Répertoire général du Théâtre français: Comédies en verse, I-XVII, t.52-65, Comédies en prose, I-XIVT. Dabo, 1821 - French drama |
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... Alcippe . Oh ! c'est lui , je le gage . Nouvelliste effronté , suffisant personnage , Qui raisonné au hasard de nous et de nos vers ; Et pour ou contre nous prévient tout l'univers . Cela sait ses foyers , sa ville , ses provinces , Ses ...
... Alcippe . Oh ! c'est lui , je le gage . Nouvelliste effronté , suffisant personnage , Qui raisonné au hasard de nous et de nos vers ; Et pour ou contre nous prévient tout l'univers . Cela sait ses foyers , sa ville , ses provinces , Ses ...
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... Alcippe , en tout ceci , n'a rien à démêler . Moi seule je mentois , et je m'en remercie , Vu le plaisir que j'ai de me voir éclaircie . ( Elle veut s'en aller . ) BAMIS , la retenant . Lisette ! LISETTE . Eh bien ? DAMIS . De grâce ...
... Alcippe , en tout ceci , n'a rien à démêler . Moi seule je mentois , et je m'en remercie , Vu le plaisir que j'ai de me voir éclaircie . ( Elle veut s'en aller . ) BAMIS , la retenant . Lisette ! LISETTE . Eh bien ? DAMIS . De grâce ...
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Common terms and phrases
ACTE Adieu affaire affreux aime Alcippe amant amour ARISTE assez auroit avez BALIVEAU beau belle bonheur capitoul charmant Chloé chose CLÉON cœur comédie connoissez connoître craint CRISPIN crois croit croyez croyois DAMIS déja diable dire dites-vous DORANTE DORISE enfin époux esprit êtes étoit fille FLORISE FRANCALEU FRONTIN gens GÉRONTE goût grace Gresset homme hymen j'ai j'aime j'aurois J'avois j'en jaloux jamais jeune l'aime l'air l'amour l'auteur l'esprit l'humeur laisse LÉANDRE LEANDRE FILS LEANDRE PÈRE LISETTE long-temps LUCILE m'en madame maître maîtresse malheur MARINE méchant mérite MÉTROMANIE mieux MONDOR monsieur de l'Empyrée n'ai oncle ORGON Parbleu parler paroître pense pièce plaire plaisir plaisirs poëte pourroit qu'à qu'un Quimper raison rien rival s'il vous plaît sais SCÈNE IV SCÈNE VIII secret sera seroit seul Songez sort soupçon sûre talents tendresse Théâtre vais Valère veut veux voilà vois voudrois voulez vous-même vrai yeux
Popular passages
Page 110 - Celui-ci pourrait bien n'en pas tomber d'accord, Sans être pour cela taxé de suffisance : Car jamais le public n'eut moins de complaisance. Comment veut-il juger d'une pièce, en effet, Au tintamarre affreux qu'au parterre on a fait ? Ah ! nous avons bien vu des fureurs de cabale ; Mais jamais il n'en fut, ni n'en sera d'égale.
Page 71 - L'horreur du mépris même inspire ce mépris. Mais avoir à braver le sourire ou les larmes D'une solliciteuse aimable et sous les armes ! Tout sensible, tout homme enfin que vous soyez, Sans oser être ému, la voir presque à vos pieds! Jusqu'à la cruauté pousser le stoïcisme! Je ne me sens point fait pour un tel héroïsme.
Page 242 - L'air de dénigrement, l'aigreur, la jalousie, Ce ton mystérieux, ces petits mots sans fin, Toujours avec un air qui voudroit être fin ; Ces indiscrétions, ces rapports infidèles, Ces basses faussetés, ces trahisons cruelles ; Tout cela n'est-il pas, à le bien définir, L'image de la haine, et la mort du plaisir ? Aussi ne voit-on plus où sont ces caractères, L'aisance, la franchise, et les plaisirs sincères.
Page 69 - Ce mélange de gloire et de gain m'importune ; On doit tout à l'honneur et rien à la fortune. Le nourrisson du Pinde, ainsi que le guerrier, A tout l'or du Pérou préfère un beau laurier. L'avocat se peut-il égaler au poète ? De ce dernier la gloire est durable et complète. Il vit longtemps après que l'autre a disparu : Scarron même l'emporte aujourd'hui sur Patru...
Page 234 - Une société peu nombreuse , et qui s'aime , Où vous pensez tout haut, où vous êtes vous-même, Sans lendemain , sans crainte , et sans malignité , Dans le sein de la paix et de la sûreté; Voilà le seul bonheur honorable et paisible D'un esprit raisonnable , et d'un cœur né sensible. Sans amis, sans repos, suspect et dangereux, L'homme frivole et vague est...
Page 85 - D'une tendre frayeur, le cœur encor lui bat. Lucile s'est émue, et c'est pour lui, te dis-je. Il a visiblement tout l'honneur du prodige.
Page 117 - Je le suis en effet, Vous êtes un ami bien rare et bien parfait ! Un procédé si noble est-il imaginable ? Ne me trouvez donc pas, au fond, si condamnable. Nous perçons l'avenir ainsi que nous pouvons, Et sur le train des mœurs du siècle où nous vivons. Quand, à faire des vers, un jeune esprit s'adonne, Même en l'applaudissant, je vois qu'on l'abandonne.
Page 255 - Ne réussiroit pas sur l'esprit de mon frère; Cléon plus que jamais a le don de lui plaire ; Ils ne se quittent plus , et Géronte prétend Qu'il doit à sa prudence un service important. Enfin , vous le voyez , vous avez eu beau dire Qu'on...
Page 162 - D'un jeune écervelé qui fait une sottise? CLÉON. Quand je n'y trouverois que de quoi m'amuser, Oh! c'est le droit des gens , et je veux en user. Tout languit, tout est mort sans la tracasserie; C'est le ressort du monde , et l'âme de la vie; Bien fou qui là-dessus contraindroit ses désirs ; Les sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs.
Page 37 - C'est contre le torrent du siècle intéressé ; Mais, me regardât-on comme un père insensé, Je veux qu'à tous égards ma fille soit contente ; Que l'époux qu'elle aura soit selon son attente; Qu'elle n'écoute qu'elle et que son propre cœur, Sur un choix qui sera sa perte ou son bonheur; Qu'elle s'explique enfin là-dessus sans finesse.