

[ocr errors]

le pape

VI. JOACHIM II, électeur de Brandebourg, fils de Joachim 1, né l'an 1505, succéda à son père en 1532, et embrassa la doctrine de Luther en 1539. On ne sait pas les circonstances qui donnèrent lieu à ee changement on sait seulement

plus aujourd'hui recherchés, ces sciences ayant fait des progrès qui ne permettent plus de recourir aux anciens ouvrages.

JOACHIMITES. Voy. JOACHIM, n° IV.

* JOAD ou JOIADA, grand-prêtre des juifs, fit mourir la reine Athalie, et donna le sceptre à Joas l'an 883 avant J. C. Il fut inhumé, en

« PreviousContinue »