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Michel de Saint-Amour, écuyer, sieur de La Péreuse (Yonne?), dont elle était déjà veuve en 1636, année où fut rendu, à son profit, un jugement du Parlement de Paris du 5 juillet, contre Claude de Chobillon, veuve d'Henry de Marisy (Dossier de Marisy. Cabinet des titres, à la Bibliothèque nationale).

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Vente du 14 novembre 1379, faite sous le scel de la prévôté de Troyes, devant Jean de Doulevant et Jean d'Arras, notaires jurés en la prévôté, par Jacquinot d'Arras, bourgeois de Troyes, à Thomas de Marisi (sic), demeurant à Brienne, d'une grange et de diverses pièces de terre, sises à Pel-et-Der, moyennant 30 francs d'or du coin du Roi. Parchemin. Suscription de Regnaut Gonbaut, garde du scel de la prévôté de Troyes.

2.

(A M. de La Rupelle).

* Contrat de mariage du 29 décembre 1439, passé devant Pierre Drouot et Thibault Perrignon, clercs, notaires

(a) Annuaire de l'Aube, 1848.

jurés établis en la prévôté de Troyes, entre Symonnet de Marisy, écuyer, demeurant à Brienne, et Marguerite la Héraulde, veuve de Sansonnet de Valentigny, demeurant à Troyes.

Suscription d'Antoine Guerry, écuyer, prévôt de Troyes et garde du scel de la prévôté.

Parchemin. Signé : Drouot, Pérignon.

3.

* Sentence du 14 mars 1447, rendue par Oudart Griviau (Griveau), licencié ès-lois, lieutenant- général de noble homme Guillaume Bellier, seigneur de Cherelles, maître d'hôtel du Roi et son bailli à Troyes, au profit de Simonet de Marisy et Catherine la folle mariée, sa femme, veuve de Perrot le Beuf, demeurant à Troyes, défendeurs, contre le procureur du Roi au bailliage, qui avait pris en main la cause du collecteur des jurées.

Les défendeurs, pour obtenir l'exemption du droit de jurée, ont démontré qu'ils étaient nobles, savoir:

En ce qui concerne Simonet de Marisy, comme descendant, par les femmes, de la famille de Verdun, qui était noble; Guillaume de Verdun, écuyer, seigneur de la Cour, Laines-Viez et La Tombe; Guy de Verdun, écuyer, seigneur de Rosson, mouvant en fief du Roi; Hugues de Verdun, seigneur de Magnicourt et Bouilly, en partie; Julienne de Verdun; et Guillemette de Verdun, jadis demeurant à Troyes, mariée à feu Guillaume des Molins, dit Garnier, tous frères et sœurs. Jeannette des Molins, leur fille, a épousé Jean de Guignonville, écuyer, gruyer de Champagne et Brie, qui en eut plusieurs enfants, entre autres Henriette de Guignonville, femme de Pierre de Marisy, jadis demeurant « à Brene-le-Chastel, ou bailliage de Chaumont en Champaigne ; » de ce mariage naquirent Giles de Marisy et Simonot, défendeur.

En outre, pour prouver que ses prédécesseurs n'ont pas cessé de jouir des priviléges de noblesse, Simonnet de Marisy expose que Jean de Guignonville et Jeannette des Molins étaient seigneurs de Charley « en la paroisse de SaincteMore-lez-Troies,» seigneurie mouvante en fief noble, comprenant haute, moyenne et basse justice; après leur mort, la seigneurie échut à Jean de Guignonville, leur fils; après le décès de ce dernier ou de ses enfants, qui moururent sans hoirs, elle advint à Henriette de Guignonville, sa sœur, mère de Giles et Simonnet de Marisy, et fut attribuée à Giles par partage; après le décès de Giles, elle appartint à Jeannette, sa fille mineure « qui la tient encore. >>

Enfin, Simonnet de Marisy, défendeur, a épousé Jeannette Poguin, fille de feu M° Jean Poguin, laquelle mourut laissant plusieurs enfants de cette union; en qualité de noble, Simonnet eut tous les biens meubles qui avaient été communs avec la défunte ; il a épousé ensuite Marguerite la Héraulde, après le décès de laquelle il a, en la même qualité, conservé tous les biens meubles, à l'exclusion des héritiers de sa femme.

Quant à Catherine la folle mariée, elle est fille de Guillaume le fol marié et de demoiselle Emeline, tous deux notoirement réputés nobles à Châlons.

Parchemin. Signé sur le replis: Colet.

4.

*Lettres royales du 6 mars 1648, données à Amboise par Louis XI, à Guillemette, femme de Jean de Marisy, la maintenant dans les priviléges des monnayeurs du serment de France, de la Monnaie de Troyes, quoiqu'elle fût seulement « fille yssue de seconde fille de monnayeur, » ce qui lui était objecté par les monnayeurs de la Monnaie de Troyes.

Vidimus du 14 juillet 1470, d'Arnoul Housse, notaire et secrétaire du Roi, prévôt et garde du scel de la prévôté de

Troyes. Lesdites lettres expédiées par Félix Bareton et Jean Jeuffroy, notaires jurés en la prévôté.

Parchemin. Signé : Bareton et Jeuffroy..

5.

* Certificat délivré à Troyes, le 6 décembre 1472, par Louis de Laval, seigneur de Châtillon, grand maître et général des eaux et forêts du royaume, lieutenant-général pour le Roi et gouverneur de Champagne, constatant que Jean de Marisy, demeurant à Troyes, a fourni pour le Roi, pendant ladite année 1472 et celle de 1471 « un suffisant >> habillement et nombre de gens, avec six chevaulx, » et que, pour ce motif, il doit être conservé dans tous ses droits de franchise et de noblesse.

Parchemin. Signé : Loys de Laual.

Le mauvais état de cette pièce ne permet pas de la déchiffrer complètement. Une note plus récente, mise au dos, nous apprend que cette fourniture était faite pour la compagnie de M. de Nevers (le duc de Bourbon).

Autre certificat du même, que Jean de Marisy a servi l'année 1477. (Note manuscrite non signée.)

6.

*Partage du lundi 6 août 1492, fait en la Cour du bailliage de Troyes, devant Simon Liboron, licencié ès-lois, lieutenant du bailli de Troyes, entre François de Marisy, écuyer, sieur de Cervel; Jacques de Marisy, écuyer, demeurant à Troyes; Louis de Marisy, écuyer, seigneur direct de Doches, et Jean de Marisy, écuyer, tuteur et curateur de Guiot de Marisy, son fils mineur, issu, avec ses autres enfants sus-nommés, de son mariage avec feue Guillemette Phelipe, sa femme,

En présence de Jean Luillier, lieutenant civil en la prévôté et vicomté de Paris; Antoine Huyart, licencié ès-lois;

Henry du Premierfait, Jean Chatonru, Michel de Pleurre, Thibault Chatonru, Jean du Val, Jeuffroy-Larconnier, Nicolas Hennequin et Jean Dalichamp, tous parents et amis << charnelz ou afins » desdites parties,

De divers biens dépendant de la succession de Jacques Phelipe, seigneur de Bligny, leur oncle, et ce, tant comme héritiers en partie dudit sieur Philippe que comme ayant les droits de feu M° Symon de Marisy, leur frère, conseiller du Roi au Trésor à Paris; sur tous lesquels biens demoiselle Marguerite Dorigny, veuve du défunt, avait un droit de douaire, ainsi que sur d'autres biens échus à Jean Luillier et autres enfants d'Arnault Luillier.

Il est échu entr'autres choses :

A Jean de Marisy et à son fils mineur : la terre, justice (haute, moyenne et basse) et seigneurie de Champigny-surAube, estimée 1,800 livres tournois; à François et Jacques de Marisy, indivisément, le quart des seigneuries de Bligny, Meurville, Bavon et Pousson, estimé, avec divers héritages situés sur les finages de Spoy, Couvignons et lieux voisins, 1,800 livres.

Les biens partagés s'élèvent à une estimation totale de 6,390 livres tournois.

Parchemin. Signé : de Corberon.

7.

Reconnaissance d'hypothèque, du 8 mars 1541, pour 30 sous de rente foncière et 20 deniers de censive grevant une maison, sise à Troyes, rue du Bourg-Neuf, possédée par Jacques de Marisy, sieur de Charley (Archives départementales, G. 1115).

8.

* Sentence rendue le mardi 16 avril 1549 (n. st.), par les élus en l'Election de Troyes, sur le fait des aides ordonnés

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