Oeuvres de M. Gresset, Volume 2Libraires associés, 1805 |
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Page 69
... J'ai quitté la Norvége , et qu'un sort odieux A la Cour d'Edouard et me cache et m'enchaîne , Que de jours écoulés , jours perdus pour ma haîne ! L'Ecosse cependant élève en vain sa voix Vers ces bords où gémit la fille de ses Rois ...
... J'ai quitté la Norvége , et qu'un sort odieux A la Cour d'Edouard et me cache et m'enchaîne , Que de jours écoulés , jours perdus pour ma haîne ! L'Ecosse cependant élève en vain sa voix Vers ces bords où gémit la fille de ses Rois ...
Page 71
... J'ai pu , sans m'avilir , suspendre ma vengeance , La sacrifier même à l'espoir de la paix , Tandis qu'on m'a flattée , ainsi que mes sujets , Qu'Edouard , pour finir les malheurs de la guerre , Pour unir à jamais l'Ecosse et l ...
... J'ai pu , sans m'avilir , suspendre ma vengeance , La sacrifier même à l'espoir de la paix , Tandis qu'on m'a flattée , ainsi que mes sujets , Qu'Edouard , pour finir les malheurs de la guerre , Pour unir à jamais l'Ecosse et l ...
Page 72
... j'ai conduit mon dessein , Et , prête à l'achever , je puis t'instruire enfin : Ce Volfax , que tu vois le flatteur de son maître , Comblé de ses bienfaits , ce Volfax n'est qu'un traître , De Vorcestre , sur - tout , ennemi ténébreux ...
... j'ai conduit mon dessein , Et , prête à l'achever , je puis t'instruire enfin : Ce Volfax , que tu vois le flatteur de son maître , Comblé de ses bienfaits , ce Volfax n'est qu'un traître , De Vorcestre , sur - tout , ennemi ténébreux ...
Page 73
... J'ai fait plus par ses soins , j'ai nourri dans ces heux Du parti mécontent l'esprit séditieux : J'en dois tout espérer . Chez ce peuple intrépide . , Un projet n'admet point une lenteur timide ; Ce Peuple impunément n'est jamais ...
... J'ai fait plus par ses soins , j'ai nourri dans ces heux Du parti mécontent l'esprit séditieux : J'en dois tout espérer . Chez ce peuple intrépide . , Un projet n'admet point une lenteur timide ; Ce Peuple impunément n'est jamais ...
Page 74
... j'ai noirci ses vertus ; Encore un pas , enfin , nous ne le craignons plus ; Du progrès de mes soins l'Ecosse est informée : Paroissez , un instant vous y rend une armée . ALZONDE . D'une nouvelle ardeur enflammez Edouard ; Je vais tout ...
... j'ai noirci ses vertus ; Encore un pas , enfin , nous ne le craignons plus ; Du progrès de mes soins l'Ecosse est informée : Paroissez , un instant vous y rend une armée . ALZONDE . D'une nouvelle ardeur enflammez Edouard ; Je vais tout ...
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Common terms and phrases
affreux Aglaé aime allez ALZONDE Amant amour ARISTE ARONDE ARONDEL asyle bonheur C'étoit chant charmes cher Chloé Ciel Citoyens CLÉON cœur connoissez connoître craint crime crois cruel destin Dieux dois douleur DUMONT ÉDOUARD ÉDOUARD III enfin ennuyeux esprit êtes étoit EUGENIE FLORISE foibles foiblesse FRONTIN fuir fureur gens GÉRONTE GLASTON goût haine HAMILTON Héros heureux hymen ISMÈNE j'ai j'aime j'aurois j'en j'étois jamais Jéricho jour l'ame l'amitié l'amour l'esprit l'Harmonie l'horreur l'Univers laisse lieux LISETTE long-tems m'en Madame maître malheur mœurs monde Monsieur mort mortel Musique Norvége par-tout parler paroître Patrie peine pense père Peuple plaire plaisir plaisirs qu'un raison rien ROSALIE s'il sais san's SCENE IV SCÈNE PREMIÈRE SCENE VII secret Seigneur sentimens seroit seul SIDNEI soins sort soupçon souvent tems tendresse triste Trône vais VALERE vertu veut veux vœux voilà vois voix VOLFAX VORCESTRE voudrois vrai yeux Zoroastre
Popular passages
Page 312 - D'un essaim d'étourdis , chenilles du théâtre , Et qui , venant toujours grossir le tribunal Du bavard imposant qui dit le plus de mal , Vont semer d'après lui l'ignoble parodie Sur les fruits des talents et les dons du génie : Cette audace d'ailleurs , cette présomption Qui prétend tout ranger à sa décision , Est d'un fat ignorant la marque la plus sûre : L'homme éclairé suspend l'éloge et la censure ; II sait que sur les arts , les esprits , et les goûts , Le jugement d'un seul n'est...
Page 251 - Passe bien l'agrément qu'on peut y rencontrer. Trouver à chaque pas des gens insupportables , Des flatteurs , des valets , des plaisants détestables, Des jeunes gens d'un ton, d'une stupidité!.. Des femmes d'un caprice, et d'une fausseté!.. Des prétendus esprits souffrir la suffisance , Et la grosse...
Page 221 - J'en vais dire deux mots à ma très-chère sœur, Et la faire expliquer. J'ai déjà sur le cœur Qu'elle s'est peu prêtée à bien traiter Ariste , Tu m'y fais réfléchir : outre un accueil fort triste, Elle m'avoit tout l'air de se moquer de lui, Et ne lui répondoit qu'avec un...
Page 314 - Stérilité de l'âme , et de ce naturel Agréable, amusant, sans bassesse et sans fiel. On dit l'esprit commun; par son succès bizarre, La méchanceté prouve à quel point il est rare : Ami du bien , de l'ordre , et de l'humanité . Le véritable esprit marche avec la bonté. Cléon n'offre à nos yeux qu'une fausse lumière : La réputation des mœurs est la première; Sans elle , croyez-moi , tout succès est trompeur : Mon estime toujours commence par le cœur; Sans lui l'esprit n'est rien;...
Page 313 - J'ai rencontré souvent de ces gens à bons mots , De ces hommes charmants qui n'étoient que des sots; Malgré tous les efforts de leur petite envie , Une froide épigramme , une bouffonnerie , A ce qui vaut mieux qu'eux n'ôtera jamais rien , Et, malgré les plaisants , le bien est toujours bien.
Page 336 - De l'éloigner de nous sans éclat, sans témoin. Quelque peine que j'aie à soutenir sa vue, Je veux l'entretenir, et dans cette entrevue Je vais lui faire entendre intelligiblement Qu'il est de trop ici : tout autre arrangement Ne...
Page 274 - Je vois bien qu'elle boude, et je connais son style; Oh bien ! moi, les boudeurs sont mon aversion , Et je n'en veux jamais souffrir dans ma maison. A mon exemple ici je prétends qu'on en use ; Je tâche d'amuser , et je veux qu'on m'amuse. Sans cesse de l'aigreur, des scènes , des refus , Et des maux éternels , auxquels je ne crois plus; Cela m'excède enfln.
Page 265 - Qu'un seigneur de paroisse est un être sublime , Vous entretient sans cesse avec stupidité De son banc , de ses soins , et de sa dignité : On n'imagine pas combien il se respecte. Ivre de son château , dont il est l'architecte , De tout ce qu'il a fait sottement entêté, Possédé du démon de la propriété, II réglera pour vous son penchant ou sa haine Sur l'air dont vous prendrez tout son petit domaine.
Page 328 - Que je mets, vu leur date, au nombre des grimaces ; Tout cela dans le fond m'ennuie horriblement ; Une femme qui fuit le monde en enrageant, Parce qu'on n'en veut plus, et se croit philosophe; Qui veut être méchante, et n'en a pas l'étoffe ; Courant après l'esprit, ou plutôt se parant De l'esprit répété qu'elle attrape en courant; Jouant le sentiment : il faudrait, pour lui plaire, Tous les menus propos de la vieille Cythère, Ou sans cesse essuyer des scènes de dépit, Des fureurs sans...
Page 254 - Qui n'ait son bel esprit, son plaisant, son génie? Petits auteurs honteux, qui font, malgré les gens, Des bouquets , des chansons , et des vers innocents. Oh ! pour quelques couplets , fiez-vous à ma muse : Si votre Orphise en meurt, vous plaire est mon excuse; Tout ce qui vit n'est fait que pour nous réjouir, Et se moquer du monde est tout l'art d'en jouir.