Page images
PDF
EPUB

Pièces attribuées à Philippe Thomassin et sur lesquelles

les renseignements font défaut.

Assomption.

D'après Augustin Carache.

Cité par Nagler.

Sainte Famille.

De Jules (Pipi) Romain.

D'après l'original du palais Pitti de Florence.

Cité par Nagler.

J.-Christ présentant les âmes des élus à son père.

Cette estampe serait signée I. T. (Jean Turpin.)

Cité par Nagler.

L'Enfer du Dante.

D'après Bernard Pocetti.

4 feuilles.

Cité par Gori Gandellini.

Quinze Vertus et Vices.

D'après H. Goltzius.

Cité par Gori Gandellini.

Les Arts libéraux.

D'après Martin de Voss.

Cité par Gori Gandellini.

Les quatre heures du jour.

D'après H. Goltzius.

Cité par Gori Gandellini.

Constantin vainqueur de Maxence.

D'après Raphaël Sanzio.

Cité par Nagler.

Les Sarrazins à Ostie.

D'après Raphaël Sanzio.

Cité par Nagler.

Une armée en fuite.

D'après Zuccaro.

Cité par Nagler.

NOTE

SUR LES MESURES PRISES

POUR LA

CONSERVATION DES MANUSCRITS

DANS LE DIOCÈSE DE TROYES

du XI' au XVIII' siècle

PAR M. L'ABBÉ LALORE

Professeur de Théologie au Grand-Séminaire de Troyes
Membre résidant.

Tout le monde sait le prix qu'on attachait autrefois à un manuscrit.

Dans les monastères (1) on employait les calligraphes les plus intelligents et les plus habiles pour transcrire les auteurs païens, les chroniques, les cartulaires, les ouvrages des Pères, les décrets des conciles, les vies des Saints, la Bible et les livres liturgiques. Pour ces derniers manuscrits, les Capitulaires réglaient même les conditions de la transcription et prescrivaient une révision officielle dont le but était de garantir la pureté et l'authenticité des textes (2).

(1) Il faut remarquer que, dans les monastères de l'ordre de Citeaux, aux termes des statuts et règlements de l'ordre, les manuscrits devaient être écrits sans frais de calligraphie, avec la simplicité qui excluait les ornements et décorations.

(2) Baluze, Capitularia, t. I, col. 203; 237 C. LXX; col. 569 C. XXVIII; col. 714 C. LXVIII; col. 724 C. ci; et t. II, Nota, col. 11551162. Ibid. T. I, col. 992 C. CCCLXXVIII.

Sans parler de ces manuscrits que la matière et l'art rendent inappréciables, chefs-d'œuvre de calligraphie et de peinture, sur vélin, au fonds de pourpre ou d'azur, aux lettres historiées, aux rinceaux gracieux, aux riches encadrements, variant à chaque page, dont le prix est encore rehaussé par des reliures d'un travail exquis, en ivoire sculpté, en argent ou en vermeil repoussé ou ciselé, avec des émaux et des pierres précieuses, nous disons qu'un manuscrit, même ordinaire au point de vue de l'exécution matérielle, avait de la valeur. En preuve, nous citerons un bréviaire troyen écrit en 1433, c'est-à-dire à une époque où les manuscrits liturgiques se trouvent facilement, parce que les copistes sont nombreux, et qu'il existe déjà à Troyes des libraires dont l'industrie est encouragée par les ecclésiastiques (1). L'écriture de ce volume est pleine d'abréviations, rapide et négligée, le parchemin est de second choix, les lettres peintes sont rares : nous jugeons ce bréviaire d'après ceux qui ont été écrits dans nos contrées à la même époque. Il appartenait à Robert Plumey, prêtre, receveur du château épiscopal d'Aix-enOthe. Après l'incendie du château, le mardi avant l'Assomption, 11 août 1433, et après le pillage par les Anglais, Robert Plumey donne à l'évêque de Troyes un état des pertes qu'il a subies, et où on voit figurer un bréviaire tout neuf qui avait coûté xx escus d'or, monnaie du temps. Or, à cette époque, d'après les Tables de M. Leber, l'écu vaut 1 l. 2 s. 6 d. La livre vaut 7 f. 76 c. le sou vaut 38c.les 6 deniers valent 19 c.; c'est au total 174 f. 20 c. Ce petit volume coûtait donc cher.

On comprendra maintenant le cri de douleur et d'indi

(1) Le 2 mars 1473 (v. st.), le Chapitre de la cathédrale consent à ce que quidam Guignard, librarius et scriptor habeat ad vitam quamdam domum ante ecclesiam S. Urbani, que pertinet ad opus vicariorum. (Archiv. de l'Aube. G. 1276, fol. 430 v°.)

« PreviousContinue »