Me voilà suspect, moi, puisqu'on me dit lié... GERONTE. Je ne crois pas un mot d'une telle amitié. CLÉON. Le mieux sera d'agir selon votre système; Voyez, examinez... GÉRONTE. Tout est examiné: Je renverrai mon fat, et son affaire est faite. SCÈNE XI. CLÉON, VALÈRE, d'un air réveur. CLÉON, fort vile, et à demi-voix: Vous êtes trop heureux; Géronte vous déteste: il s'en va furieux. Il m'attend, je ne puis vous parler davantage; SCÈNE XII. VALERE, seul. Je ne sais où j'en suis, ni ce que je résous. La braver! j'aurois fait le malheur de ma vie; FIN DU TROISIÈME ACTE. ACTE QUATRIÈME. SCÈNE I. CHLOÉ, LISETTE. LISETTE EB QUOI! mademoiselle, encor cette tristesse ! Comptez sur moi, vous dis-je ; allons, point de foiblesse CHLOÉ. Que les hommes sont faux ! et qu'ils savent, hélas ! Ses yeux sembloient répondre à tous mes sentiments, Le croiras-tu, Lisette, et qu'y puis-je comprendre? Cet amant adoré que je croyois si tendre, Oui, Valère, oubliant ma tendresse et sa foi, Valère me méprise !... il parle mal de moi! LISETTE. Il en parle très bien, je le sais, je vous jure. CHLOÉ. Je le tiens de mon oncle, et ma peine est trop sûre : Tout est rompu; je suis dans un chagrin mortel, LISETTE. Ouais! tout ceci me passe, et n'est pas naturel; Sans que dans mon projet Florise nous dérange: Cent autres petits mots qu'elle redit sans cesse..... Mais je compte guérir le frère par la sœur. El que fait Valère? CHLOÉ. LISETTE. Ah! j'oubliois de vous dire Qu'il est à sa toilette, et cela doit détruire Vos soupçons mal fondés; car vous concevez bien Pour Valère et Cléon, quoique je sois bien sûre SCÈNE I I. LISETTE, seule. Moi, tout ceci me donne une peine, un tourment!... N'importe, si mes soins tournent heureusement. Mais que prétend Ariste? et pour quelle aventure Veut-il que je lui fasse avoir de l'écriture De Frontin? Comment faire? Et puis d'ailleurs Frontin Au plus signe son nom, et n'est pas écrivain SCÈNE III. FLORISE, LISETTE.. FLORISE EN BIEN, Lisette? LISETTE. Eh bien, madame? FLORISE. Es-tu contente? LISETTE. Mais, madame, pas trop : ce couvent m'épouvante. |