Mirabeau : sa vie, ses opinions et ses discours, Volume 2Librairie de la bibliothèque nationale, 1865 |
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... Berlin . Les labeurs littéraires étaient les seuls moyens d'existence sur lesquels il pût désormais compter ; loin de s'en plaindre , il s'en faisait honneur , car , à ses yeux , la pre- mière des professions était celle des hommes de ...
... Berlin . Les labeurs littéraires étaient les seuls moyens d'existence sur lesquels il pût désormais compter ; loin de s'en plaindre , il s'en faisait honneur , car , à ses yeux , la pre- mière des professions était celle des hommes de ...
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... Berlin , où l'homme supérieur qui tient les rênes de l'État a su mépriser la plupart des hochets de la folie humaine ... Partout ailleurs , j'ai vu l'intolérance diminuer avec le zèle reli- gieux , mais je n'ai pas vu la tolérance ; j ...
... Berlin , où l'homme supérieur qui tient les rênes de l'État a su mépriser la plupart des hochets de la folie humaine ... Partout ailleurs , j'ai vu l'intolérance diminuer avec le zèle reli- gieux , mais je n'ai pas vu la tolérance ; j ...
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... pour eux de beaucoup questionner , de la sorte d'ins- truction qui leur est nécessaire , des études his- toriques auxquelles ils doivent s'adonner , etc. HISTOIRE SECRÈTE DE LA COUR DE BERLIN HISTOIRE SECRETE DE - - 105.
... pour eux de beaucoup questionner , de la sorte d'ins- truction qui leur est nécessaire , des études his- toriques auxquelles ils doivent s'adonner , etc. HISTOIRE SECRÈTE DE LA COUR DE BERLIN HISTOIRE SECRETE DE - - 105.
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Auguste Jean Marie Vermorel. HISTOIRE SECRÈTE DE LA COUR DE BERLIN HISTOIRE SECRETE DE LA COUR DE BERLIN Avant d'aborder maintenant.
Auguste Jean Marie Vermorel. HISTOIRE SECRÈTE DE LA COUR DE BERLIN HISTOIRE SECRETE DE LA COUR DE BERLIN Avant d'aborder maintenant.
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 94 - Tous les pouvoirs se réuniraient en vain pour lui inculquer cette infame doctrine. Le temps n'est plus où les maîtres de la terre pouvaient parler au nom de Dieu, si même ce temps a jamais existé. Le langage de la justice et de la raison est le seul...
Page 50 - Pour vous, Monsieur, qui, en calomniant mes intentions et mes motifs, m'avez forcé de vous traiter avec une dureté que la nature n'a mise ni dans mon esprit, ni dans mon cœur; vous que je ne provoquai jamais, avec qui la guerre ne pouvait être ni utile ni honorable; vous que je plains sincèrement d'avoir pu descendre jusqu'à prostituer votre plume, déjà trop avilie, à servir la cupidité de ceux-là...
Page 152 - Si la puissance législative statue , non pas d'année en année, mais pour toujours, sur la levée des deniers publics, elle court risque de perdre sa liberté , parce que la puissance exécutrice ne dépendra plus d'elle; et quand on tient un pareil droit pour toujours , il est assez indifférent qu'on le tienne de soi ou d'un autre.
Page 48 - Sans doute, au milieu d'une jeunesse très orageuse, par la faute des autres, et surtout par la mienne, j'ai eu de grands torts, et peu d'hommes ont, dans leur vie privée, donné plus que moi prétexte à la calomnie, pâture à la médisance; mais, j'ose vous en attester tous, nul écrivain, nul homme public n'a plus que moi le droit de s'honorer de sentiments courageux, de vues désintéressées, d'une fière indépendance, d'une uniformité de principes inflexibles.
Page 51 - La critique la plus mordante de mes ouvrages et de mes talents m'eût laissé calme et sans humeur. Vingt lignes de plates exagérations sur mon style et mon éloquence, en me dévoilant mieux votre bassesse, ne m'ont rendu que plus sévère pour vos perfides insinuations. Retirez vos éloges bien gratuits; car, sous aucun rapport, je ne saurais vous les rendre ; retirez le pitoyable pardon que vous m'avez demandé; reprenez jusqu'à l'insolente estime que vous osez me témoigner; allez porter vos...
Page 125 - Sa destinée fut telle que les événements tournaient à son avantage souvent par le concours de sa conduite habile, quelquefois malgré ses fautes et tout, jusqu'au tribut d'erreurs qu'il paya à l'humaine faiblesse, porta l'empreinte de sa grandeur, de son originalité, de son indomptable caractère. Jamais mortel ne fut constitué pour le commandement comme lui ; il le savait, il semblait se croire l'âme universelle du monde, et...
Page 94 - ... pas le moyen d'en rendre le séjour odieux. Les lois les plus tyranniques sur les émigrations n'ont jamais eu d'autre effet que de pousser le peuple à émigrer contre le vœu de la nature, le plus impérieux de tous peut-être, qui l'attache à son pays. Le Lapon chérit le climat sauvage où il est né...
Page 93 - ... encore là une de ces lois d'éternelle équité, que la force des choses appelle , qui vous fera un honneur infini , et ne vous coûtera pas la privation la plus légère ; car votre peuple ne pourrait aller chercher ailleurs un meilleur sort que celui...
Page 94 - L'homme ne tient pas par des racines à la terre ; ainsi il n'appartient pas au sol. L'homme n'est pas un champ, un pré, un bétail; ainsi il ne saurait être une propriété. L'homme a le sentiment intérieur de ces vérités simples; ainsi l'on ne saurait lui persuader que ses chefs aient le droit de l'enchaîner à la glèbe. Tous les pouvoirs se réuniraient en vain pour lui inculquer cette infâme doctrine.
Page 113 - L'illustre Lagrange, le premier Géomètre qui ait paru depuis Newton et qui, sous tous les rapports de l'esprit et du génie, est l'homme qui m'a le plus étonné; Lagrange, le plus sage, et peut-être le seul philosophe vraiment pratique qui ait jamais existé, recommandable par son imperturbable sagesse, ses mœurs, sa conduite de tout genre, en un mot l'objet du plus tendre respect du petit nombre d'hommes dont il se laisse approcher...