Œuvres: Projet de paix perpétuelle. Polysynodie de l'abbé de Saint-Pierre. Contrat social. Considérations sur le gouvernement de Pologne. Lettres à m. Butta-FocoDeterville, 1817 |
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Page 116
... acte de nécessité , non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence . En quel sens pourra - ce être un devoir ? Supposons un moment ce prétendu droit . Je dis qu'il n'en résulte qu'un galimatias inexplica- ble ; car , sitôt que ...
... acte de nécessité , non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence . En quel sens pourra - ce être un devoir ? Supposons un moment ce prétendu droit . Je dis qu'il n'en résulte qu'un galimatias inexplica- ble ; car , sitôt que ...
Page 118
... vivoient tranquilles , en attendant que leur tour vint d'être dévorés . Dire qu'un homme se donne gratuitement , c'est dire une chose absurde et inconcevable ; un que tel acte est illégitime et nul , par cela 118 DU CONTRAT SOCIAL .
... vivoient tranquilles , en attendant que leur tour vint d'être dévorés . Dire qu'un homme se donne gratuitement , c'est dire une chose absurde et inconcevable ; un que tel acte est illégitime et nul , par cela 118 DU CONTRAT SOCIAL .
Page 119
Jean-Jacques Rousseau. que tel acte est illégitime et nul , par cela seul celui qui le fait n'est pas dans son bon sens . Dire la même chose de tout un peuple , c'est supposer un peuple de fous : la folie ne fait pas droit . Quand chacun ...
Jean-Jacques Rousseau. que tel acte est illégitime et nul , par cela seul celui qui le fait n'est pas dans son bon sens . Dire la même chose de tout un peuple , c'est supposer un peuple de fous : la folie ne fait pas droit . Quand chacun ...
Page 120
... acte ? Car , quel droit mon esclave auroit - il contre moi , puisque tout ce qu'il a m'ap- partient , et que son ... actes qui ne constituent point un état ; et à l'égard des guerres privées , auto- risées par les établissements de Louis ...
... acte ? Car , quel droit mon esclave auroit - il contre moi , puisque tout ce qu'il a m'ap- partient , et que son ... actes qui ne constituent point un état ; et à l'égard des guerres privées , auto- risées par les établissements de Louis ...
Page 124
... dit Grotius , peut se donner à un roi . Selon Grotius , un peuple est donc un peu- ple avant de se donner à un roi . Ce don même est un acte civil ; il suppose une délibération pu- 124 DU CONTRAT SOCIAL . CHAPITRE V. ...
... dit Grotius , peut se donner à un roi . Selon Grotius , un peuple est donc un peu- ple avant de se donner à un roi . Ce don même est un acte civil ; il suppose une délibération pu- 124 DU CONTRAT SOCIAL . CHAPITRE V. ...
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Common terms and phrases
abus acte affaires aisément ames assemblées avantages avoient avoit besoin centuries changer CHAP CHAPITRE chefs choses citoyens civil comices commun confédération conseil constitution contrat contrat social corps politique déja diéte diétines dire doit donner élections établir état étoient étoit faudroit foible force gouver Grotius guerre Henri IV hommes intérêts j'ai jamais jugement l'abbé de Saint-Pierre l'autre l'état l'Europe l'intérêt laisser législation liberté licteurs logne lois Lycurgue magistrats maximes membres ment mieux mœurs monarchie moyen n'en n'étoit nation nement nonces paix perpétuelle palatinats parcequ'il parceque paroît particuliers patriciens patrie pays peuple Pologne Polonois polysynodie pourroit pouvoir premier prince projet public publique puissance exécutive puisse qu'un raison rapport république république de Venise reste rien rois roit Romains Rome s'il sauroit sénat sénateurs sera seroient seroit seul sitôt social sorte souverain Sparte suffrages sujets sur-tout systême tion toyens tribunat tribus troupes visirat Voilà volonté générale voudrois
Popular passages
Page 299 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 255 - Quand on propose une loi dans l'assemblée du peuple, ce qu'on leur demande n'est pas précisément s'ils approuvent la proposition ou s'ils la rejettent, mais si elle est conforme ou non à la volonté générale, qui est la leur : chacun en donnant son suffrage dit son avis là-dessus ; et du calcul des voix se tire la déclaration de la volonté générale. Quand donc l'avis contraire au mien l'emporte, cela ne prouve autre chose sinon que je m'étais trompé, et que ce que j'estimais être la...
Page 126 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 130 - Ne pouvant se considérer que sous un seul et même rapport, il est alors dans le cas d'un particulier contractant avec soi-même; par où l'on voit qu'il n'ya ni ne peut y avoir nulle espèce de loi fondamentale obligatoire pour le corps du peuple, pas même le contrat social.
Page 131 - ... la puissance souveraine n'a nul besoin de garant envers les sujets, parce qu'il est impossible que le corps veuille nuire à tous ses membres, et nous verrons ci-après qu'il ne peut nuire à aucun en particulier. Le souverain, par cela seul qu'il est , est toujours tout ce qu'il doit être.
Page 159 - Pour découvrir les meilleures règles de société qui conviennent aux nations, il faudrait une intelligence supérieure qui vît toutes les passions des hommes et qui n'en éprouvât aucune ; qui n'eût aucun rapport avec notre nature et qui la connût à fond...
Page 300 - Ceux qui distinguent l'intolérance civile et l'intolérance théologique se trompent, à mon avis. Ces deux intolérances sont inséparables. Il est impossible de vivre en paix avec des gens qu'on croit damnés ; les aimer serait haïr Dieu qui les punit; il faut absolument qu'on les ramène ou qu'on les tourmente.
Page 134 - C.HAQUE membre de la communauté se donne à elle au moment qu'elle se forme , tel qu'il se trouve actuellement , lui et toutes ses forces , dont les biens qu'il possède font partie.
Page 161 - Plus ces forces naturelles sont mortes et anéanties, plus les acquises sont grandes et durables, plus aussi l'institution est solide et parfaite : en sorte que si chaque citoyen n'est rien, ne peut rien que par tous les autres, et que la force acquise par le tout soit égale ou supérieure à la somme des forces de tous les individus, on peut dire que la législation est au plus haut point de perfection qu'elle puisse atteindre.
Page 128 - A l'instant, au lieu de la personne particulière de chaque contractant, cet acte d'association produit un corps moral et collectif, composé d'autant de membres que l'assemblée a de voix, lequel reçoit de ce même acte son unité, son moi commun, sa vie et sa volonté.