de Barral, évêque de Troyes; de Trivio; de Berger de Moydieu; Copin de Miribel ; - d'Achard Ferrus de Sainte-Colombe; - Dupuy de Saint-Vincent; de Guignard de Saint-Priest: tous conseillers honoraires, conservant leurs entrées à l'audience avec voix prépondérante dans les partages. -- de MM. de Barral; - de Barin, père; de Pina; du Sozey; de Revol; de Malivert de Pommiers; Gallien de Chabons; Dufresnet de Beaumont; - Corbet de Meyrieu ; de Canel; du Sausin; le Clet; Laurent de Garnier; de Plan de Sieyès; - de Roux de - Laric; de Reynaud; Vidaud de la Tour, conseiller-clerc ; Viviers; de Chaléon de Chambrier; syndic; de Vaulx; de Longpra; d'Agoust; de Brenier; de Pérouse du de Revol fils, de Berger de Moydieu fils; de Blosset de Ferrier de Montal; d'Ize; de Brunier de Monteil Adhémar de Larnage; de Chatelard de Garcin; de Beaumont des Adrets, conseiller-clerc ; du Bouchage de Brangues; Loulle; - Dupuy de Saint-Vincent fils; De Ravel de Montmirail, conseiller-clerc; - de la Coste; - de Jacquemet de Saint-Georges fils; -de Meffrey de Césarges; - de Vocance; de Vidaud de Franquières fils; d'Anthon; - de Barin fils; - de Trivio fils; - de Chevalier Distras de Sinard; de Bovier de Vourey ; de Baronat; de Roux, conseiller-clerc : tous conseillers. Enfin les gens du Roi MM. Jean-Jacques de Vidaud de la Tour, procureur général; - Colaud de la Salcette; - Servan de Gerbey; - de la Croix de Sayve d'Ornacieux, avocats généraux, ayant sous leurs ordres huit substituts: Veyret, Jullien, Chanel, Bonnet, Joly, Courrière, Gruau, Imbaud. Dans l'ensemble soixante-quatorze magistrats, presque tous riches, menant une vie luxueuse par l'éclat de leur train de maison; le plus grand nombre ont, non pas pignon sur rue, car il ne semble pas que l'architecture locale ait attaché grande importance à l'allure extérieure de ses constructions, mais du moins de beaux hôtels, aux appartements spacieux et confortables (1). Ils possèdent en outre généralement une grosse fortune terrienne, et leurs propriétés s'étendent dans les régions fertiles de la province, le Graisivaudan, la Bièvre, l'Ile de Crémieu et les bords du Rhône. Leurs fonctions sont pareilles à celles des membres (1) L'Hôtel de la Première Présidence était situé dans la rue Neuve, qui allait alors de Pierres-Pontées à la rue Très-Cloître occupant l'emplacement qui forme aujourd'hui la rue du Lycée, la rue Voltaire, la rue Servan, au numéro 6 actuel de la rue Voltaire (hôtel Giroud-Périer). Cet hôtel avait été acheté pour le roi, par l'intendant, le 13 avril 1761, pour servir de logement aux premiers présidents, conformément à un arrêt du Conseil en date du 6 mars précédent. Le Roi obligea la ville de Grenoble à en accepter la cession par un arrêt du 26 mai 1768, avec la même affectation, et avec la charge d'en assurer l'entretien et les réparations. La ville, par une délibération du 17 septembre 1768, supplia le Roi de retirer son don. Le 8 janvier 1770, la ville renouvela ses protestations de ne pouvoir payer les réparations nécessaires. Finalement, après que les réclamations eurent été écartées par un arrêt du Conseil du roi du 10 mai 1770, des lettres patentes du 26 avril 1771 accordèrent à la ville une subvention exceptionnelle de 40.000 livres pour l'entretien de cet hôtel et de celui du Commandant de la province, acquis du président de Vaulx en 1764. L'Hôtel de la Présidence se composait d'un rez-de-chaussée de cinq pièces, trois cabinets et une grande remise, aux étages vingt-neuf pièces, quinze cabi des autres Parlements: elles sont les plus étendues qu'il se puisse concevoir. Leur compétence, faite d'attributions administratives en même temps que judiciaires, s'est accrue grâce à leurs empiètements patients sur la puissance féodale et le pouvoir des gouverneurs. On est surpris de la multiplicité des affaires dont le Parlement prend la direction, sans parler de l'action exercée directement par le Premier Président et par le Procureur général, et que nous révèle leur correspondance avec les fonctionnaires des bailliages et des sénéchaussées (1). En dehors de l'administration de la justice, procès civils et répression des crimes ou délits, tout ce qui intéresse la morale publique ou privée, les questions religieuses, la réglementation du commerce ou de l'industrie, l'organisation des municipalités, les biens des communautés, les finances, les impôts, l'armée, la voirie, la police, nets, deux escaliers, vestibules, dégagements, caves et galetas; deux écuries, deux remises, un grenier à foin, trois chambres pour gens de service. (Renseignements recueillis aux Arch. Munic. de Grenoble, série DD, dossier des hôtels du Commandement et de la Première Présidence ; Arch. Dep., B, 2373, fo 380; - G. PIOLLET, loc. cit., note E). M. de Bérulle possédait deux hôtels à Paris l'un rue de Grenelle-SaintGermain, l'autre rue de Richelieu. Dans la rue Neuve se trouvaient encore, et à côté du précédent, l'hôtel d'Ornacieux; l'hôtel des de Quinsonnas; l'hôtel de Beaumont. Rue Chenoise : hôtels de Marcieu, de la Coste. Rue des Prêtres : hôtel de Murat, de Guérin de Tencin. — Rue Saint-Louis : hôtel de Larnage. Rue Pertuisière : hôtel du Bouchage. Rue Bournelenc (des VieuxJésuites ou J.-J.-Rousseau), les hôtels de Ponat, de Chaponnay. - L'hôtel du Gouvernement était construit dans le bastion Lesdiguières. (1) Il suffit pour s'en faire une idée de parcourir pour une année ou deux seulement une table du Recueil des Arrêts, imprimé à Grenoble par Giroud. l'enseignement, les établissements publics, tout cela ressortit de son autorité. Le Parlement était composé de quatre Chambres; contrairement à ce qui se passait à Paris et dans d'autres provinces, elles ne portaient à Grenoble aucune appellation, ni Grand' Chambre, ni Enquêtes, ni Tournelle; de même aucune n'avait de compétence particulière; toutes connaissaient indistinctement des affaires civiles. et criminelles; seule la première Chambre, présidée par le Premier Président, avait un rôle spécial pour les affaires d'intérêt public, de grande police, et pour les affaires nouvelles (1), qui y étaient portées d'abord, sauf à être renvoyées aux autres Chambres, le cas échéant. Le Parlement enfin se réunissait en Chambre du Conseil lorsqu'il devait délibérer sur des questions intéressant la Compagnie. Les Chambres étaient formées: deux de quatorze conseillers, deux de treize. Ces magistrats restaient attachés toute leur vie, à celle dans laquelle était de service le conseiller dont ils prenaient la charge; chacune devenait à son tour première Chambre, puis après une année, elle allait former la quatrième et successivement la troisième et la seconde les quatre bureaux roulaient (1) Le Parlement de Grenoble, d'abord composé d'une Chambre, puis de deux depuis l'édit de 1528, de trois en 1577, en compta quatre et ensuite cinq lors des créations de charges faites par Louis XIII et Louis XIV, en 1628 et 1658, pour se procurer de l'argent. Cette cinquième Chambre ne vécut que quatre ans, après quoi les officiers qui la composaient furent répartis entre les autres. En 1679, avec la suppression de la Chambre de l'Édit, le nombre des Chambres fut réduit à trois, puis reporté à quatre en 1685. État de la France, éd. Londres, 1727, t. II, p. 407 et s. des autres Parlements: elles sont les plus étendues qu'il se puisse concevoir. Leur compétence, faite d'attributions administratives en même temps que judiciaires, s'est accrue grâce à leurs empiètements patients sur la puissance féodale et le pouvoir des gouverneurs. On est surpris de la multiplicité des affaires dont le Parlement prend la direction, sans parler de l'action exercée directement par le Premier Président et par le Procureur général, et que nous révèle leur correspondance avec les fonctionnaires des bailliages et des sénéchaussées (1). En dehors de l'administration de la justice, procès civils et répression des crimes ou délits, tout ce qui intéresse la morale publique ou privée, les questions religieuses, la réglementation du commerce ou de l'industrie, l'organisation des municipalités, les biens des communautés, les finances, les impôts, l'armée, la voirie, la police, nets, deux escaliers, vestibules, dégagements, caves et galetas; deux écuries, deux remises, un grenier à foin, trois chambres pour gens de service. (Renseignements recueillis aux Arch. Munic. de Grenoble, série DD, dossier des hôtels du Commandement et de la Première Présidence ; Arch. Dep., B, 2373, fo 380; — G. Piollet, loc. cit., note E). M. de Bérulle possédait deux hôtels à Paris l'un rue de Grenelle-SaintGermain, l'autre rue de Richelieu. Dans la rue Neuve se trouvaient encore, et à côté du précédent, l'hôtel d'Ornacieux; l'hôtel des de Quinsonnas; l'hôtel de Beaumont. Rue Chenoise: hôtels de Marcieu, de la Coste. · Rue des Prêtres : hôtel de Murat, de Guérin de Tencin. Rue Saint-Louis : hôtel de Larnage. Rue Pertuisière: hôtel du Bouchage. Rue Bournelenc (des VieuxJésuites ou J.-J.-Rousseau), les hôtels de Ponat, de Chaponnay. · L'hôtel du Gouvernement était construit dans le bastion Lesdiguières. - (1) Il suffit pour s'en faire une idée de parcourir pour une année ou deux seulement une table du Recueil des Arrêts, imprimé à Grenoble par Giroud. |