Curiosités révolutionnaires: Les journaux rouges: histoire critique de tous les journaux ultra-républicains publiés à Paris depuis le 24 février jusqu'au 1er octobre, 1848 avec des extraits-spécimens et une préface

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Giraud et cie, 1848 - France - 158 pages
 

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Page 11 - ... de l'argent, les bonnes gens à la bonne compagnie, le mérite à l'intrigue, le génie au bel esprit, la vérité à l'éclat, le charme du bonheur aux ennuis de la volupté, la grandeur de l'homme à la petitesse des grands, un peuple magnanime, puissant, heureux, à un peuple aimable, frivole et misérable, c'est-à-dire toutes les vertus et tous les miracles de la République à tous les vices et à tous les ridicules de la monarchie.
Page 119 - ... n'en fournit pas d'exemple ; des lois attentatoires au droit de réunion, détruit de fait; l'esclavage et la ruine de la presse, par l'application monstrueuse de la législation monarchique remise en vigueur; la garde nationale...
Page 57 - Les principes de cette sainte doctrine sont, qu'il est aussi impossible à un riche d'entrer dans le royaume des cieux qu'à un chameau de passer par le trou d'une aiguille ; que le riche est damné, uniquement parce qu'il est riche.
Page 11 - Nous voulons substituer dans notre pays la morale à l'égoïsme , la probité à l'honneur, les principes aux usages , les devoirs aux bienséances , l'empire de la raison à la tyrannie de la mode, le mépris du vice au mépris du malheur, la fierté à l'insolence , la grattdeur d'ame à la vanité , l'amour de la gloire à l'amour de l'argent , les bonnes gens...
Page 63 - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Page 138 - De quel droit Dieu me dirait-il encore : Sois saint, parce que je suis saint? Esprit menteur, lui répondrai-je, Dieu imbécile, ton règne est fini, cherche parmi les bêtes d'autres victimes. Je sais que je ne suis et ne puis jamais devenir saint; et comment le serais-tu, toi, si je te ressemble?
Page 7 - Il n'y aurait alors qu'une voie de salut pour le peuple qui a fait les barricades, ce serait de manifester une seconde fois sa volonté, et d'ajourner les décisions d'une fausse représentation nationale.
Page 120 - ... pas non plus d'échapper à la Justice inexorable qui pèse les œuvres et compte les temps. Leur triomphe sera court. Le passé qu'ils veulent rétablir est désormais impossible. A la place de la royauté, qui, à peine debout, retomberait d'elle-même sur un sol qui refuse de la porter, ils ne parviendront à constituer que l'anarchie, un désordre profond, dans lequel aucune nation ne peut vivre, et de peu de durée dès lors. En vain ils essaieraient de le prolonger par la force.
Page 7 - Paris se regarde, avec raison, comme le mandataire de toute la population du territoire national; Paris est le poste avancé de l'armée qui combat pour l'idée républicaine; Paris est le rendez-vous, à certaines heures, de toutes les volontés généreuses, de toutes les forces morales de la France...
Page 55 - Le Gouvernement provisoire de la République française s'engage à garantir l'existence de l'ouvrier par le travail; il s'engage à garantir du travail à tous les citoyens; il reconnaît que les ouvriers doivent s'associer entre eux pour jouir du bénéfice légitime de leur travail; le Gouvernement provisoire rend aux ouvriers, auxquels il appartient, le million qui va échoir de la liste civile.

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