Mémoires de l'Académie des sciences, agriculture, commerce, belles-lettres et arts du département de la Somme [afterw.] des sciences, belles-lettres et art d'Amiens [afterw.] des sciences, des lettres et des arts d'Amiens, 1835-

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Page 70 - Je lui veux peindre non seulement l'univers visible, mais l'immensité qu'on peut concevoir de la nature dans l'enceinte de ce raccourci d'atome; qu'il y voie une infinité d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible...
Page 212 - Nous avons dérogé et dérogeons par ces mêmes présentes ; car tel est notre plaisir ; et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours. Nous avons fait mettre notre scel à cesdites présentes.
Page 102 - Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans Gémissant et courbé marchait à pas pesants, Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée. Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur, II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page 289 - Mémoires de l'Académie des sciences, belleslettres, arts, agriculture et commerce du département de la Somme, 2e série, tome 4.
Page 12 - Le Français , né malin , forma le vaudeville ; Agréable indiscret , qui , conduit par le chant , Passe de bouche en bouche, et s'accroît en marchant. La liberté française en ses vers se déploie; Cet enfant de plaisir veut naître dans la joie.
Page 69 - ... conceptions, et que le dernier objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre discours, il pensera peut-être que c'est là l'extrême petitesse de la nature. Je veux lui faire voir là dedans un abîme nouveau.
Page 102 - II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos. Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts, Le créancier, et la corvée Lui font d'un malheureux la peinture achevée. Il appelle la mort, elle vient sans tarder, Lui demande ce qu'il faut faire C'est, dit-il, afin de m'aider A recharger ce bois ; tu ne tarderas guère.
Page 212 - Paris, et à tous autres nos officiers et justiciers qu'il appartiendra que ces présentes ils ayent à faire...
Page 101 - Le dos chargé de bois, et le corps tout en eau , Un pauvre bûcheron , dans l'extrême vieillesse, Marchait en haletant de peine et de détresse. Enfin, las de souffrir, jetant là son fardeau , Plutôt que de s'en voir accablé de nouveau , II souhaite la Mort, et cent fois il l'appelle. La Mort vint à la fin : Que veux-tu? cria-t-elle. — Qui ? moi ! dit-il alors prompt à se corriger : Que tu m'aides à me charger.
Page 69 - Qu'est-ce qu'un homme dans l'infini? Mais pour lui présenter un autre prodige aussi étonnant, qu'il recherche dans ce qu'il connaît les choses les plus délicates. Qu'un ciron lui offre, dans la petitesse de son corps, des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ses jambes, du sang dans ses...

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