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derne, ouvrage que, malgré ses imperfections, nous n'hésitons pas à proclamer le meilleur en ce genre, parce que M. Hyacinthe Langlois, ayant indiqué à la fin de chaque article la source à la quelle il a puisé pour sa rédaction, ce dictionnaire offre, aux personnes qui ne sont pas étrangères à l'histoire de la science, le moyen d'en apprécier la valeur et l'exactitude.

Indépendant de tous les partis, complètement étranger à la politique, toujours prêt à louer nos rivaux et même nos ennemis, nous avons peut-être acquis le droit de compter sur la justice, l'impartialité et l'indulgence des auteurs des Journaux et des Revues, qui nous ont donné si souvent des preuves de bienveillance. Nous attendons beaucoup de ces hommes courageux dont la mission est de conserver les droits imprescriptibles et sacrés de la propriété littéraire. Né sur le sol de l'Italie, nous avons habité la France durant la meilleure partie de notre vie, et c'est dans sa langue qu'ont été publiés nos ouvrages les plus importans. En la quittant, nous avons voulu lui laisser, par cet abrégé, un souvenir de notre reconnaissance pour la noble hospitalité qu'elle nous a donnée. Nous mettons ce travail, que tant de recherchies et de sacrifices ont tendu à rendre digne du but élevé dans lequel nous le rédigions, sous la protection des lois, des magistrats civils et des magistrats littéraires.

Nous insistons d'autant plus sur ce sujet, que ce n'est pas ici notre propre cause que nous défendons : n'est-elle pas celle de l'Editeur consciencieux et éclairé qui nous a si généreusement offert son concours, et qui, ne reculant ni devant des sacrifices sans nombre, ni devant les lenteurs inséparables d'une semblable entreprise, a consacré, malgré les temps les plus difficiles, de grands capitaux à l'exécution de cette œuvre ? N'est-elle pas aussi celle de nos nombreux collaborateurs, qui ont mis généreusement à notre disposition les précieux documens qu'ils avaient recueillis, soit dans leurs voyages, soit dans leurs études? Or, celui qui emprunte des fragmens à notre ouvrage sans le citer, commet un double plagiat, parce qu'il frustre à-la-fois et l'auteur qui a fourni ses observations et celui qui les accoordonnées, en même temps qu'il prive le public des moyens de recourir aux

sources primitives. Cette dernière circonstance est tellement importante en géographie, que tout ce qui n'est pas appuyé de témoignages authentiques, n'a droit à aucune confiance. Que l'on ne trouve donc pas étrange qu'un homme, qui a si long-temps médité sur cette branche des connaissances humaines, insiste sur ce point essentiel. Nous défendons àla-fois la cause de nos collaborateurs. l'intérêt de la science, et la seule propriété que nous aient créée nos longues veilles; car, nous ne rougissons pas de l'avouer, la réputation que nous ont value nos ouvrages est tout ce que nous possédons, après avoir consacré notre vie entière à l'étude, et avoir employé dix ans à élever aux dépens de notre santé, de notre fortune et de notre carrière civile, le monument que nous livrons au public.

C'est ainsi que nous nous exprimions en septembre 1832, dans l'introduction de notre Abrégé de Géographie, un mois avant sa publication.

De retour en Italie, aussitôt que l'état de notre santé nous permit de reprendre nos travaux, nous nous mimes à l'œuvre. Sans être arrêté par les éloges, dont la presse périodique de toutes les nations et de toutes les couleurs avait honoré notre ouvrage, nous l'avons parcouru d'un bout à l'autre pour n'y voir que les défauts et les lacunes. N'ignorant pas que notre description de l'Europe avait été rédigée d'après trois cadres différens, c'est-à-dire d'abord pour en faire un ouvrage qui ne devait former qu'un volume de 600 à 700 pages, plus tard un volume de 1000, enfin un de 1500, nous savions que ses premières parties n'étaient nullement en harmonie avec celles du milieu, ni cellesci avec les premières et les dernières. Nous vimes donc qu'il fallait ajouter, étendre, quelquefois même retrancher, pour offrir un tout homogène dans ses différentes parties. Aussi avons entièrement refait la topographie de la Suisse, de l'Italie, de la monarchie Prussienne, de la Confédération germanique, de la république des îles Ioniennes, une grande partie de celles de l'empire d'Autriche, du royaume de Belgique,et du royaume actuel des PaysBas. Nous avons senti toute la portée du reproche qu'un savant ami, M. de La Renaudière, nous a fait, dans l'éloquent et spirituel article qu'il a publié dans les

nous

Nouvelles Annales des Voyages, sur la première édition de cet Abrégé; et nous avons donné à la topographie de la France toute l'étendue qu'exigeait le but élevé dans lequel nous avions rédigé cet ouvage.

Outre les publications citées dans le texte et dans la préface de la première édition, nous nous plaisons à nommer ici les Archives de Bernouilli pour la Suisse, le Dictionnaire géographique de la Belgique et de la Hollande par Dewez, et l'ouvrage de Le Peintre, etc., pour les royaumes des Pays-Bas et de Belgique; les ouvrages de Rohrer, de Kees, de Blumenbach, de Federigo, de Brodmann, etc., etc., pour l'empire d'Autriche. D'obligeantes communications que nous devons à feu le cardinal Zurla, au comte Léopold Cicognara et au chevalier Parma, a MM. les comtes Alexandre Papafara et François Dandolo (fils du viceamiral autrichien de ce nom), au chevalier Louis Cibrario, à MM. Furlanetto et Menni, professeurs à l'université de Padoue, à MM. Sanquintino et Buttafuoco, et à quelques autres qui ont voulu garder Panonyme, nous ont aidé à enrichir la topographie de l'Italie de faits importans, et à la purger de quelques erreurs qui nous étaient échappées. M. le comte Augustin de Capo d'Istrias, frère du célebre diplomate président de la Grèce, été assez obligeant pour nous fournir plusieurs faits importans, dont quelques-uns ont été encadrés dans la description du nouveau royaume de la Grèce, et les autres trouveront place dans l'Essai statistique de la Terre, que nous allons publier incessamment. C'est à M. Doria Prossalendi, de Corfou, que nous devons la plupart des perfectionnemens que nous avons fait subir à la topographie des îles loniennes.

a

Notre honorable et savant ami M. Léon Galibert, versé dans la statistique et l'économie politique, et qui depuis quelques années dirige avec un talent remarquable la publication de la Revue Britannique, a bien voulu faire d'importantes additions à l'article gouvernement de la France. Entrant dans l'esprit qui nous avait fait étendre si considérablement la description de cette monarchie, il a ajouté plusieurs faits importans aux articles industrie, commerce, instruction publique, et même quelques indications historiques,

qui, quoique étrangères au cadre de cet ouvrage, ne peuvent manquer d'intéresser le public français, pour lequel cet ouvrage a été primitivement rédigé. L'équité et la reconnaissance exigent aussi que nous déclarions ici que ce savant estimable a bien voulu se charger de la révision du style et de la correction typographique de cette partie de l'ouvrage, que notre séjour actuel à Vienne ne nous permettait pas de faire nous-même. Nous le prions d'accepter ici nos remercimens les plus sincères.

Les nouveaux faits dont la géographie s'est enrichie par la publication de quelques ouvrages importans, nous ont engagé à refaire entièrement la topographie du Turkestan, du royaume de Lahore, des principautés du Sind en Asie, de l'empire de Maroc, de l'Algérie, d'une partie de la Nigritie-Centrale et de la Cote-Orientale en Afrique, de l'Amérique-Anglaise-du-Nord; et nous avons cru devoir entièrement refaire la description des archipels des Carolines et de Viti. Outre les ouvrages nommés dans le texte et dans la préface, nous avons consulté surtout le mémorable voyage du capitaine Burnes, la statistique de l'empire de Maroc par M. Gråberg de Hemsö, l'ouvrage de M. Genty de Bussy, le voyage des frères Lander, celui du capitaine Owen, ceux des capitaines Ross et Back, Lütke et d'Urville.

La description d'autres pays a été aussi considérablement modifiée. Pour ne parler que des contrées hors de l'Europe, nous citerons la topographie de l'Arabie, du royaume de Siam, des empires d'An-nam et de la Chine, etc., etc., en Asie; de la région du Nil, etc., etc., en Afrique; de la Confédération AngloAméricaine et des trois nouvelles Républiques qui remplacent celle de Colombie, de la nouvelle Confédération Bolivia-Péruvienne, de la Patagonie, des républiques du Chili et de l'Uruguay en Amérique. Nous avons aussi en-cadré à leur place les nouvelles décou-vertes faites dans le grand Océan-Austral par le capitaine Biscoe; décrit le nouveau bassin de Murray ou Murumbidge dans l'Australie; signalé le nouveau détroit qui changea en une île une partie considérable de la Papouasie (NouvelleGuinée), et présenté le tableau exact des divisions administratives actuelles de la

magnifique colonie espagnole des Philippines, d'après un document officiel qui accompagne une des feuilles de la grande carte de l'Asie, véritable monument carthographique, que M. Berghaus élève à la science, dans laquelle il est si haut placé. Si l'époque de la publication d'un grand nombre d'ouvrages ne nous a pas permis de les consulter, nous avons été assez heureux pour en trouver des extraits assez étendus et très bien faits dans les journaux anglais, allemands, français et italiens, pour pouvoir en tírer une foule de faits importans que nous avons encadrés dans la topographie des pays auxquels ils appartiennent. Ici nous nous plaisons à citer les ouvrages de MM. Siebold, Monteith, Belanger, Ermann, Parrot, Jacquemont, Arthur Canolly, Skinner, Michaud, Lamartine, Cadalvene et Breuvery, James Bird, Hoskins, Rüppell, Gobat, Nebel, Berghes, Burckhardt,D.Juan Galindo, Smyth et Lowe, Poppig, Meyen, Alcide d'Orbigny, Mitchell, Sturt, etc., etc. D'autres Importantes additions et corrections nous ont été suggérées par les savans estimables qui, dans plusieurs journaux, ont signalé la partie qui leur paraissait la plus faible.

Nous avons été moins heureux avec d'autres publications de la plus haute importance dont, à notre grand regret, nous n'avons pu profiter, ayant déjà expédié, à Paris, notre travail au libraire éditeur de cet Abrégé. C'est dans ce nombre que nous devons ranger le voyage de Smiths; dans l'intérieur de l'Afrique-Australe; de Rose avec Humboldt et Ehrenberg, dans l'Oural et l'Altai; de Dubois, dans le Caucase; de Hügel, dans le Kachemire, le Pendjab et autres contrées de l Asie et de l'Océanie; de Vidua, dans plusieurs contrées de l'Asie, de l'Afrique, de l'Amérique et de l'Océanie; de Chesney, dans la Syrie et la Mésopotamie; de Périer, dans l'AsieMineure; de Brant, dans cette même région et dans l'Arménie; de Robert Pashley, dans l'ile de Candie; de Marmont, dans l'Europe-Orientale et l'Empire-Ottoman; de Allen Gardiner, dans la Cafrérie; dé Laird et Oldfield, dans la Nigritie-Centrale; de Robert Schomburgk, dans l'intérieur de la Guyane; de Becher, dans le Mexique; de John William et de Moerenhout, dans la Polynésie. C'est ici

encore que nous devons nommer l'ouvrage de Urquhart, sur les ressources de la Turquie; les travaux de James Macarthur, de Moore et du capitaine Irwin sur l'Australie; les Mémoires géographi– ques et statistiques rédigés par quelques officiers de l'état-major russe, sur plusieurs parties de l'Empire-Ottoman, qui forment l'introduction à l'histoire de la guerre de 1828 et 1829 contre les Turcs; le voyage dans la Liguria Maritima dé Bertolotti; la Corografia dell' italia de Rampoldi; la description de plusieurs capitales de l'Europe, par le professeur Baruffi; le voyage géognostique de Boué dans la Turquie-Européenne; l'expédition hydrographique de Fitz-Roy; les explorations minéralogiques et botaniques de Russegger et de Kotschi dans les pays régis par le vice-roi d'Egypte, ainsi que quelques mémoires consignés dernièrement dans les journaux publiés par les Sociétés royales de Géographie et Asiatique de Londres, et par la Société de Géographie de Paris.

Les observations qui nous été faites sur le nombre d'habitans, nous ont engagé à consacrer à ce sujet, aussi difficile qu'important, un chapitre entier de l'introduction. Nous espérons avoir mis par là, à l'abri de toute critique, les évaluations auxquelles nous avons cru devoir nous arrêter dans les deux premières éditions de cet Abrégé, et avoir justifié les modifications que nous leur avons fait subir dans la présente.

Les nombreux faits exposés dans les chapitres qui précèdent les tableaux statistiques des cinq parties du monde, les raisonnemens dont nous les avons accompagnés, et surtout ce que nous disons aux pages 635 et 636, nous dispensent d'exposer ici les motifs qui nous ont fait reproduire, dans cette édition, les élémens statistiques qui se réfèrent à la fin de l'année 1826. Depuis long-temps nous nous occupons à rassembler et à discuter les matériaux pour rédiger ces mêmes tableaux statistiques calculés pour la fin de 1834. Ce sera le sujet principal de l'Essai d'un tableau statistique de la Terre, que nous nous proposons de publier, aussitôt que ces difficiles recherches seront achevées.

ADRIEN DE Balbi.

PRINCIPES GÉNÉRAUX

DE GÉOGRAPHIE.

La géographie nous enseigne à connaître la terre que nous habitons et le genre humain dont nous faisons partie. Pour étudier avec fruit les élémens d'une science si nécessaire, il faut, avant tout, emprunter à l'astronomie quelques vérités dont la

connaissance est indispensable pour se former une idée nette et exacte des rapports de la terre avec les corps célestes, et pour comprendre ce qui fait le sujet de cette partie importante de la science, qu'on appelle géographie mathématique.

CHAPITRE I.

Du système de l'univers.

Si, pendant une belle nuit, nous dirigeons nos regards vers l'immensité de l'espace que présente la voûte apparente du firmament, nous y voyons les étoiles, dont le nombre, au premier coup fail, parait très grand, et qui cependant se réduit à environ deux mille lorsqu'on veut les compter. Mais si nous armons nos yeux d'un télescope, ce nombre augmentera en raison de la force ampliative de l'instrument, de manière que nous parviendrons à en apercevoir plusieurs millions, sans qu'on puisse dire jusqu'à quel degré ce nombre s'accroîtrait, si nous pouvions inventer des instrumens encore meilleurs. Tous ces astres ne sont que des corps lumineux, qui, comme notre soleil, brillent d'une lumière qui leur appartient; l'analogie insinue que ce sont autant de soleils, autour desquels, comme autour du nôtre, se meuvent f'innombrables mondes ou planètes. De cette hypothèse si probable de l'astronomie, nait la plus haute idée que l'homme puisse concevoir de la toute-puissance du créateur et de la suprème sagesse de l'auteur d'une œuvre si bien ordonnée, si magnifique et si étendue.

Le seulsystème que les astronomes soient parvenus à connaître avec certitude est celui dont notre soleil est le centre, et qu'ils appellent système solaire. Placé près du centre de gravité des corps qui forment son système, cet astre lumineux compte 11 planetes, 18 satellites et un nombre indéterminé de comètes qui tournent autour de lui par l'effet de la gravitation, en recevant de cet astre la lumière et la chaleur.

La ligne de la révolution que parcourent tous ces corpsopaques, c'est-à-dire obscurs par eux-mêmes, soit autour du soleil, soit autour des planètes

principales, s'appelle orbite. Les planètes et leurs satellites ont une figure sphérique, et tournent sur leur axe pendant qu'ils effectuent leur révolution autour du soleil où autour de leur planète principale.

La Terre, que nous habitons, est une de ces planètes. Elle est animée comme les autres de deux mouvemens. Nous devons à celui de rotation, qu'elle exécute en 23 heures 56 minutes et 4 secondes, le mouvement apparent du soleil, qui produit l'alternative du jour et de la nuit ; nous devons à celui de projection autour du soleil, ou à son mouvement annuel, qu'elle opère en 365 jours 5 heures 48 minutes et 45 secondes, le mouvement apparent annuel du soleil, qui produit l'alternative des saisons.

Le soleil surpasse de beaucoup en masse et en volume la totalité du volume et de la masse des corps qui tournent autour de lui.

Les planètes peuvent être divisées en deux classes les apparentes et les télescopiques. Les premières sont visibles à l'œil nu, et ont été connues dès la plus haute antiquité; les secondes ne peuvent être vues qu'avec le secours des télescopes, et n'ont été découvertes que depuis peu. Ces dernières sont: Uranus, découvert par Herschell en 1781; Cérès, par Piazzi en 1801; Pallas, par Olbers en 1802; Junon, par Harding en 1804; et Vesta, par Olbers en 1807.

Voici les noms des 11 planètes, énoncées d'après l'ordre de leur distance du soleil: Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Vesta, Junon, Cérès, Pallas, Jupiter, Saturne et Uranus.

Toutes ces planètes, ainsi que nous l'avons déjà indiqué, sont autant de corps opaques, qui ne sont

I

aussi conservent-ils les mêmes dénominations. L'astronomie, qui nous apprend à déterminer la position des étoiles fixes dans le ciel, nous enseigne aussi, par le moyen des propriétés des figures semblables, à trouver l'emplacement des différens lieux de la terre, ou, ce qui est la même chose, à fixer leurs distances à l'équateur et à un premier méridien, c'est-à-dire à calculer leur latitude et leur longitude. Ainsi, c'est en mesurant le ciel et les intervalles qui existent entre les corps qui y brillent, que l'homme parvient à connaître le globe qu'il habite, à dessiner ses différentes parties, et à tracer avec exactitude la ligne qu'il parcourt sur ces mers qui lui paraissaient incommensurables.

Le côté que les planètes, par l'effet de leur mouvement diurne, présentent le premier au soleil qui les éclaire, est l'orient ou le levant, et le

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côté qu'elles dérobent alors à sa lumière est l'occident ou le couchant; et comme toutes les planètes, soumises à la même loi générale, tournent toutes dans le même sens, celui qui se place vis-à-vis le pôle arctique ou boréal a le nord ou septentrion en face, derrière lui le midi ou sud, à sa droite l'orient ou est, à sa gauche l'occident ou l'ouest.

Lorsque les astres, qui nous servent à déterminer ces points du ciel, sont voilés par la nuit ou par les nuages, ou qu'une cause quelconque nous empêche de les apercevoir, la direction de l'aiguille aimantée avec laquelle on construit la boussole nous fait retrouver celle du pôle nord, et nous aide à connaître les quatre points cardinaux, que nous venons de définir, ainsi que les points intermédiaires qui divisent la rose des vents en trente-deux aires ou rumbs égaux.

TABLEAU DE LA ROSE DES VENTS.

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NOMS ITALIENS.

TRAMONTANA.
1/4 di T. verso Greco
Greco-Tramontana.
1/4 di Greco verso T.
Greco.

1/4 di G. v. Levante,
Greco-Levante.
1/4 di Levante v. G.
LEVANTE.

1/4 di Lev. v. Scirocco.
Levante-Scirocco.

1/4 di Scirocco v. Lev. Scirocco.

1/4 di Scirocco v. Ostro. Ostro-Scirocco.

1/4 di Ostro v. Scirocco. ÓSTRO.

1/4 di Ostro v. Libeccio. Óstro-Libeccio.

1/4 di Libeccio v. Ostro. Libeccio.

1/4 di Libeccio v. Ponente. Ponente-Libeccio.

1/4 di Ponente v. Libeccio. PONENTE.

1/4 di Ponente v. Maestro. Maestro-Ponente.

1/4 di Maestro v. Ponente. Maestro.

1/4 di Maestro v. Tramontana. Maestro-Tramontana.

1/4 di Tram. v. Maestro. TRAMONTANA.

Nota. Ces trois colonnes comprennent les noms français, anglais et italiens. Avec les noms anglais on s'expliquera facilement les noms danois, suédois, hollandais et allemands. Les noms italiens sont en usage dans presque toute la Méditerranée. Les initiales N. E. S. O. signifient : nord, est, sud, ouest; le double W en anglais indique l'ouest.

CHAPITRE III.

De la sphère armillaire, du globe terrestre artificiel et de leurs cercles.

POUR mieux représenter la terre et pour rendre plus sensible l'explication des phénomènes célestes, les géographes et les astronomes ont inventé

deux machines : la sphère armillaire et le globe terrestre, auxquelles ils ont appliqué les cercles de la sphère céleste.

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