Fables amusantes: avec une table générale et particulière des mots et de leur signification en anglois ...

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chez Thomas et William Bradford, John Conrad et Company, Samuel F. Bradford, Benjamin Johnson, Hugh Maxwell, Jacob Johnson, James Crukshank et Mathew Carey, 1804 - Fables, French - 188 pages
 

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Page 40 - Doucement, doucement, mon cher maître, n'allez pas si vite : je me sers de votre argent, comme vous vous^en servez vous-même: s'il faut que je perde la vie pour avoir caché une seule guinée, que méritezvous, dites-moi, vous, qui en cachez tant de mille? Il arrive souvent que les^Aommes se condamnent^euxmêmes, en condamnant les vices des^autres.
Page 31 - L'animal vorace s'avisa de se déguiser, et de se revêtir de la peau d'une brebis qu'il avait enlevée quelques jours auparavant. Le stratagême lui réussit pendant quelque temps ; mais enfin, le berger découvrit l'artifice, agaça les chiens contre lui ; ils lui arrachèrent la toison de dessus les épaules', et le mirent en pièces.
Page 175 - A pei-ne sont-ils nés" qu'ils sont é-gorgés1» et cou-pés en mil-le mor-ceaux. Ce n'est pas tout : quand je suis vieil-le, et que je ne lui don-ne plus de lait, l'in-grat m'as-som-me sans pi-tié ; ma peau mê-me n'est pas à l'a-bri de son in-gra-ti-tu-de ; il la tan-ne et en fait des bot-tes et des sou-liers.
Page 89 - ... jusqu'au soir. Cela ne lui plaisait pas ; il était naturellement paresseux : tous les ânes le sont. Il désire voir l'été ; cette saison est beaucoup plus agréable ; elle arrive. " Ah ! qu'il fait chaud ! s'écria maître Grison, je suis tout en eau ; l'automne me conviendrait beaucoup mieux." Il se trompa encore, car il fut obligé de porter au marché des paniers remplis de poires, de pommes, de choux et de toutes sortes de provisions. Il n'avait pas de repos ; à peine avait-il le temps...
Page 37 - L'une pose le pied sur la planche, l'autre en fait^autant : elles^avancent, elles se rencontrent au milieu du pont, et faute de reculer, elles tombèrent l'une et l'autre dans l'eau et se noyèrent. L'accident des deux Chèvres n'est pas nouveau dans le chemin de la fortune et de la gloire. FABLE DIX-NEUVIEME Le.
Page 20 - Elles convinrent* donc d'aller ensemble chercher de l'eau ailleurs. Après avoir beaucoup voyagé, elles arrivèrent auprès d'un puits. " Venez,* commère," dit l'une à l'autre, "descendons,* sans chercher* plus loin."* "Vous parlez bien* à votre aise...
Page 26 - L'âne se mit à braire de toutes ses forces, et à insulter le loup. ,,Écoute, mangeur de brebis et d'agneaux, fléau des troupeaux, animal cruel et sanguinaire; viens ici: je me moque de ta force et de ta cruauté." — ,,Faquin", dit le loup, ,,si tu étais hors de ton étable, je te ferais tenir un langage plus poli; mais tu n'es qu'un âne et un poltron.
Page 28 - Le dernier poussa des feuilles dès le commencement du printemps, et méprisa l'insensibilité du premier. Voisin, dit le Chêne, ne compte pas trop sur les caresses de chaque zéphyr inconstant. Le froid peut revenir. Pour moi, je ne suis pas pressé de pousser des feuilles; j'attends que la chaleur soit constante. — Il avait raison.
Page 34 - J'ai vu deux taureaux se battre. — Qu'est-ce que cela nous fait ? — Quoi ! vous n'appréhendez pas le malheur qui nous menace ? — Quel malheur donc ? Je n'en vois aucun pour nous, quand ils se mettraient en pièces : leur espèce est si différente de la nôtre. Cela est vrai...
Page 181 - C'est vous, vous seul qui êtes cause de la peste et de tous les maux que nous souffrons. Quoi ! manger les choux de votre maître ' Mon cher monsieur, répliqua le pauvre baudet, tremblant de tous ses membres, ce ne sont pas les choux que j'ai mangés. Coquin, tu 'as mange les feuilles, et c'est tout un. Tu mourras.

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