Mémoires sur les cent jours, en forme de lettresBéchet ainé, 1820 - France |
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Common terms and phrases
11 mars 20 mars abdication acte amis armée aurait avaient bataille de Waterloo Benjamin Constant Bonaparte c'était cause Cent Jours Chambre des députés chambre des représentans chance Charte constitutionnelle Châteaubriant circonstances citoyens classe confiscation conspiration constitution contre-révolution coupables courage déclaré défenseurs défiance dernier sou despotisme devait dévouement discours ennemis époque étrangers eût évènemens faction fédération fidèles force garanties gardes nationales général gloire gouvernemens gouvernement haine hommage hommes institutions intentions intérêts j'ai j'avais Journal justice l'acte additionnel l'armée l'autorité l'État l'Europe Lainé Légion d'honneur LETTRE liberté lois long-temps Louis XVIII malheurs menaces ment Messieurs mesures militaire ministres monarchie monarchie constitutionnelle Monarque Moniteur n'avait n'était naparte Napo Napoléon nation noblesse patrie pensée péril peuple pouvait pouvoir pré premier presse principes proclamations projet de loi publique puissance qu'un rallier régime repousser retour révolution royalistes exagérés s'était seconde restauration semblait Sénat sentimens sentiment serait servir seul système tion triomphe trône tyrannie zèle
Popular passages
Page 131 - vivent en frères, et que jamais aucun souvenir amer ne trouble la sécurité qui doit suivre l'acte solennel que nous leur accordons aujourd'hui. Sûr de nos intentions , fort de notre conscience, nous nous engageons devant l'Assemblée qui nous écoute, à être fidèle à cette Charte constitutionnelle, nous
Page 129 - les parties de l'administration publique, par différentes ordonnances dont rien encore n'avait surpassé la sagesse. Nous avons dû, à l'exemple des rois nos prédécesseurs , apprécier les effets du progrès toujours croissant des lumières, les rapports nouveaux que ces progrès ont introduits dans la société; la
Page 132 - d'en jurer le maintien avec une nouvelle solennité devant les autels de celui qui pèse dans la même balance les rois et les nations. A ces causes, nous avons volontairement, et par le libre exercice de notre autorité royale, accordé et accordons, fait concession et octroi à nos sujets, tant pour nous que pour nos successeurs, et à toujours, de la Charte constitutionnelle.
Page 148 - Louis XVI, dans son testament, dans ce monument de ses vertus et de sa bonté, a également pardonné à ses ennemis et à ceux qui, par un faux zèle, ou par un zèle mal entendu , lui avaient fait beaucoup de mal. Mais, Messieurs, si le discours
Page 26 - dont elle a besoin pour dompter l'Europe. » Que me parle-t-on de bonté, de justice abstraite, » de lois naturelles ? La première loi ; c'est la né»cessité ; la première justice, c'est le salut public. » On veut que des hommes que j'ai comblés de » biens s'en servent pour conspirer contre moi dans » l'étranger. Cela ne peut être, cela ne sera pas
Page 2 - des harangues paraît revenu Cependant » ce n'est que la minorité. qui les veut, ne vous » y trompez pas. Le peuple, ou si vous l'aimez » mieux, la multitude ne veut que moi. Vous ne » l'avez pas vue cette multitude se pressant sur » mes pas, se précipitant du haut des montagnes,
Page 61 - du pouvoir. » « Point de guerre au dehors, si ce n'est pour » repousser une injuste agression, disaient les » ministres qui venaient d'être nommés; point » de réaction au dedans, point d'actes arbitraires, » sûreté des personnes, sûreté des propriétés, » libre circulation de la pensée, tels sont les » principes que vous avez consacrés.
Page 123 - est monarchique et héréditaire de mâle en mâle par ordre de primogéniture. 2. Le peuple français appelle librement au trône de France, Louis -Stanislas -Xavier de France, frère du dernier roi, et après lui les autres membres de la maison
Page 1 - a rendu un besoin d'activité. Elle veut, ou croit » vouloir une tribune et des assemblées. Elle ne » les a pas toujours voulues. Elle s'est jetée à mes » pieds, quand je suis arrivé au gouvernement. » Vous devez vous en souvenir, vous qui essayâtes » de l'opposition. Où était votre appui, votre force? » Nulle part. J'ai pris moins d'autorité que l'on ne
Page 131 - des paroles de paix et de consolation. Le vœu le plus cher à notre cœur, c'est que tous les Francais vivent en frères, et que jamais aucun souvenir amer ne trouble la sécurité qui doit suivre l'acte solennel que nous leur accordons aujourd'hui.