La liberté du théatre en France et à l'etranger: histoire, fonctionnement et discussion de la censure dramatique

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Dujarric, 1902 - Theater - 383 pages
 

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Popular passages

Page 17 - CAR TEL EST NOTRE PLAISIR : et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons fait mettre notre scel à cesdites présentes.
Page 199 - La dotation mobilière comprend les diamants, perles, pierreries, statues, tableaux, pierres gravées, musées, bibliothèques et autres monuments des arts, ainsi que les meubles meublants contenus dans l'hôtel du Garde-Meuble et les divers palais et établissements impériaux.
Page 113 - A fondé dans nos cœurs son trône impérissable. Que tous ces charlatans, populaires larrons, Et de patriotisme insolents fanfarons, . Purgent de leur aspect cette terre affranchie ! Guerre, guerre éternelle aux faiseurs d'anarchie ! Royalistes tyrans, tyrans républicains, Tombez devant les lois; voilà vos souverains ! Honteux d'avoir été, plus honteux encor d'être, Brigands, l'ombre a passé : songez à disparaître.
Page 15 - Charles, par la grâce de Dieu, Roy de France, sçavoir faisons à tous présens et avenir.
Page 75 - Au trône , du berceau ces monarques admis, Ont droit de végéter dans la pourpre endormis, Et chargeant de son poids un ministre suprême, De garder pour eux seuls l'éclat du diadème.
Page 63 - Je voudrais bien savoir pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la comédie de Molière ne disent mot de celle de Scaramouche"; à quoi le prince répondit : "La raison de cela, c'est que la comédie de Scaramouche joue le Ciel et la religion, dont ces messieurs-là ne se soucient point; mais celle de Molière les joue eux-mêmes ; c'est ce qu'ils ne peuvent souffrir.
Page 113 - Ce sont tous ces jongleurs, patriotes de places, D'un faste de civisme entourant leurs grimaces, Prêcheurs d'égalité, pétris d'ambition; Ces faux adorateurs dont la dévotion N'est qu'un dehors plâtré, n'est qu'une hypocrisie; Ces bons et francs croyants dont l'âme apostasie , Qui, pour faire haïr le plus beau don des cieux, Nous font la liberté sanguinaire comme eux.
Page 157 - XIII (1« juin 1805), à M. Fouché : « II me paraît que le succès de la tragédie des Templiers dirige les esprits sur ce point de l'histoire française. Cela est bien, mais je ne crois pas qu'il faille laisser jouer des pièces dont les sujets seraient pris dans des temps trop près de nous. Je lis dans un journal qu'on veut jouer une tragédie de Henri IV. Cette époque n'est pas assez éloignée pour ne pas réveiller des passions.
Page 44 - M. le conseiller, le commissaire et le sergent, chaque diable s'étant chargé du sien. » Ce fut la fin de la farce de ces beaux jeux, mais non de ceux que voulurent jouer après les conseillers des aydes, commissaires et sergens, lesquels, se prétendant injuriés, se joignirent ensemble, et envoyèrent en prison messieurs les joueurs...
Page 127 - Le ministre de la police générale donnera les ordres les plus précis pour faire arrêter tous ceux qui, dans les spectacles, appelleraient par...

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