Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon sur le siècle de Louis XIV et la régence, Volume 13L. Hachette et cie, 1858 - France |
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Common terms and phrases
affaires Albéroni ambassadeur avoient avoit bataille Beauvilliers Bouillon cabale capitaine des gardes caractère cardinal de Noailles cardinal Dubois chambre Chamillart charge Chartres Chevreuse comte conduite conseil de régence cour d'Angleterre d'Espagne d'Etat dame déclare demande devient donne duc d'Orléans duc de Bourgogne duc de Noailles duc de Saint-Simon duc et pair duchesse de Berry duchesse de Bourgogne envoyé épouse Espagne esprit étoit évêque femme fille fils aîné Flandre frère gouvernement gouverneur Hollande jésuites l'armée l'empereur l'évêque Lauzun lettre lieutenant général Lorraine Louvois Madrid maison maître mande maréchal de Villeroy mari mariage Marly ment Meudon meurt Mgr le duc Mlle Mme de Maintenon Mme de Montespan Mme de Saint-Simon Mme la duchesse Monseigneur mort n'avoit n'étoit nommé obtient pagne pape parlement passe pension premier président princes du sang princesse des Ursins Puyguilhem reçoit ordre régent reine retire Rome secret sœur suiv tion traité troupes Vendôme Versailles
Popular passages
Page 101 - J'ai senti ces défauts ; je n'ai pu les éviter, emporté toujours par la matière, et peu attentif à la manière de la rendre, sinon pour la bien expliquer.
Page 188 - Cette grande et sublime maxime, que les rois sont faits pour les peuples et non les peuples pour les rois...
Page 86 - Voyant que personne ne répondoit, elle appuya comme elle put ce pauvre prince sur les deux bras contigus des deux fauteuils, courut dans le grand cabinet, dans la chambre, dans les antichambres sans trouver qui que ce soit, enfin dans la cour et dans la galerie basse.
Page 100 - ... à ses prétentions, à ses chimères, et rien de tout cela ne peut souffrir la moindre contradiction. On n'est ami de la vérité qu'autant qu'elle favorise, et elle favorise peu de toutes ces choses-là. Ceux dont on dit du bien n'en savent nul gré, la vérité l'exigeoit.
Page 61 - J'en fus effrayé. Je vis un homme la tête basse, d'un rouge pourpre, avec un air hébété, qui ne me vit seulement pas approcher. Ses gens le lui dirent. Il tourna la tête lentement vers moi sans presque la lever, et me demanda d'une langue épaisse ce qui m'amenait. Je le lui dis.
Page 71 - Mme de Monaco à demi couchée , une main renversée par terre. Lauzun se met en galanterie avec les dames , et tourne si bien qu'il appuie son talon dans le creux de la main de Mme de Monaco , y fait la pirouette et s'en va. Mme de Monaco eut la force de ne point crier et de s'en taire.
Page 54 - Conflans pour expliquer qu'elle ne demandait rien ; mais à ce mot le cardinal lui saisit les deux pointes des épaules, la revire, la pousse du poing par le dos, et : « Allez à tous les diables, dit-il, et me laissez en repos. » Elle pensa tomber toute plate, et s'enfuit...
Page 86 - J'en fus vivement touché, mais nullement surpris : je m'y attendois, comme on a vu, depuis longtemps. Je pétille après ma voiture, qui me fit attendre par l'éloignement du château neuf aux écuries; je me jette dedans, et m'en vais tant que je puis. A la porte du parc, autre courrier du marquis de Ruffecqui m'arrête, et qui m'apprend que c'en est fait.
Page 103 - Dieu bénir singulièrement tout le cours de nostre mariage, qui a fait de moy tant qu'il a duré, l'homme le plus heureux, goustant sans cesse l'inestimable prix de cette Perle unique, qui réunissant tout ce qu'il est possible d'aimable et d'estimable avec le don du plus excellent conseil, sans jamais la plus légère complaisance en elle mesme, ressembla si bien a la femme forte décrite par le S.