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ne taxeroit les fraix de chaque matelot qu'à trente livres ferling, pour le compte du gou

vernement.

On voit enfuite paroître une piece traduite du françois, contenant tous les réglemens faits en France, pour enregistrer & claffer les gens de mer. Ces pieces ne pourront pas certainement manquer de fuggérer plufieurs idées heureufes pour l'avantage du fervice.

On termine ce chapitre par quelques obfer→ vations de l'auteur fur les nombreuses difficultés auxquelles fe trouvent exposés ceux qui font la preffe ou l'enrôlement forcé. Il recommande itérativement d'avoir toujours fous les ordres un corps de matelots enregistrés; fecondement, d'encourager le fervice des volontaires; & troifiément, de ne forcer que ceux qui se refusent à une des conditions précédentes.

Pour rendre agréable la coutume d'enregistrer les matelots, & pour leur en faire un objet défirable, l'auteur propose qu'on leur accorde la demi-paie en tems de paix, de certaines exemptions, des récompenfes & d'autres encouragemens. Pour établir un fonds pour répondre à ces dépenfes, il propofe une taxe d'un fol à prélever fur chaque tonneau du chargement de tous les vaiffeaux qu'on emploie dans le royaume; l'impofition d'une taxe proportionnelle fur toutes les provinces; ou finalement une fomme fixe que voteroit le parlement pour les extraor<dinaires de la marine.

CHAP. VIII. Sur le payement des gages des ma→ lors, & fur ce qui regarde les agens pour les prifes. On

On ne peut difconvenir, que la maniere actuelle de payer aux matelots leurs gages, ne les expofe à des avanies & à des abus fans nombre. Nous avons le plaifir d'annoncer que le parlement vient de redreffer ces griefs de la maniere que l'auteur propofe ici. On inculpe pareillement la conduite des agens, employés pour folliciter le recouvrement de ce qui eft du aux matelots, pour les prifes faites en tems de guerre, & on efpere que le parlement y pourvoyera également.

CHAP. IX. Sur le corps de canoniers & d'agréeurs. Chaque capitaine de canon, au fervice de France ou d'Efpagne, paffe aujourd'hui pour égaler, par fes connoiffances dans l'artillerie le canonier le plus expérimenté dans celui d'Angleterre. Notre auteur fouhaite de voir un

6 Vol 1792

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fervice d'Angleterre.

CHAP. X. Etat des officiers:

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celui d'un com

mandant par mer, au tems de Jacques II.

On préfente ici les appointemins des officiers de la marine françoife: ceux des officiers anglois en tems de guerre & de paix. Cette relation eft terminée de la maniere suivante » Enfin les fouffrances de corps & d'efprit, auxquelles font fujets les officiers de toutes les claffes, dont nous venons de faire mention réclament Tome Ier.

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ne taxeroit les fraix de chaque matelot qu'i trente livres flerling, pour le compte du gou

vernement.

On voit enfuite paroître une piece traduite du françois, contenant tous les réglemens faits en France, pour enregistrer & claffer les gens de mer. Ces pieces ne pourront pas certainement manquer de fuggérer plufieurs idées henreufes pour l'avantage du fervice.

On termine ce chapitre par quelques obfer→ vations de l'auteur fur les nombreufes difficultés auxquelles fe trouvent exposés ceux qui font la preffe ou l'enrôlement forcé. Il recommande itérativement d'avoir toujours fous les ordres um corps de matelots enregistrés; fecondement, d'encourager le fervice des volontaires; & troifiément, de ne forcer que ceux qui fe refusent à une des conditions précédentes.

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mens. Pour

ces dépenfes,

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Pour répondre à propofe une taxe d'un fol à prélever fur chaque tonneau du chargement de tous les vaiffeaux qu'on emploie dans le royaume; l'impofition d'une taxe proportionnelle fur toutes les provinces; ou finalement une fomme fixe que voteroit le parlement pour les extraordinaires de la marine.

CHAP. VIII. Sur le payement des gages des ma→ elois, & fur ce qui regarde les agens pour les prifes.

On

On ne peut difconvenir, que la maniere actuelle de payer aux matelots leurs gages, ne les expofe à des avanies & à des abus fans nombre. Nous avons le plaifir d'annoncer que le parlement vient de redreffer ces griefs de la maniere que l'auteur propofe ici. On inculpe paFeillement la conduite des agens, employés pour folliciter le recouvrement de ce qui eft du aux matelots, pour les prifes faites en tems de guerre, & on efpere que le parlement y pourvoyera' également.

CHAP. IX. Sur le corps de canenters & d'agréeurs. Chaqne capitaine de canon, au fervice de France ou d'Efpagne, paffe aujourd'hui pour égaler, par fes connoiffances dans l'artillerie, le canonier le plus expérimenté dans celui d'Angleterre. Notre auteur fouhaite de voir un nombre d'anciens matelots formés en corps qui, enrégimentés fous le titre de canoniers, pourroient être ftationnés dans chacun de nos principaux chantiers. On fait mention ici des principaux réglemens adoptés par les François, & qu'on fouhaiteroit de voir introduits dans lo fervice d'Angleterre.

CHAP. X. Etat des officiers: celui d'un com mandant par mer, au tems de Jacques II. • On préfente ici les appointemens des officiers de la marine françoife: ceux des officiers anglois en tems de guerre & de paix. Cette relation eft terminée de la maniere fuivante » Enfia d'efprit,, auxquelles

font fujets les officiers de toutes fin

les fouffrances de corps &

dont nous venons de faire mention;

claffes,

réclament

Tome Ier.

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hautement l'intervention du gouvernement, & devroient leur obtenir de la fageffe & de l'humanité du miniftre un traitement honnête & les effets mérités de fa protection, Il ne fuffit pas qu'on puiffe continuer le fervice, encouragé comme on eft, purement par des espérances & par l'émulation : on devroit de plus ajouter des récompenfes qui les feroient aimer & défirer. A cette occafion, on recommande les honneurs militaires comme le plus für moyen d'engager les officiers à bien s'acquitter de leur devoir.

CHAP. XI. Des acadèmies navales.

Ce n'eft pas une chose peu furprenante, qu'au fein de la premiere puiffance maritime de l'Eu rope, on ne trouve qu'une feule académie maritime établie aux fraix du gouvernement, encore eft elle fur un plan fi retréci, qu'elle ne peut recevoir que trente à quarante éleves. Que la conduite des François & des Espagnols eft différente de la nôtre ! L'auteur entre dans des détails relativement aux établissemens que les premiers ont formés dans ce genre.

CHAP. XII. Sur les troupes de marine, & fur l'armée en général.

On fouhaite de voir une augmentation des troupes de marine, &, en général, une plus grande union entre les troupes employées dans fes deux fervices. On devroit former les compagnies de marine en brigades, pour les débarquer plus facilement.

L'appendix confifte en deux chapitres.

CHAP. I. Réglemens établis pour les vaisseaux de la compagnie des Indes-Orientales, & pour les au

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