Médecine de l'esprit: où l'on traite des dispositions ... qui, en conséquence de l'union de l'âme avec le corps, influent sur les opérations de l'esprit et des moyens de maintenir ces opérations dans un bon état, ou de les corriger lorsqu'elles sont viciées, Volume 1

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Ganeau, 1753 - Medicine, Psychosomatic - 395 pages
 

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Page 51 - Les mêmes chofes arrivent lorfque nous dormons ôc que nous rêvons -, ce qui montre que la volonté n'a pas toujours part à ces mouvemens. Suivant ces principes on rendra facilement raifon pourquoi un aveugle , ou un fourd de naiflance ne peuvent avoir , ou recevoir aucune idée de couleur , ou de fon , puifqu'ils font privés...
Page 76 - Quand nous comparons nos idées , la conscience que nous en avons nous les fait connaître comme étant les mêmes par les endroits que nous les considérons , ce que nous manifestons en liant ces idées par le mot est, ce qui s'appelle affirmer : ou bien elle nous les fait connaître comme n'étant pas les mêmes, ce que nous manifestons en les séparant par ces mots, n'est pas , ce qui s'appelle nier. Cette double opération est ce qu'on nomme juger. Il...
Page 234 - Ciceron au contraire , en ce qu'il eft diffus & étendu. On peut comparer ce premier , à caufe de la violence , de la rapidité , de la force, & de la véhémence avec laquelle il ravage, pour ainfi dire , & emporte tout , à une tempête & à un foudre.
Page 135 - fens dans les membres de mon » corps une autre loi qui combat » contre la loi de mon efprit , & qui » me rend captif fous la loi du péché » qui eft dans les membres de mon »> corps »>. j . J 'ai toute l'ardeur d'un aigle, j 'ai les ailes de la colombe.
Page 218 - C'eft-là que fe forment ces nations vaillantes, qui fortent de leur pays pour détruire les tyrans & les efclaves , & apprendre aux hommes que la nature les ayant fait égaux , la raifon n'a pu les rendre dépendans que pour leur bonheur.
Page 244 - ... & dans cette belle partie du monde la nature humaine fouffriroit, au moins pour un temps , les infultes qu'on lui fait dans les trois autres. CHAPITRE IX. Combien la nobleffe ejl portée à défendre le trône.
Page 45 - Proclus , plus fubtil , foutient la même opinion j mais il ajoute que l'homme a des idées éternelles & immuables , comme les idées géométriques, celles des propriétés numéraires & les axiomes , dont la vérité eft reconnue par tous les hommes & dans tous les ficelés.
Page 333 - Cette gayeté qu'il communique, cet oubli des chagrins qu'il procure, cette hardiefle qu'il infpire, ce génie vif & brillant qu'il donne, font autant de marques de fon excellence, pour difpofer l'ame à jouir de tous fes droits. Œ Homère, ce Chantre immor
Page 167 - ... apperçoit qu'ils nous ont été donnés pour nous avertir de ce qui peut être utile ou nuisible à la conservation de notre corps. S'il n'ya en nous qu'une substance purement spirituelle, de quelle utilité nous peuvent être nos differentes sensations ? ». 2.
Page 224 - Us ne peuvent poffeder audelïus de l'emploi de Soldat. Les animaux étrangers éprouvent un femblable changement : les Chevaux Arabes y deviennent plus beaux , mais moins vigoureux ; les Lions perdent de leur courage, les Lévriers y vont moins vîtes ; les Aigles & les Eperviers , y font moins forts.

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