Memoire pour Le Sieur De La Bourdonnais, avec les pieces justificatives

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De l'Imprimerie de Delaguette, 1750 - Chennai (India) - 503 pages
 

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Page 185 - ... Compagnie entend que, lorsque je m'embarque sur un vaisseau, je les commande tous (2). Cet article n'est-il pas suffisant ? Le roi m'envoie une commission ad hoc. Le ministre par ses instructions me laisse maître de mes opérations , même de m'en retourner en France, si je le juge convenable , et de nommer à mes gouvernemens celui que j'en connaîtrai le plus capable. Aujourd'hui je recois des lettres de la Compagnie, qui me confirment la même autorité. Tout cela mis en explication quelconque...
Page 85 - Dieu garde de tout mal et lui donne prospérité. « Je sais que tu es un grand guerrier, que les « villes ne sauraient tenir devant toi ; mais ce qui « m'a paru plus étonnant, c'est que tu aies abordé « sur mes terres, sans m'envoyer un homme comme « il faut pour me faire part de tes desseins. J'excuse « ta conduite; mais à la réception de cette lettre,
Page 76 - ... officiers et soldats, le conseil , et généralement tous les Anglais qui sont dans le fort et la ville , demeureront prisonniers de guerre. Tous les conseillers, employés de la Compagnie , officiers des troupes et de l'état-major, seront libres , sur leur parole, d'aller et venir où bon leur semblera, même en Europe, à condition qu'ils ne porteront point les armes contre la France, offensivement ni défensivement, qu'ils n'aient été échangés , aux termes prescrits par le capitaine Barnet...
Page 197 - ... où ce commandant doit avoir la plus grande part ; qu'il y ait voix délibérative. Mais elle entend aussi que tout ce qu'on y aura délibéré soit exécuté sans difftcullé, de quelque nature d'affaire dont il s'agira, quand même il serait question de disposer de tous les 1.
Page 54 - ... gouvernement ; le surplus de la population est composé de Juifs, d'Arméniens, qui font le négoce , et qui souvent ont en même temps des magasins chez les Français , chez les Hollandais , chez les Anglais et chez les Portugais. On regarde dans les établissemens européens ces nations , aussi-bien que les naturels du pays , comme des peuples neutres , qui ne prennent aucune part dans les guerres que les nations d'Europe peuvent avoir entre elles dans l'Inde , et qui trafiquent partout avec...
Page 6 - l'Inde , que je sens que s'il arrivait quelque « chose , on y aurait d'autant plus besoin d'un « homme de ressource , qui sût se retourner et « faire un usage avantageux du peu qu'il a. Ainsi « maintenant vous verrez que je ne vous exhorte à « rester dans l'Inde , que par une nouvelle preuve « de confiance que je vous donne. D'ailleurs la « bonne opinion que j'ai de vous , m'ayant déter« miné à vous destiner le premier poste de l'Inde, « s'il arrivait quelque chose à M.
Page 100 - J'irai lui rendre compte de ma conduite, lui mener « les vaisseaux qu'il m'a confiés, et lui porter ma tête, « qui répondra pour moi du mal que j'aurai fait. « Plus juste et moins partial que le public qu'on fait « parler, j'attends de Sa Majesté, plutôt la récom...
Page 184 - Que n'at-on pas fait, et que n'auraiton pas sacrifié pour m'engagera me couvrir moi-même de honte, en manquant à une parole donnée solennellement ? Patience, messieurs : j'en appelle à toutes les nations et à nos ennemis même, qui, sans intérêt, diront la vérité. Par votre lettre, vous me faites entendre que je ne vous ai donné copie que d'un fragment de la lettre de M. le contrôleur-général, qui pouvait m'être avanta(i) Pondichéry et Madras étaient semés de couplets, dt satires...
Page 5 - ... ordres qu'ils vous ont adressés au mois de novembre dernier, et de vous marquer de conserver deux vaisseaux, pour, et à tout événement, vous mettre en état de vous défendre, si vous étiez attaqué. Je ne doute pas que les travaux les plus urgens, pour s'opposer à l'entrée des ports, n'aient été faits. Je vous exhorte à profiter du temps que vous pourriez encore avoir dans le courant de cette...
Page 90 - ... faire aider; ce fut inutilement. Voyant alors, d'un côté, qu'il m'était impossible d'évacuer Madras sans secours; d'un autre, qu'il n'y avait rien à espérer de M. Dupleix, qui paraissait décidé à rompre le traité, je voulus sonder les Anglais sur cette rupture. Comme ils n'avaient consenti qu'avec une peine extrême à la fixation du prix de la rançon à 1,100,000 pagodes, que ce prix leur avait paru excessif, et qu'ils avaient répété souvent que cette somme excédait de beaucoup...

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