Les grands orateurs de la révolution: Mirabeau--Vergniaud--Danton--Robespierre |
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10 août accusé âme applaudissements Barère Brissot c'était calomnié cesse Charlotte Robespierre chose citoyens cœur collègues Comité conspirateurs Constitution contemporains Convention Convention nationale Couthon crime culte Danton déclare décret défense déisme demande députés despotisme Dieu dire discours dit-il donner Dumouriez Edgar Quinet éloquence émigrés ennemis Étienne Dumont eût fête force fût génie Gironde Girondins gloire gouvernement guerre Hébert hommes idées inspiration j'ai Jacobins jamais jour justice l'accusation l'Assemblée nationale l'Etre suprême l'homme l'orateur laissé législatif lettres liberté Louis Blanc Louis XVI lui-même Marat Marck ment mesure ministres Mirabeau Mme Roland morale motion n'avait nation orateur parle parole passions patrie patriotisme pensée père peuple philosophie politique principes prononcer propos publique qu'un raison religieuse religion représentants républicain république reste Révolution rhétorique Robespierre Rousseau royal s'il sait sauver séance secret semble sentiments sera seul style teur tion tique Tribunal révolutionnaire tribune tyran Vatel Vergniaud vérité voilà voulait
Popular passages
Page 238 - Nous voulons substituer dans notre pays la morale à l'égoïsme, la probité à l'honneur, les principes aux usages, les devoirs aux bienséances, l'empire de la raison à la tyrannie de la mode, le mépris du vice au mépris du malheur, la fierté à l'insolence, la grandeur d'âme à la vanité...
Page 211 - Aux yeux du législateur, tout ce qui est utile au monde et bon dans la pratique est la vérité. L'idée de l'Être suprême et de l'immortalité de l'âme est un rappel continuel à la justice : elle est donc sociale et républicaine.
Page 34 - ... mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mots forcenés : Catilina est aux portes de Rome, et l'on délibère. Et certes, il n'y avait autour de nous ni Catilina, ni périls, ni factions, ni Rome... Mais aujourd'hui la banqueroute, la hideuse banqueroute est là; elle menace de consumer vous, vos propriétés, votre honneur... et vous délibérez...
Page 36 - Mais l'homme qui combat pour la raison, pour la patrie, ne se tient pas si aisément pour vaincu ; celui qui a la conscience d'avoir bien mérité de son pays, et surtout de lui être encore utile, celui que ne rassasie pas une vaine célébrité, et qui dédaigne les succès d'un jour, pour la véritable gloire, celui qui veut dire la vérité...
Page 33 - Deux siècles de déprédations et de brigandages ont creusé le gouffre où le royaume est près de s'engloutir. Il faut le combler, ce gouffre effroyable. Eh bien ! voici la liste des propriétaires français. Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens. Mais choisissez; car ne faut-il pas qu'un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple ? Allons, ces deux mille notables possèdent de quoi combler le déficit. Ramenez l'ordre dans vos finances, la paix et la...
Page 14 - ... vin, ont prédit dans leurs chants impies l'asservissement de la France, et que leurs vœux brutaux invoquaient la destruction de l'Assemblée nationale; dites-lui que dans son palais même les courtisans ont mêlé leurs danses au son de cette musique barbare, et que telle...
Page 33 - Frappez, immolez sans pitié ces tristes victimes, précipitez-les dans l'abîme; il va se refermer.... Vous reculez d'horreur.... Hommes inconséquents, hommes pusillanimes! Eh! ne voyezvous donc pas qu'en décrétant la banqueroute, ou , ce qui est plus odieux encore, en la rendant inévitable sans la décréter, vous vous souillez d'un acte mille fois plus criminel, et, chose inconcevable!
Page 97 - Un tyran de l'antiquité avait un lit de fer sur lequel il faisait étendre ses victimes , mutilant celles qui étaient plus grandes que le lit, disloquant douloureusement, celles qui l'étaient moins pour leur faire atteindre le niveau. Ce tyran aimait l'égalité : et voilà celle des scélérats qui se déchirent par leurs fureurs.
Page 227 - La propriété est le droit qu'a chaque citoyen de jouir et de disposer de la portion de biens qui lui est garantie par la loi.
Page 204 - L'existence de la divinité puissante, intelligente, bienfaisante, prévoyante et pourvoyante, la vie à venir, le bonheur des justes, le châtiment des méchants, la sainteté du contrat social et des lois; voilà les dogmes positifs.