bere in dictam haereditatem Regis Magnae Britanniae, unde ab Hofte occupata funt. Et hoc non minus carere omni dubio, quam ipfa reftitutio, five fpectetur ratio & aequitas, five etiam jus & ufus, quo omnia tali cafu in priftinum ftatum reverti folent. Attamen inexpe&tato fuboluit, Boruffiae Regem dudum fuiffe conatum,atque etiamnum affidue inftare, ut per traStatum Pacis dicta bona non Hæredi être remis qu'à ladite fucceffion du Roi de la GrandeBretagne, d'où ils ont été pris & occupés par l'Ennemi, ce qui ne reçoit non plus de doute ni de difficulté que la re. ftitution même, foit qu'on ait égard à la raison & à l'équité, foit qu'on confidére le droit & l'ufage, qui veulent qu'en un tel cas les chofes foient remifes dans l'état oùelles étoient auparavant. Cependant, on a apris avec un jufte étonnement que le Roi de Pruffe a, depuis long-tems, fait tous fes efforts, & fait encore aujour d'hui tout fon poffi taxi R giữ, utible, pour que par opor. le Similis quidem petitio, videlicet fideicomiffaria, fed ex caufa plane diverfa, prætenditur etiam ad prædicta bona à Principe Naffovico-Sigenenfi. Wilhelmo Hyacinto. Verum compertum non eft, nec præfumi poteft, hunc Principem unquam quid tale Gibi machi Fidei-commis. Guillaume Hyacinthe, Prince de Naffau-Siegen, prétend bien, à la ve rité, de former la même demande, en vertu auffi d'un Fi dei-commis, quoi que les raifons en foient entiérement différentes; comme il ne paroît pas,& qu'on ne peur pas prélumer que mais natum effe. Quare ce Prince fe don hic etiam de hoc Prin né jamais aucun G7 moy Principe porro erit filentium. Pri Rege autem Boruffiæ id annitente, duo adverfus conatum illum hic funt confideranda. mum, quod Illuftriffima hæc Congregatio non fit Tribunal, nec conftituat Forum, five judicium, ubi eft difceptandum, cognofcendum, vel judicandum de jure, utpote non publico, fed mere & plane privato, quod nomine Boruffie Regis ad prædicta bona obtenditur. Secundo, quod etiam eam ob caufam nomine dictorum Pupillorum hic non de fideretur, ut ipfis addicatur prædicta Se reíti. pour mouvement cela, on n'en parlera point ici. Le Roi de Pruffe faifant donc, contre toute raifon, les efforts mentionnez cideffus, on doit, pour les rendre inutiles, confidérer ici deux chofes, Premiérement > que cette illuftre Affemblée n'est pas un Tribunal qui puiffe juger ni connoître de ce droit prétendu du Roi de Pruffe, puis qu'il ne regarde point le public, mais que c'eft un droit pu rement particulier. Secondement, que c'eft auffi par cette raifon que lesdits pu piles ne demandent point ici la reftitution des Biens dont il Re reftitutio ( quanquam hoc ita fieret fummo jure) fed folummodo, ut bello ceffante prædicta bona revertantur in hæreditatem giam fub adminiftratione Præpotentum Procerum Generalium, ut Executorum Teftamenti Magnæ Britanniæ Regis, ibique permaneant, donec non via facti, fed juris, coram judice competente, & per legitimos tramites compertum fuerit, ad quem dominium corum pertineat. Si coram Illu. Ariffima hac Con gre il s'agit, quoi qu'ils le puffent faire à bon droit; mais ils demandent feulement qu'à la fin de la Guerre lefdits biens foient rendus à la fucceffion du Roi Guillaume III., & foient remis à l'adminiftration de L. H. P. les Etats Généraux comme Executeurs du Teftament dudit Roi & qu'ils reftent entre leurs mains, juf ques à ce que, non par la voye de fait, mais par celle de droit, & après que des Juges competans en auront connu, on voye à qui la poffef fion & propriété en appartient. Si la prétenfion de Sa Majesté Pruffien gregatione foret difputandum, uti non ett, de prætenfo Regis Boruffiæ judemonftratio re, Ve haud effet difficilis, quod illud prætenfum jus nullo nitatur fundamento. rum ad impediendum, quod hic per Pacis tractatum nomine Boruffia Regis intenditur, & obtinendum ex adverfo, quod nomine dictorum Pupillorum juftè defideratur, nimirum, ut bello finito bona illa revertantur in priftinum ftatum, fine præjudicio Partium, vix ullo examine eft opus. Sed fufficit duntaxat id animadvertiffe, quod ex ploratum eft, vide licet fienne devoit s'agiterdevant cette illuftre Affemblée,comme auffi bien,elle ne doit pas y être agitée, il ne feroit pas difficile de faire voir que fon prétendu droit n'eft nullement fondé. Cependant empêcher pour qu'on ne lui accorde par le Traité de Paix ce qu'on de-. mande injuftement en fon nom, & qu'au contraire, les pupiles obtiennent ce qu'ils défirent avec juftice; favoir que la Guerre finiffant, les biens, fans préjudice du droit des Parties, rétournent dans leur état précédent, il fuffit, fans qu'il feit befoin d'aucun autre exa men, |