Flattent mon cœur & penetrent mes fens,.. LE TESTATEUR APPRO PPROCHEZ, monfieur le notaire, Je touche à mon heure derniere, Et le cadet? -.. Sera... mon épée & mon nom. Par M. M. MALLET, de Geneve. LE LEGATAIRE UNIVERSEL. DAMIS AMIS eft de Cléon l'unique légataire, On le chicane, il plaide, il gagne fon procès; La justice et son héritiere. Par le même. LA FILLE D'HONNEUR. LA fille d'honneur d'une veine Avoit mis au jour trois bambins Par le même. STANCES LIBRES A M. PREVILLE. L va paroitre encor à cé brillant theatre, Par fes talens fi long tems embelli, Ce Préville, que l'âge & l'art n'ont point vieilli... Allons, me dis-je, allons Raffanelli, Cours admirer celui que Paris idolâtre. Pour quinze nuits j'abjure l'opéra; Et, tout plein du plaifir que mon cœur fe prépare, Je quitte la Cofa rara, Et je m'en viens voit l'homme rare. Quel étonnement eft le mien! Je vois Michaut, Boniface Chrétien, Sofie, Antoine, & monfieur de Clainville, L'abbé de Beaugénie, & Verner le Prufhen: Mais jufqu'ici je n'ai point vu Préville. Tromper aina les étrangers chez foi, Ah! meffieurs les François, venez en Italie, On ne vous jouera pas ainfi la comédie. Par M. RAFFANELLI, ACADÉMIE S. SÉANCES DE DIVERSES SOCIÉTÉS. I. ACADÉMIE royale des feiences de Paris. LE 12 novembre de l'année derniere, l'aca démie a fait fa rentrée publique. M. l'abbé Rochon a lu un mémoire fur la maniere de corriger les diftances de la lune aux étoiles obfervées en mer pour trouver les longitudes. M. Le Gentil fur la caufe des débordemens du Nil. M. Condorcet a fait lire l'éloge de M. Fougeroux, naturalifte, & neveu de M. Duhamel, M. Lavoifier a lu un grand mémoire fait en commun avec M. Seguin, fur la nature & les produits de la transpiration humaine des hommes. M. Sabathier a terminé la féance par un mémoire fur la différence de conformation entre le feetus & le fujet adulte. (Journal de Paris.) I I. ACADÉMIE royale des fciences, belles-lettres & arts de Rouen. Prix propofé pour 1792. "Faire le rapprochement & la comparaifon de la révolution françoise & de la " révolution angloife. « Les mémoires, lifiblement écrits en latin, en anglois ou en françois, feront adreffés, francs de port, avant le premier juillet 1792, à M. Haillet, fecrétaire-perpétuel de l'académie. Le prix, qui fera de 300 livres, fera adjugé dans la féance du mois d'août prochain. Les auteurs éviteront de fe faire connoître, & joindront un billet ca cheté, contenant la répétition de l'épigraphe, avec leur nom & leur demeure. (Journal de Rouen.) I I I. SÉANCE publique & prix décernés à l'école vétérinaire d'Alfort, le 15 août 1791. M. Chabert ayant invité les artistes vétérinaires, établis à Paris, de fe rendre le 15 août à l'école vétérinaire d'Alfort, pour y interroger les éleves qui venoient de terminer le cours de pratique des maladies & des opérations, & pour procéder à la diftribution des prix comme les années précédentes, quatorze éleves subirent l'examen, répondirent fucceffivement aux questions qui leur furent faites par les juges, fur toutes |