Nouveaux lundis, Volume 13

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Calmann Lévy, editeur, 1884 - Authors, French
 

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Popular passages

Page 344 - Vivre entre ses parents le reste de son âge. Quand reverrai-je, hélas! de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison Qui m'est une province et beaucoup davantage? Plus me...
Page 383 - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir. Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes; Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
Page 338 - Pape est fait, donner de faulx alarmes, Saccager un palais : mais plus que tout cela Fait bon voir, qui de l'un, qui de l'autre se vante. Qui met pour cestui-cy, qui met pour cestui-là.
Page 389 - Un malheur inconnu glisse parmi les hommes, Qui les rend ennemis du repos où nous sommes : La plupart de leurs vœux tendent au changement, Et comme s'ils vivaient des misères publiques, Pour les renouveler ils font tant de pratiques, Que qui n'a point de peur n'a point de jugement.
Page 344 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme celui-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge...
Page 324 - ŒUVRES DE CLÉMENT MAROT Annotées, revues sur les éditions originales et précédées de la vie de CLÉMENT MAROT, par CH.
Page 326 - Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire; Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour, Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour!
Page 401 - A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possédai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours.
Page 415 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde , Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer.
Page 401 - Toutes les autres morts n'ont mérite ni marque; Celle-ci porte seule un éclat radieux, Qui fait revivre l'homme, et le met de la barque A la table des Dieux. Mais...

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