Histoire de la constitution civile du clergé (1790-1801) ...

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Firmin Didot frères, fils et cie, 1881 - France
 

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Popular passages

Page 662 - ... de la destruction des préjugés religieux. Ses coryphées déclamaient quelquefois contre le despotisme et ils étaient pensionnés par les despotes ; ils faisaient tantôt des livres contre la cour, et tantôt des dédicaces aux rois, des discours pour les courtisans et des madrigaux pour les courtisanes; ils étaient fiers dans leurs écrits et rampants dans les antichambres.
Page 634 - Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu , le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu , sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur , sans laquelle la vertu est impuissante.
Page 261 - ... qui lui ont paru indispensables pour retenir par la terreur les légions de traîtres cachés dans ses murs , au moment où il allait marcher à l'ennemi ; et sans doute la nation entière , après la longue suite de trahisons qui l'ont conduite sur les bords de l'abîme, s'empressera d'adopter ce moyen si nécessaire de salut public, et tous les français s'écrieront comme les parisiens : nous marchons à l'ennemi -, mais nous ne laisserons pas derrière nous ces brigands, pour égorger nos...
Page 57 - Je jure de veiller avec soin sur les fidèles du diocèse ou de la paroisse qui m'est confiée , d'être fidèle à la nation , à la loi et au roi , et de maintenir de tout mon pouvoir la constitution décrétée par l'assemblée nationale et acceptée par le roi.
Page 396 - Je jure d'être fidèle à la nation, cl de maintenir la liberté et l'égalité, ou de mourir en les défendant (I 4 août 1792).
Page 486 - ... ceux des ci-devant nobles, ensemble les maris, femmes, pères, mères, fils ou filles, frères ou sœurs et agents d'émigrés, qui n'ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution; 6°...
Page 248 - Nous demandons que quiconque refusera de servir de sa personne ou de remettre ses armes soit puni de mort.... Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme : c'est la charge sur les ennemis de la Patrie.
Page 660 - Qui donc t'a donné la mission d'annoncer au peuple que la Divinité n'existe pas, ô toi qui te passionnes pour cette aride doctrine, et qui ne te passionnas jamais pour la patrie? Quel avantage trouves-tu à persuader à l'homme qu'une force aveugle préside à ses destinées et frappe au hasard le crime et la vertu, que son âme n'est qu'un souffle léger qui s'éteint aux portes du tombeau?
Page 623 - Vos maîtres vous disent que la nation française a proscrit toutes les religions, qu'elle a substitué le culte de quelques hommes à celui de la Divinité; ils nous peignent à vos yeux comme un peuple idolâtre ou insensé. Ils mentent : le peuple français et ses représentants respectent la liberté de tous les cultes, et n'en proscrivent aucun. Ils honorent la vertu des martyrs de l'humanité sans engouement et sans idolâtrie ; ils abhorrent l'intolérance et la persécution, de quelque prétexte...
Page 231 - Tous les ecclésiastiques qui, étant assujétis au serment prescrit par la loi du 26 décembre 1790, et celle du 17 avril 1791, ne l'ont pas prêté, ou qui, après l'avoir prêté, l'ont rétracté et ont persisté dans leur rétractation, seront tenus de sortir, sous huit jours, hors des limites du district et du...

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