Sept générations d'exécuteurs 1688-1847: Mémoires des Sanson mis en ordre, Volume 5Henri Sanson Dupray de la Mahérie, 1863 - Executions and executioners |
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Common terms and phrases
accusés Antoine arrêtés assignats avaient bunal c'était Camille Desmoulins capitaine Carrier Cécile Renault Charles Charles-Henry Sanson charrettes ci-devant Parlement citoyen Coffinhal Comité de sûreté complices complot Conciergerie condamnés conspiration conspirations des prisons contre-révolution convaincu d'avoir convaincus Convention Convention nationale coupable Couthon crime cultivateur d'accusation Danton décret détenus devant district domestique Dumas Euloge Schneider ex-avocat ex-chanoine ex-comte ex-curé ex-noble ex-prêtre ex-religieuse exécutés ce jour Fabre femme floréal Fouquier Fouquier-Tinville François gendarmes germinal guillotine Henriot Hérault de Séchelles Herman heures homme de loi j'ai Jacobins Jacques Jean Jean-Baptiste Joseph juge jurés justice l'Assemblée l'avant-greffe l'échafaud Lacroix Legendre Léonard Bourdon liberté lieutenant Louis Louis Blanc Luxembourg marchand membres ment messidor mort nationale Nicolas officier passer patriotes Philippeaux Pierre prairial président prisons procès propos contre-révolutionnaires public régiment représentants représentants en mission République Révolution Robespierre royauté s'est s'était Saint-Just séance section sûreté générale tenu des propos terreur thermidor tion Tribunal révolutionnaire Vadier veuve
Popular passages
Page 31 - Serenus intentait une accusation de contre-révolution contre son vieux père, déjà exilé ; après quoi, il se faisait appeler fièrement Brutus. Tels accusateurs, tels juges. Les tribunaux, protecteurs de la vie et des propriétés, étaient devenus des boucheries où ce qui portait le nom de supplice et de confiscation n'était que vol et assassinat.
Page 241 - Je voulais vous le dire; n'espérant plus que vous veniez, je vous le mande. Je n'ai point sali ma bouche de ce mensonge dans la crainte de la mort ni pour l'éviter, mais pour me donner un jour de plus, afin de couper moi-même mes cheveux et de ne pas les donner coupés de la main du bourreau.
Page 191 - Tout citoyen a le droit de saisir et de traduire devant les magistrats les conspirateurs et les contre-révolutionnaires. Il est tenu de les dénoncer dès qu'il les connaît.
Page 297 - A notre approche, les citoyens égarés ont ouvert les yeux et les lâches ont fui. Nous avons trouvé Robespierre aîné armé d'un couteau que ce brave gendarme lui a arraché. Il a aussi frappé Couthon qui était aussi armé d'un couteau; Saint- Just et Le Bas sont pris.
Page 20 - On avait peur que la peur même ne rendît coupable. « Tout donnait de l'ombrage au tyran. Un citoyen avait-il de la popularité, c'était un rival du prince qui pouvait susciter une guerre civile.
Page 14 - Lucile, me voilà revenu au temps de mes premières amours, où quelqu'un m'intéressait par cela seul qu'il sortait de chez toi. Hier, quand le citoyen qui t'a porté ma lettre fut revenu : « Eh bien! vous l'avez
Page 30 - L'audace individuelle est sans doute réprimable, et jamais elle ne put m'être reprochée; mais l'audace nationale, dont j'ai tant de fois donné l'exemple, dont j'ai tant de fois servi la chose publique, ce genre d'audace est permis, il est même nécessaire en révolution et c'est de cette audace dont je m'honore.
Page 258 - ... aux intérêts d'une faction. Le cœur flétri par l'expérience de tant de trahisons, je crois à la nécessité d'appeler la probité et tous les sentiments généreux au secours de la République. Je sens que partout où l'on rencontre un homme de bien, en quelque lieu qu'il soit assis, il faut lui tendre la main et le serrer contre son cœur. Je crois à des circonstances fatales dans la Révolution, qui n'ont rien de commun avec des desseins criminels; je crois à la détestable influence...
Page 19 - Bientôt ce fut un crime de lèse-majesté ou de contre-révolution à la ville de Nursia d'avoir élevé un monument à ses habitants morts au...
Page 190 - ... peut naturellement obtenir l'assentiment de tout esprit juste et raisonnable. La règle des jugements est la conscience des jurés éclairés par l'amour de la patrie ; leur but, le triomphe de la république et la ruine de ses ennemis ; la procédure, les moyens simples que le bon sens indique pour parvenir à la connaissance de la vérité dans les formes que la loi détermine.