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cette Société, qui, présidée d'abord par Chaptal, puis par MM. Thenard et Dumas, exerce une si grande influence sur notre industrie nationale; de cette réunion, qui depuis sa création a décerné aux industriels pour plus de 500,000 francs de prix ou de médailles; de cette association qui va chercher dans les ateliers les ouvriers qui ont une bonne conduite pour leur

Hennequin, secrétaire du conseil général d'agriculture, arts
Huzard, membre de l'Institut. Journu-Aubert, sé-

nique.
et commerce.
nateur.

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Lasteyrie, membre de la Société d'agriculture du départe

ment de la Seine. · Laville-Leroux, sénateur. teur des douanes. — Mérimée, peintre.

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Magnien, administra

Molard aîné, démonstrateur

au Conservatoire des arts et métiers. Monge (Gaspard), membre de l'Institut, sénateur. Montgolfier, démonstrateur au Conservatoire

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des arts et métiers. Montmorency (Mathieu), administrateur des Sourds-Muets et des Quinze-Vingts (secrétaire adjoint de la Société). Parmentier, membre de l'Institut. Pastoret, membre du Conseil d'administration des hospices (censeur de la Société), Périer, membr c de l'institut. Périer (Scipion), membre du Conseil général d'agricul

ture, arts et commerce.

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Pernon (Camille). Perregaux, sénateur, président de la banque de France. Petit, membre du Conseil général du département de la Seine. -Pictet-Diodati, membre du Corps législatif. — Prony, membre de l'Institut, directeur de l'école des ponts et chaussées. Récamier, banquier. - Regnaud (de Saint-Jean-d'Angely), conseiller d'Etat. Richard d'Aubigny. - Rouillé de l'Étang, membre

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du Conseil général du département de la Seine. Saint-Aubin, tribun. -Savoye-Rollin, tribun. Sers, sénateur. - Silvestre, secrétaire de la Société d'agriculture du département de la Seine. - Swediaur, médecin. Ternaux aîné, manufacturier. - Teissier, membre de l'Institut. Vauquelin, membre de l'Institut et du conseil des mines. membre du Conseil général d'agriculture, arts et commerce, membre du Conseil général d'agriculture et commerce. Yvart, cultivateur et membre de la Société d'agriculture du département de la Seine.

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Bouriat a fait partie du comité des arts économiques de la Société depuis 1802.

donner des récompenses destinées à entretenir dans les classes ouvrières l'amour de l'ordre et du travail.

Pendant plus de trente années, nous avons vu notre vénérable collègue, qui faisait partie du comité des arts économiques, assister aux séances de la Société, prendre part à ses travaux, enfin faire des rapports qui ont été imprimés dans le bulletin de la Société (1).

(1) Les principaux travaux faits à la Société d'encouragement par Bouriat sont les suivants : 1o Un rapport sur les fourneaux économiques de M. Seauve (1803, p. 80); 2° une notice sur la construction des fourneaux économiques (1804, p. 14); 30 une description d'un fourneau po-、 tager (1806, p. 145); 4° un rapport sur un mémoire de M. Isengard relatif à quelques propriétés de l'hypnum cryspum (mousse propre à la fabrication économique des matelas) (1808, p. 15); 5o un rapport sur la cuisinepoêle de MM. Mella (1808, p. 184); 6° des rapports sur les substances animales et végétales conservées d'après le procédé d'Appert (1809, p. 109) (1819, p. 88) 1824, p. 342); 7° un rapport sur une cheminée présentée par M. Mella (1809, p. 343); 8° un rapport sur la cuisine pour les vaisseaux, par M. Lelouis (1810, p. 183); 9° un rapport sur la fécule de pomme de terre préparée par M. Chauveau (1811, p. 15); — 10° un rapport sur les fourneaux de M. Remy (1811, p. 274); 11° un rapport sur un mémoire adressé à la Société, par M. le comte Roederer, relatif à l'extraction du sucre des raisins rouges des bords du Rhin (1811, p. 283); 12o un rapport sur la veilleuse et la lampe présentées par M. Damouceau (1812, p. 121); 13° un rapport sur les mémoires adressés au concours, pour le prix sur la salaison des viandes (1812, p. 287), 14o un rap port sur la fabrication, dans le grand duché de Berg, du sirop de sucre d'amidon et de pommes de terre (1813, p. 14); 15° un rapport sur la purification du tartrate acidule de potasse par M. Maria (1813, p. 162); 16° un rapport sur les dessins et appareils de chauffage, de M. Fournier (1813, P, 288); 17o un rapport sur le sirop de pommes de terre, de M. Flash off (1814, p. 15); 18° un rapport sur le sucre d'amidon et de pommes de terre, de M. Thorin (1814, p. 16); 19° une notice sur les substances alimentaires conservées, par M. Appert (1814, p. 218); 20° des observations sur la méthode de fumer les viandes (1815, p. 163); 21° un rapport sur un

La douceur du caractère de Bouriat, son aménité, sa bienveillance, le faisaient estimer et chérir de tous ses collègues.

Bouriat, qui aimait à faire le bien, était encor e l'un des fon

poële et fourneau cuisine de M. Picard (1815, p. 190); 22o un rapport sur la cheminée grotte de M. de la Chabeaussière, (1816, p. 6); 23° un rapport sur la cheminée de Bruynes (1816, p. 112); 24° une notiče explicative (programme) du prix pour la conservation des viandes (1816); 25° plusieurs rapports sur les mémoires adressés au concours sur la question de la conservation des viandes (1817, p. 210, (1819. p. 548); 26o un rapport sur la dessiccation des viandes. par M. Rejoux (1818, p, 157) (1820, p. 270); 27° un rapport sur la fábrication de la farine de pommes de terre, par M. Grillon de Villeclair (1818, p. 246); 28° un rapport sur les fosses mobiles et inodores, de M. Cazeneuve (1819, p. 55); 29 deux rapports sur les procédés à mettre en pratique pour reconnaître la falsification des huiles d'olives par les huiles de graines, par M. Poutet (1819, p. 255) (1820, p. 167), 30' un rapport sur la pâte de M. Pradier pour faire couper les rasoirs (1821, p. 13); 31° un rapport sur la fabrication des chapeaux d'osisr, par M. Debernardière (1822, p. 249); 32° un rapport sur la marmite évasinoptique, de M. Fortin (1822, p. 280); 33° un rapport sur les tuyaux de cheminée, de M. Gourlier (1824, p. 173); 34° un rapport sur les cheminées, dites parisiennes, de M. Lhomond (1815, p. 14); 35° un rapport sur les bassinoires dites sanitaires, de M. Delbœuf (1826, p. 17); 36° un rapport sur un poêle en fonte de fer à circulation d'air chaud, par M. Fortier (1826, p. 305); 37° un rapport sur les matelas élastiques, de M. Molinard (1827, p. 56); 38° un rapport sur la fonte du suif, par M. Delanel (1830, p. 23); 39° un rapport sur des échantillons de bois conservés, par M. de Marolles (1830, p. 118); 40° un rapport sur un vase en bois offert à la Société par M. le baron Coquebert de Montbray (1830, p. 132 et 227); 41o un rapport sur un mémoire de M. Ap-. pert, sur la nécessité d'employer des vases solides pour la conservation des substances alimentaires (1830, p. 175); 42o un rapport sur un appareil culinaire, présenté par M. Laroche (1830, p, 230); 43. un rapport sur un calefacteur militaire de M. Lemare (1831, p, 175); 44o rapport sur appareil pour chauffer l'intérieur des voitures, par M. Laignel (1831, p. 360), 45o un rapport sur un ouvrage intitulé: le Livre de tous les ménages, ou l'art de conserver les substances alimentaires, par M. Ap

un

dateurs de la Société philanthropique, de cette association éminemment utile, dont le but est de mettre en pratique tout ce qui peut concourir à soulager les besoins du pauvre et à lui préparer des ressources pour l'avenir; le zèle et l'assiduité de Bouriat lui avaient mérité la présidence du cinquième dispensaire.

Bouriat était aussi l'un des membres fondateurs de la Société pour l'instruction élémentaire, et l'un des créateurs de la première école d'enseignement mutuel qui fut ouverte rue SaintJean-de-Beauvais, école qui a eu tant de succès, et qui a servi de modèle à celles de la France et de l'étranger.

Bouriat a fait, dès l'origine, partie de la Société de géographie, dont les utiles travaux ont tant fait pour l'étude du globe.

Bouriat a encore été utile au pays en remplissant pendant vingt-huit ans dans le 10° arrondissement, les fonctions de membre du bureau de bienfaisance.

Bouriat, par ordonnance du 20 décembre 1820, fut nommé membre honoraire de l'Académie de médecine, avec Boudet oncle, Cadet de Vaux, Charlard, Bouillon-Lagrange et Cheradame. Plus tard, le 18 octobre 1829, il fut nommé membre titulaire : il a donc pendant 33 ans fait partie de cette savante compagnie.

Bouriat, qui était l'un des fondateurs de la Société d'encou

pert (1831, p. 470); 46° un rapport sur le concours pour l'établissement de sucreries de betteraves sur des exploitations rurales (1831, p. 586); 48° note sur un appareil pour réduire la pomme de terre en gruau (1833, p. 25); 49° un rapport sur l'appareil de M. Lépine, pour chauffer l'intérieur des voitures (1834, p. 114 et 243); 50° un rapport sur les procédés de tannage des peaux de lapin et de chat, de M. Renou (1836, p. 216); 54° un rapport sur un appareil de M. Delacoux pour torréfier et infuser le café (1837, p. 449); 52° un rapport sur la lampe à couronne de M. Charbonnière (1838, p. 430); 53° un rapport sur le café indigène de M. Demouy-Périn (1839, p. 380).

ragement, des Sociétés philanthropique et de l'instruction élémentaire, s'était laissé oublier; il n'avait pas fait valoir les titres qu'il avait à une distinction qui, en France, est accordée à ceux qui font progresser l'industrie, à ceux qui honorent le pays; mais cet oubli fut réparé, et en 1850, sur la proposition de MM. Dumas et Boulay de la Meurthe, il fut nommé membre de la Légion-d'Honneur.

Bouriat, déjà affaibli par l'âge, vivait le plus habituellement à sa campagne de Villeneuve-Saint-Georges (Seine-et-Oise). Quoiqu'il eût besoin de repos, il avait encore eu le courage d'accepter le titre de maire et de remplir une de ces fonctions non rétribuées, où l'homme sage, ferme, indépendant peut rendre d'immenses services à ses concitoyens et au pays.

Bouriat était un de ces hommes, et la commune de Villeneuve-Saint-Georges regrettera pendant longtemps celui qui pendant douze années fut chargé de représenter et de défendre ses intérêts.

La vie de notre vénérable collègue, comme vous le voyez, ne présente aucun de ces faits brillants qui font retentir le nom d'un homme, mais elle a été constamment consacrée à la science et à tout ce qui peut pratiquement conduire au soulagement de la misère et à l'amélioration des classes pauvres et ouvrières.

Le nom de M. Bouriat ne s'éteindra pas; ce vénérable patriarche laisse un fils et des petits-fils qui perpétueront, nous en sommes convaincu, le nom honorable qui leur a été transmis par leur père et grand-père.

TRIBUNAUX.

EXERCICE ILLÉGAL DE LA MÉDECINE ET DE LA PHARMACIE. La jeune Louise K..., âgée de huit ans, fille de la femme

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