Les débuts de l'humanité: l'homme primitif contemporain

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O. Doin, 1881 - Ethnology - 336 pages
 

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Popular passages

Page 302 - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Page 289 - Chaque jour nos gens se promenaient dans le pays sans armes, seuls ou par petites bandes. On les invitait à entrer dans les maisons ; on leur y donnait à manger ; mais ce n'est pas à une collation légère que se borne ici la civilité des maîtres de maison; ils...
Page 299 - Voici ce que dit le Seigneur, Dieu d'Israël : « Que chaque homme place son glaive sur sa cuisse, et que chacun tue son frère, son ami, et celui qui lui est le plus proche.
Page 285 - Mais quoi , n'admettra-t-on de vertus que celles qui sont utiles au prochain ? Eh ! comment puis-je en admettre d'autres? Nous vivons en société ; il n'ya donc de véritablement bon pour nous que ce qui fait le bien de la société.
Page 294 - ... qu'ils sont persuadés qu'ils renaîtront dans le même état où ils ont quitté cette terre. Ils ont donc un puissant motif pour abandonner ce monde avant d'être affaiblis par la vieillesse, et, si générale est cette croyance, si considérable est l'influence qu'elle exerce sur eux, que, dans une ville de plusieurs centaines d'habitants, le capitaine Wilkes ne vit pas un seul homme qui dépassât la quarantaine : comme il s'informait des vieillards, on lui répondit que tous avaient été...
Page 302 - La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui : elle, a pour principe la nature; pour règle, la justice; pour sauvegarde, la loi : sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à un autre ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
Page 88 - L'enfant s'y soumet toujours, et souvent d'une manière définitive. 11 croit sans examen, parce qu'il n'est pas encore capable d'examiner, et parce que pour toutes les notions, religieuses ou autres, il s'en rapporte aveuglément à l'autorité de ses instituteurs. Il n'ya rien dans tout cela qui puisse nous révéler l'existence d'une faculté, d'une aptitude ou d'une aspiration particulière. Mais avec l'âge, avec l'expérience, avec l'étude surtout, cet état passif de l'esprit fait place presque...
Page 192 - Fuégieiis sont suffisamment distingués de leurs voisins par l'infériorité de leur civilisation. Condamnés à vivre dans un pays froid et pluvieux, ils n'ont rien inventé pour se protéger contre les éléments; ils ne savent même pas se couvrir. « Chez les tribus centrales, les hommes n'ont qu'une peau de loutre ou un morceau de peau quelconque, grand à peu près comme un mouchoir de poche et à peine suffisant pour leur couvrir le dos jusqu'aux reins. Ce morceau de peau est lacé sur la...
Page 300 - Il résulte de tout cela que nous n'avons point d'autre conscience que celle qui nous est inspirée par le temps , par l'exemple , par notre tempérament , par nos réflexions. L'homme n'est né avec aucun principe, mais avec' la faculté de les recevoir tous.
Page 88 - Dès l'âge le plus tendre, l'enfant est élevé au milieu de certaines croyances ; on y façonne son esprit avant qu'il soit en état de discuter et de raisonner. Aucune intelligence ne peut se soustraire à l'action de cet enseignement combiné et perfectionné depuis des siècles. L'enfant s'y soumet toujours et souvent d'une manière définitive.

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