Oeuvres de M. Gresset, Volume 2Libraires associés, 1805 |
From inside the book
Results 1-5 of 36
Page 3
... Peuples ; Art sublime par qui la Terre s'entretient toujours avec les Cieux , et paye encore aux Immortels le tribut de ses hom- mages . A ces traits de lumière , qui peut mécon- noître l'Harmonie ? Vos goûts réunis pour elle , feront ...
... Peuples ; Art sublime par qui la Terre s'entretient toujours avec les Cieux , et paye encore aux Immortels le tribut de ses hom- mages . A ces traits de lumière , qui peut mécon- noître l'Harmonie ? Vos goûts réunis pour elle , feront ...
Page 5
... Peuples : triple avantage qu'on ne peut contester à la Musique : suivons - en les preuves . Il règne chez les Historiens des Sciences et des Arts un défaut qui leur est commun avec les Historiens des Peuples et des Empires ; les uns et ...
... Peuples : triple avantage qu'on ne peut contester à la Musique : suivons - en les preuves . Il règne chez les Historiens des Sciences et des Arts un défaut qui leur est commun avec les Historiens des Peuples et des Empires ; les uns et ...
Page 8
... Peuple Hé- breu , l'heureuse Assyrie , la savante Egypte , la sage Grèce , font de l'Harmonie une de leurs lois ... Peuples ne conservoient leurs Chroniques que dans des vers qu'on chantoit fréquemment pour en perpétuer le souvenir ; par ...
... Peuple Hé- breu , l'heureuse Assyrie , la savante Egypte , la sage Grèce , font de l'Harmonie une de leurs lois ... Peuples ne conservoient leurs Chroniques que dans des vers qu'on chantoit fréquemment pour en perpétuer le souvenir ; par ...
Page 10
... Peuples : alors , dans son printems , telle encore qu'une jeune Nymphe , belle sans fard , vive sans affectation , elle mar- choit à la suite de l'aimable Nature : depuis ces précieux jours , souvent déchue de l'état parfait , elle est ...
... Peuples : alors , dans son printems , telle encore qu'une jeune Nymphe , belle sans fard , vive sans affectation , elle mar- choit à la suite de l'aimable Nature : depuis ces précieux jours , souvent déchue de l'état parfait , elle est ...
Page 12
... Peuple Hébreu , les cis- tres dorés de Memphis , les kinnors de Tyr , les nables de Sidon ? A peine leurs noms sont - ils venus jusqu'à nous , la mémoire même en a péri ? mais il reste toujours vrai que leurs effets tenoient du prodige ...
... Peuple Hébreu , les cis- tres dorés de Memphis , les kinnors de Tyr , les nables de Sidon ? A peine leurs noms sont - ils venus jusqu'à nous , la mémoire même en a péri ? mais il reste toujours vrai que leurs effets tenoient du prodige ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
affreux Aglaé aime allez ALZONDE Amant amour ARISTE ARONDE ARONDEL asyle bonheur C'étoit chant charmes cher Chloé Ciel Citoyens CLÉON cœur connoissez connoître craint crime crois cruel destin Dieux dois douleur DUMONT ÉDOUARD ÉDOUARD III enfin ennuyeux esprit êtes étoit EUGENIE FLORISE foibles foiblesse FRONTIN fuir fureur gens GÉRONTE GLASTON goût haine HAMILTON Héros heureux hymen ISMÈNE j'ai j'aime j'aurois j'en j'étois jamais Jéricho jour l'ame l'amitié l'amour l'esprit l'Harmonie l'horreur l'Univers laisse lieux LISETTE long-tems m'en Madame maître malheur mœurs monde Monsieur mort mortel Musique Norvége par-tout parler paroître Patrie peine pense père Peuple plaire plaisir plaisirs qu'un raison rien ROSALIE s'il sais san's SCENE IV SCÈNE PREMIÈRE SCENE VII secret Seigneur sentimens seroit seul SIDNEI soins sort soupçon souvent tems tendresse triste Trône vais VALERE vertu veut veux vœux voilà vois voix VOLFAX VORCESTRE voudrois vrai yeux Zoroastre
Popular passages
Page 312 - D'un essaim d'étourdis , chenilles du théâtre , Et qui , venant toujours grossir le tribunal Du bavard imposant qui dit le plus de mal , Vont semer d'après lui l'ignoble parodie Sur les fruits des talents et les dons du génie : Cette audace d'ailleurs , cette présomption Qui prétend tout ranger à sa décision , Est d'un fat ignorant la marque la plus sûre : L'homme éclairé suspend l'éloge et la censure ; II sait que sur les arts , les esprits , et les goûts , Le jugement d'un seul n'est...
Page 251 - Passe bien l'agrément qu'on peut y rencontrer. Trouver à chaque pas des gens insupportables , Des flatteurs , des valets , des plaisants détestables, Des jeunes gens d'un ton, d'une stupidité!.. Des femmes d'un caprice, et d'une fausseté!.. Des prétendus esprits souffrir la suffisance , Et la grosse...
Page 221 - J'en vais dire deux mots à ma très-chère sœur, Et la faire expliquer. J'ai déjà sur le cœur Qu'elle s'est peu prêtée à bien traiter Ariste , Tu m'y fais réfléchir : outre un accueil fort triste, Elle m'avoit tout l'air de se moquer de lui, Et ne lui répondoit qu'avec un...
Page 314 - Stérilité de l'âme , et de ce naturel Agréable, amusant, sans bassesse et sans fiel. On dit l'esprit commun; par son succès bizarre, La méchanceté prouve à quel point il est rare : Ami du bien , de l'ordre , et de l'humanité . Le véritable esprit marche avec la bonté. Cléon n'offre à nos yeux qu'une fausse lumière : La réputation des mœurs est la première; Sans elle , croyez-moi , tout succès est trompeur : Mon estime toujours commence par le cœur; Sans lui l'esprit n'est rien;...
Page 313 - J'ai rencontré souvent de ces gens à bons mots , De ces hommes charmants qui n'étoient que des sots; Malgré tous les efforts de leur petite envie , Une froide épigramme , une bouffonnerie , A ce qui vaut mieux qu'eux n'ôtera jamais rien , Et, malgré les plaisants , le bien est toujours bien.
Page 336 - De l'éloigner de nous sans éclat, sans témoin. Quelque peine que j'aie à soutenir sa vue, Je veux l'entretenir, et dans cette entrevue Je vais lui faire entendre intelligiblement Qu'il est de trop ici : tout autre arrangement Ne...
Page 274 - Je vois bien qu'elle boude, et je connais son style; Oh bien ! moi, les boudeurs sont mon aversion , Et je n'en veux jamais souffrir dans ma maison. A mon exemple ici je prétends qu'on en use ; Je tâche d'amuser , et je veux qu'on m'amuse. Sans cesse de l'aigreur, des scènes , des refus , Et des maux éternels , auxquels je ne crois plus; Cela m'excède enfln.
Page 265 - Qu'un seigneur de paroisse est un être sublime , Vous entretient sans cesse avec stupidité De son banc , de ses soins , et de sa dignité : On n'imagine pas combien il se respecte. Ivre de son château , dont il est l'architecte , De tout ce qu'il a fait sottement entêté, Possédé du démon de la propriété, II réglera pour vous son penchant ou sa haine Sur l'air dont vous prendrez tout son petit domaine.
Page 328 - Que je mets, vu leur date, au nombre des grimaces ; Tout cela dans le fond m'ennuie horriblement ; Une femme qui fuit le monde en enrageant, Parce qu'on n'en veut plus, et se croit philosophe; Qui veut être méchante, et n'en a pas l'étoffe ; Courant après l'esprit, ou plutôt se parant De l'esprit répété qu'elle attrape en courant; Jouant le sentiment : il faudrait, pour lui plaire, Tous les menus propos de la vieille Cythère, Ou sans cesse essuyer des scènes de dépit, Des fureurs sans...
Page 254 - Qui n'ait son bel esprit, son plaisant, son génie? Petits auteurs honteux, qui font, malgré les gens, Des bouquets , des chansons , et des vers innocents. Oh ! pour quelques couplets , fiez-vous à ma muse : Si votre Orphise en meurt, vous plaire est mon excuse; Tout ce qui vit n'est fait que pour nous réjouir, Et se moquer du monde est tout l'art d'en jouir.