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de ce prince. Ce crime fut exécuté, et Zimiscès mourut le 10 janvier 976. Il fit graver le premier sur la monuoie l'image de Jésus-Christ, avec cette inscription: Jésus-Christ, roi des rois.

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mettre du poison dans le breuvage | borues de son empire, et fit des progrès rapides dans les pays qui l'environnoient, principalement sur les croisés, qu'il réduisit, sous le règue de Robert de Courtenai au seul territoire de Constantinople. Ayant conclu et ensuite rompu la paix avec alliance avec Azan, roi des Bulcet empereur, il fit, sous Baudouin II, gares; et ces deux guerriers vinrent à trois différentes reprises mettre le siége devant Constantinople, d'ou

† XLV. JEAN JI (COMNENE), empereur de Constantinople, surnommé Cato-Jean, à cause de sa beauté, monta sur le trône après Alexis Comnène, son père, en 1118. Il épousa la princesse Irène de Hon-ils furent toujours repoussés. Après grie, combattit les Mahométans, les Serviens, et plusieurs autres barbares, sur lesquels il remporta de grands avantages. Ayant voulu reprendre Antioche sur les Français, il ne put y réussir, et passa le reste de ses jours à Constantinople, répandant des bienfaits sur le peuple, pardonnant à ses sujets rebelles même à ceux qui avoient attenté à sa vie, et bannissant le luxe de la cour. Il mourut le 8 avril 1143, à 55 aus, d'une blessure qu'il s'étoit faite à la chasse par une flèche empoisonnée. Un médecin lui ayant fait espérer, dit-on, de conserver sa vie, s'il vouloit se résoudre à se laisser couper la main: «Non, non, répondit-il, , je je n'en ai pas trop de deux pour

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la levée du dernier siége, l'an 1240, Vatace fut défait par Baudouin, qui l'obligea à faire la paix. Il abandonna alors le projet de se rendre maitre de Constantinople; et salie, contre Jean Commène, sucayant tourné ses armes dans la Thescesseur de Théodore, il le rendit son tributaire, conclut ensuite un traité d'alliance avec les Turcs, et alla porter la guerre dans la Bulgarie, possédée par Michel, fils du roi Azan. Ce royaume devint le plusieurs années, jusqu'à ce qu'il eût théâtre de sa gloire : il y combattit repris toutes les villes que les Bulgares avoient conquises sur leurs voisins. Il attaqua de nouveau les possédoient sur les côtes maritimes croisés, et leur enleva des îles qu'ils manier les rênes de mon vaste emde l'Asie. Ces conquêtes l'ayant renpire. » Ce mot n'est guère censé : du formidable, il borna ses soins à c'est avec la tête qu'un prince gou-rendre son peuple heureux; et, pour verne; il est probable que c'est une sottise imaginée par quelque prétendu bel esprit.

XLVI. JEAN III (DUCAS-VATACE), empereur à Nicée, tandis que les Latins occupoient le trône impérial de Constantinople, étoit né à Didimotèque en Thrace, et sortoit de la famille impériale des Ducas. I avoit épousé Hélène, fille unique de Théodore Lascaris qui l'avoit désigné pour son successeur en 1222. Il régua glorieusement. Les Latins ne purent rien contre, et il fit tout contre eux. Il recula les

mieux réussir, il vécut toujours y avec frugalité. Ce prince sage disoit « que les dépenses d'un monarque étoient le sang de ses sujets; que son bien étoit le leur, et qu'il devoit l'employer pour eux. » Il mourut en 1255, à 62 ans. Sou attachement pour une jeune Allemande, à laquelle il accorda les mêmes houneurs qu'à son épouse, et qui lui fit commettre bien des injustices, ternit l'éclat de ses grandes qualités.

XLVII. JEAN IV (LASCARIS), fils de Théodore-le-Jeune, lui succéda

́au mois d'août 1259, à l'âge de six ans. Il fit son entrée, le 14 août 1261, dans Constantinople, qui avoit été reprise sur les Latins; mais le despote Michel Paléologue arracha le sceptre impérial à cet enfant, et lui fit crever les yeux le jour de Noël de la même année. Il le fit conduire ensuite en Bithynie où il traina une vie languissante jusqu'au temps d'Andronic II Paléologue, sous l'empire duquel il mourut.

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s'enfermer dans un monastère du Mont-Athos, et y vécut en philosophe. Ses sujets, dont il avoit été plutôt le père que le maître, le regrettèrent. A sa perfidie près, on ne peut que le louer : grand prince, bon politique, excellent général, joignant à ces qualités beaucoup d'esprit, il fit cependant une faute, en donnant une de ses filles à Orcan, sultan des Turcs: ce fut un prétexte pour ce prince de se saisir de tout ce que les Grecs possédoient encore en Asie, + XLVIII. JEAN V(CANTACUZÈNE), et de prendre plusieurs places en Euministre et favori d'Andronic Paléo- rope. Avant d'abdiquer, il avoit fait logue-le-Jeune, se servit de son pou- proclamer empereur Matthieu, son voir pour usurper l'empire. Ce prin- fils, que Jean Paléologue dépouilla ce lui ayant recommandé, en mou- de la dignité impériale. On a de rant, Jean et Emmanuel, ses deux Cantacuzène une Histoire de l'emfils, le perfide Cantacuzène se fit dé-pire d'Orient, depuis 1340, jusclarer empereur, en 1345, à la place qu'en 1354, écrite avec beaucoup de ses pupilles. Il entra à Constanti-d'élégance, mais peut-être avec trop nople les armes à la main, et força peu de vérité, du moins dans les le jeune Jean Paléologue à épouser événemens qui le regardent. Il y rapsa fille, et à lui laisser le titre d'em- pelle à tous propos ses services. Il pereur. Cet arrangement rétablit la fait parade d'éloquence dans de paix pour quelque temps. Les Gé- longs discours qu'il s'attribue, ou nois, qui formoient depuis long-qu'il met dans la bouche des autres. temps une république florissante, firent le siége de Constantinople en 1349, et remportèrent de grands avantages sur la flotte impériale. Cantacuzène leur offrit la paix, qu'ils acceptèrent. Si ce prince avoit tenu seul le sceptre, il auroit rendu de grands services à l'état: mais obligé de consulter son collègue, il ne pouvoit faire tout le bien qu'il auroit voulu. Les deux empereurs, pour comble d'adversité, se brouillèrent tout-à-fait, et prirent les armes l'un coutre l'autre. Cette guerre civile dura près de trois ans. Enfin la réunion se fit; mais Cantacuzène, craignant que la paix ne fût pas sincère, prit le parti de renoncer à la couronne. Il se fit apporter un habit de inoine dans le palais mème, et s'en revêtit en présence de toute la cour. Après avoir quitté les marques de la dignité impériale, il alla en 1355

Son Histoire, qui fait partie de la byzantine, a été imprimée au Louvre, en 1655, 3 vol. in-folio, et traduite quelques temps après par le président Cousin.

+XLIX. JEAN VI (PALÉOLOGUE), succéda à son père, Andronic-leJeune, en 1341, dans l'empire de Constantinople. Il n'eut d'abord que la qualité d'empereur, par l'usurpation de Jean Cantacuzène; mais l'usurpateur s'étant démis, il occupa seul le trône. (Voyez MATTHIEU, no II. ) Cantacuzène avoit su contenir ou réprimer les ennemis de l'état, tantôt par la force, tantôt par la douceur par des ménagemens, ou par des alliances. Mais dès la première année de sou abdication, en 1355, les Turcs se rendirent maîtres de la Chersonèse, et entrèrent dans la Thrace sans trouver aucune résis

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sur le trône en 1425, après la mort de son père Emmanuel, et ne fut pas plus heureux que lui. Les Turcs augmentèrent leurs anciennes conquêtes par de nouvelles victoires. Ils prirent Thessalonique l'an 1431, et Jean craignit avec raison que son empire ne fût bientôt leur proie. Il ne pouvoit espérer du secours que des Latins; c'est ce qui lui fit souhaiter l'union des Eglises grecque et latine. Le pape Eugène IV le sut, et lui envoya des légats pour le maintenir dans ce dessein, et lui faire savoir qu'il avoit indiqué un concile à Ferrare. Jean y vint luimême, l'an 1438, suivi de plusieurs prélats el princes grecs, et y fut reçu avec une magnificence extraordinaire. Le concile ayant été transféré à Florence à cause de la peste, l'union des Grecs et des Latins y fut conclue l'an 1459. En conséquence de cette union,le pape avoit promis à l'empe

tance. Paléologue, obligé de traiter | avec Amurat, leur empereur, en obtint une trève de quelques années, pendant laquelle il alla à Rome implorer le secours des princes d'Occident. Il passa par Venise, où plusieurs particuliers lui prêtèrent des sommes considérables. N'ayant pu rien obtenir des puissances de la chrétienté, il revint à Venise, où on le retint pour ses dettes. Manuel, son fils, le racheta. De retour à Constantinople, il eut à combattre un fils rebelle, Andronic, à qui il avoit laissé le gouvernement de l'état pendant son absence. Andronic, plein d'ambition et de cruauté, mit son père et ses frères en prison; ils n'en sortirent que deux ans après. Paléologue, qui n'aimoit que son repos, le jeu, la table, les femmes et la chasse, essuya bientôt d'autres disgraces. Bajazet, successeur d'Amurat, fit de nouvelles conquêtes sur l'empire. Paléologue songea à forti-reur, 1° d'entretenir tous les ans 300 fier Constantinople, dans la crainte qu'elle ne fût assiégée. Sous prétexte d'embellir la ville, il fit élever deux tours de marbre blanc, destinées à la défendre. Bajazet, ayant pénétré ses vues, ordonna à Paléologue de les abattre, et le menaça de faire crever les yeux à Manuel son fils, qu'il avoit en otage. L'empereur se vit obligé de démolir les tours; et le chagrin que lui causa cet affront le fit mourir peu de temps après, l'an 1390. L'empire, déjà très-affoibli, n'avoit pas alors plus d'étendue que le tiers de la France, encore, dans ce petit espace, les Turcs étoient maitres des principales villes. Il auroit fallu un héros pour soutenir le trône chancelant des Césars. Paléologue, souverain aussi négligent que foible, ne s'occupant que de plaisirs, mou-jours opiniâtre dans ses décisions, ne rut ruiné de débauches, bravé par voulut ni accéder an décret,ni admetses ennemis, et méprisé de ses sujets. tre aux fonctions ecclésiastiques ceux qui l'avoient signé. Bientôt on vit contre les partisans de l'union une conspiration générale du clergé, du

L. JEAN VII (PALÉOLOGUE), empereur de Constantinople, monta

soldats et deux galères pour la garde de la ville de Constantinople; 2° que les galères qui porteroient les pélerins jusqu'à Jérusalem iroient à Constantinople; 5° que quand l'empereur auroit besoin de vingt gaières pour six mois, ou de dix pour un an, le pape les lui fourniroit; 4° que s'il avoit besoin de troupes de terre, le pape solliciteroit fortement les princes chrétiens d'Occident de lui en fournir. Le décret d'union ne contenoit aucune erreur. Il ne changeoit rien dans la discipline des Grecs, il n'altéroit en rien la morale; on y reconnoissoit la primauté du pape. L'union procuroit d'ailleurs un secours de la plus grande importance pour l'empire de Constantinople. Cependant le clergé, tou

peuple, et sur-tout des moines, qui gouvernoient presque seuls les cousciences, et qui soulevèrent tous les citoyens, jusqu'à la plus vile populace. Ce soulèvement général engagea la plupart de ceux qui avoient été à Florence à se rétracter. On attaqua le concile tenu dans cette ville, et tout l'Orient condamna l'union qui s'y étoit faite. L'empereur voulut soutenir son ouvrage; on le menaça de l'excommunier s'il continuoit de protéger l'union, et de communiquer avec les Latins. Tel étoit l'état d'un successeur de Constantin-le-Grand. C'est au milieu de ces dissensions que Jean retourna en Orient. Il mourut le 31 octobre 1448, après un règne de 29 aus. Les chagrins que lui causèrent les agitations de son empire hàtèrent sa mort. Ce prince, sans aucune vertu militaire, opposa la politique pour unique arme, à ses ennemis, et il sut en faire usage. Voyez EUGÈNE IV.

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Navarre à venir à Rouen à la réception du duc de Normandie, le fit arrêter le 5 avril 1356. Cette détention réunit contre la France les armes de Philippe, frère du roi de Navarre, et celles d'Edouard III, roi d'Angleterre. Edouard, prince de Galles, fils du monarque anglais, connu sous le nom de Prince Noir, s'avança avec une armée redoutable, quoique petite, jusqu'à Poitiers, après avoir ravagé l'Auvergne, le Limousin et une partie du Poitou. Le roi Jean accourt à la tête d'un corps nombreux, l'atteint à Maupertuis à deux lieues de Poitiers, dans des vignes, d'où il ne pouvoit se sauver, et lui livre bataille, le 19 septembre 1356, malgré les offres que faisoit Edouard de rendre tout, et de renoncer à reprendre les armes pendant sept ans. Cette journée, connue sous le nom de Bataille de Poitiers, fut fatale au roi Jeau. Il fut entièrement défait avec une armée de plus de LI. JEAN, dit le Bon, fils de 40 mille hommes, quoique les AuPhilippe de Valois, roi de France, glais n'en eussent que 12 mille; la succéda à son père le 22 août 1350, discipline l'emporta sur la bravoure à 40 ans, et commença son règne par et sur le nombre. Les principaux faire couper la tête, sans aucune chevaliers de France périrent; le forme de justice, au comte d'Eu, reste prit la fuite. Le roi, blessé au connétable. Cette violence, au com- visage, fut fait prisonnier, avec meucement d'un règne, aliéna tous Philippe, un de ses fils, par un de les esprits, et causa en partie les ses sujets qu'il avoit bannis, et qui malheurs du roi. Charles d'Espa-servoit chez les ennemis. Le Prince gne de La Cerda qui avoit la Noir donna à souper au roi Jean charge du comte d'Eu, fut assassiné qui ne parut point abattu par son peu de temps après par le roi de Na- malheur. « Je comptois, dit-il à varre, Charles le Mauvais. Ce Edouard, vous donner à souper auprince étoit irrité de ce qu'on lui jourd'hui; mais la fortune en a disavoit donné le comté d'Angoulème, posé autrement, et a voulu que je qu'il demandoit pour la dot de sa soupasse à votre table. Quoique femme, fille du roi Jean. Ce dernier la journée, lui répondit fe vainmonarque s'en vengea en faisant queur, n'ait pas été heureuse pour trancher la tète à quatre seigneurs vous, vous avez pourtant lieu de amis du Navarrais. Des exécutions vous en applaudir, puisque vous y aussi barbares produisirent des caba- avez montré la plus grande valeur.» les qui mirent le royaume sur le Le prince Noir mena ses deux pribord du précipice. Charles, dauphin sonniers à Bordeaux et à Londres, de France, ayant invité le roi de où il les traita avec autant de po

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de hache, le 1er août 1558. On publie à l'instant la trahison et la mort du coupable; on égorge ses complices. Les Parisiens, touchés de repentir, envoient une députation au régent, pour le prier d'entrer dans la ville, où il est reçu avec acclamation. Un bourgeois lui dit néanmoins avec impudence : « Pardieu, sire, si l'on m'avoit cru, vous n'y seriez pas entré; mais on y fera peu pour vous. » Cet insolent alloit être puni, lorsque le dauphin

litesse que de respect. Lorsque Jean | gent qui avoit investi Paris, alloit arriva dans cette ville, Edouard y mettre le comble en livrant la avoit à sa cour les rois d'Ecosse et ville aux Anglais, lorsqu'il fut asde Chypre. Ce qui paroitra aujour-sommé par Jean Maillard d'un coup d'hui extraordinaire, c'est que le maire de Londres, simple marchand de vin, invita chez lui ces quatre princes, et les reçut avec une magnificence dont on n'a pas d'idée. Le roi de France fit paroìtre autant de courage que de résignation pendant sa prison. Edouard lui ayant offert sa liberté à condition qu'il feroit hommage du royaume de France, comme relevant de celui d'Angleterre, il lui fit une réponse aussi ferme que noble : « Les droits de ma couronne, lui dit-il, sont ina-arrêta le coup, en répondant froiliénables. J'ai reçu de mes aïeux un dement: « On ne vous auroit pas royaume libre ; je laisserai un royau- cru, beau sire. » Une amnistie gé me libre à mes descendaus. Le sort nérale, dont les plus séditieux fudes combats a pu disposer de ma rent exceptés, affoiblit beaucoup l'espersonne, mais non des droits sa- prit de révolte. Dans ces convulcrés de la royauté. » La prison du sions de l'état, Charles de Navarre roi fut dans Paris le signal de la aspiroit à la couronne. Le dauphin guerre civile. Le dauphin, déclaré et lui s'étoient fait une guerre sanrégent du royaume, le voit presque glaute, qui ne finit que par une entièrement révolté contre lui. Il paix simulée. Enfin, le roi Jean est obligé de rappeler ce même roi sortit de sa prison de Londres. La de Navarre qu'il avoit fait empri- paix fut conclue à Brétigni en 1360: sonner. C'étoit déchainer sou enne- Edouard exigea pour la rançon de mi. Le Navarrais n'arrive à Paris son prisonnier environ trois milque pour attiser le feu de la dis- lions d'écus d'or, le Poitou, la Saincorde. Marcel, prévôt des marprévôt des mar-tonge, l'Agenois, le Périgord, le chands, à la tête d'une faction de Limousiu, le Querci, l'Angoumois paysans appelée la Jacquerie, fait et le Rouergue. La France s'épuisa. massacrer Robert de Clermont, ma- On fut obligé de rappeler les juifs, réchal de Normandie, et Jean de et de leur vendre le droit de vivre et Conflans, maréchal de Champagne, de commercer. Le roi Jean compta en présence et dans la chambre 600 mille écus d'or pour le premier même du dauphin. Les factieux s'at-paiement; mais n'ayant pas de quoi troupent de tous côtés; et, dans cette confusion, ils se jettent sur tous les gentilshommes qu'ils rencontrent. Ils portent leur fureur brutale jusqu'à faire rôtir un seigneur dans son chateau, et à contraindre sa fille et sa femme de manger la chair de leur époux et de leur père. Marcel, dans la crainte d'être puni de tous ses crimes par le ré

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payer le reste de sa rançon, il retourna se mettre en otage à Londres, et y mourut le 8 avril 1364. On dit malignement dans le temps, et on l'a répété depuis, que son amour pour la belle comtesse de Salisbury fut le principal motif de son retour en Angleterre. C'est ainsi qu'on ternit, par des motifs ridicules, les actions les plus louables...

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