Le Comte de Valmont: ou les égaremens de la raison, Volume 3Moutard, 1792 - 14 pages |
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affez ainfi auffi autorité avoient avoit ayent befoin bonheur c'eft c'eſt caufe ceffe cher Valmont chofes Chré Chriftianifme cœur Comte de Valmont conferver confidère confolation défirs Dieu divine effentiel efprit Emilie enfans eſt étoient étoit facré fage fageffe fainte falut fans fauffe fecond fecours fecret fecte fein felon fenfible fens fentimens fentiment feroit fervir feul fiècle fimple fociété foible foibleffe foin foit fon fils fon père font force foulagement fource fous fouvent fuis fuite fuiv fujets fyftême hommes ieux inftruit Jéfus Jésus-Chrift jufqu'à jufte l'autorité l'efprit l'Eglife l'homme laiffe Laufane LETTRE loix ment mœurs monde mort n'eft n'eſt nature néceffaire néceffité note paffer paffions penfer perfonne peuple Philofophes piété plufieurs préfent prefque prince puiffance puiffe raifon reconnoiffance refpect refte Religion Chrétienne rien Rouffeau s'eft ſes ſuiv tems Tertullien tion trifte vérité vertu Veymur vrai ככ כל دو رو
Popular passages
Page 334 - Que ne puis-je vous donner mon expérience 1 que ne puis-je vous faire voir l'ennui qui dévore les grands, et la peine qu'ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu'on aurait peine à imaginer, et qu'il n'ya que le secours de Dieu qui m'empêche d'y succomber?
Page 11 - Gardez-vous donc de confondre le nom sacré de l'honneur avec ce préjugé féroce qui met toutes les vertus à la pointe d'une épée , et n'est propre qu'à faire de braves scélérats.
Page 176 - ... les mains sur une échelle. Le commandeur, armé d'un fouet de poste, leur donne sur le derrière nu cinquante, cent, et jusqu'à deux cents coups. Chaque coup enlève une portion de la peau. Ensuite on détache le misérable tout sanglant ; on lui met au cou un collier de fer à trois pointes, et on le ramène au travail. Il y en a qui sont plus d'un mois avant d'être en état de s'asseoir. Les femmes sont punies de la même manière.
Page 172 - Pendant que les princes mahométans donnent sans cesse la mort ou la reçoivent, la religion, chez les chrétiens, rend les princes moins timides, et par conséquent moins cruels.
Page 172 - Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 178 - MBA.YLE , après avoir infulté tou• tes les religions , flétrit la religion Chrétienne : il ofe avancer que de véritables Chrétiens ne formeroient pas un état qui pût fubfifter. Pourquoi non ? Ce feroient des citoyens infiniment éclairés fur leurs devoirs , & qui auroient un très-grand zèle pour les . remplir , ils fentiroient...
Page 138 - Penser peu, parler de tout, ne douter de rien , n'habiter que les dehors de son âme, et ne cultiver que la superficie de son esprit; s'exprimer heureusement; avoir un tour d'imagination agréable, une conversation légère et délicate...
Page 334 - Que ne puis-je vous donner jj mon expérience ! Que ne puis-je vous faire » voir l'ennui qui dévore les Grands , & la » peine qu'ils ont à remplir leurs journées !
Page 172 - C'eft la Religion Chrétienne qui, malgré la grandeur de l'Empire & le vice du climat , a empêché le defpotifme de s'établir en Ethiopie, & a porté au milieu de l'Afrique les mœurs de l'Europe & fes Loix.
Page 11 - ... devoirs. Si les peuples les plus éclairés, les plus braves, les plus vertueux de la terre n'ont point connu le duel, je dis qu'il n'est pas une institution de l'honneur, mais une mode affreuse et barbare, digne de sa féroce origine.