Oeuvres complètes de J.J. Rousseau, Volume 6Dalibon, 1824 |
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... possible pour quiconque renonce à tout . Une telle renon- ciation est incompatible avec la nature de l'homme ; et c'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volonté . Enfin c'est une conven- tion vaine et ...
... possible pour quiconque renonce à tout . Une telle renon- ciation est incompatible avec la nature de l'homme ; et c'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volonté . Enfin c'est une conven- tion vaine et ...
Page 33
... possible . C'est ce qu'il y a de commun dans ces différents intérêts qui forme le lien social ; et s'il n'y avoit pas quelque point dans lequel tous les intérêts s'accordent , nulle société ne sauroit exister . Or , c'est uniquement sur ...
... possible . C'est ce qu'il y a de commun dans ces différents intérêts qui forme le lien social ; et s'il n'y avoit pas quelque point dans lequel tous les intérêts s'accordent , nulle société ne sauroit exister . Or , c'est uniquement sur ...
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... possible . C'eût bien été aussi le goût de Barbeyrac , qui dé- dioit sa traduction au roi d'Angleterre George Ier . Mais malheureusement l'expulsion de Jacques II , qu'il appelle abdication , le forçoit à se tenir sur la réserve , à ...
... possible . C'eût bien été aussi le goût de Barbeyrac , qui dé- dioit sa traduction au roi d'Angleterre George Ier . Mais malheureusement l'expulsion de Jacques II , qu'il appelle abdication , le forçoit à se tenir sur la réserve , à ...
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... possible ; ne souffrez ni des gens opulents ni des gueux . Ces deux états , naturellement inséparables , sont également funestes au bien commun ; de l'un sortent les fauteurs de la tyrannie , et de l'autre les tyrans : c'est toujours ...
... possible ; ne souffrez ni des gens opulents ni des gueux . Ces deux états , naturellement inséparables , sont également funestes au bien commun ; de l'un sortent les fauteurs de la tyrannie , et de l'autre les tyrans : c'est toujours ...
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... Pour ordonner le tout , ou donner la meilleure forme possible à la chose publique , il y a diverses relations à considérer . Premièrement , l'action du corps entier agissant sur lui - même , c'est - LIVRE II , CHAP . XI . 75.
... Pour ordonner le tout , ou donner la meilleure forme possible à la chose publique , il y a diverses relations à considérer . Premièrement , l'action du corps entier agissant sur lui - même , c'est - LIVRE II , CHAP . XI . 75.
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Common terms and phrases
abus acte affaires ames assemblées avantages avoient avoit besoin bler blique CHAPITRE chefs choses citoyens civil comices confédération conserver constitution CONTRAT SOCIAL corps politique Corse déja diéte diétines dire doit donner élections éphores établir état étoient étoit faudroit foible force forme gouvernement Grotius guerre Henri IV hommes institution intérêt j'ai jamais jugement l'abbé de Saint-Pierre l'autre l'état l'Europe l'ordre équestre laisser lative législation liberté liberum veto logne lois Lycurgue magistrats manière maximes membres ment mieux mœurs moyen n'en n'étoit nation nécessaire nonces paix palatinats palatins parcequ'il parceque paroît patrie petite Pologne peuple Pologne Polonois polysynodie pourroit pouvoir premier prince projet public publique puissance exécutive puisse qu'un raison rapport république république de Venise république romaine reste rien rois Romains Rome Rousseau s'il sauroit sénat sénateurs sera seroient seroit seul sitôt sorte souverain Sparte Starosties suffrages sujets sur-tout système tion toyens tribunat tribus volonté générale voudrois
Popular passages
Page 20 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 203 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 32 - Sous les mauvais gouvernements, cette égalité n'est qu'apparente et illusoire; elle ne sert qu'à maintenir le pauvre dans sa misère, et le riche dans son usurpation. Dans le fait, les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent, et nuisibles à ceux qui n'ont rien : d'où il suit que l'état social n'est avantageux aux hommes qu'autant qu'ils ont tous quelque chose , et qu'aucun d'eux n'a rien de trop.
Page 155 - Quand on propose une loi dans l'assemblée du peuple, ce qu'on leur demande n'est pas précisément s'ils approuvent la proposition ou s'ils la rejettent, mais si elle est conforme ou non à la volonté générale qui est la leur : chacun en donnant son suffrage dit son avis là-dessus, et du calcul des voix se tire la déclaration de la volonté générale. Quand donc l'avis contraire au mien l'emporte, cela ne prouve autre chose sinon que je m'étais trompé, et que ce que j'estimais être la volonté...
Page 56 - Il faut, en un mot, qu'il ôte à l'homme ses forces propres pour lui en donner qui lui soient étrangères, et dont il ne puisse faire usage sans le secours d'autrui. Plus...
Page 25 - ... la puissance souveraine n'a nul besoin de garant envers les sujets, parce qu'il est impossible que le corps veuille nuire à tous ses membres, et nous verrons ci-après qu'il ne peut nuire à aucun en particulier. Le souverain, par cela seul qu'il est , est toujours tout ce qu'il doit être.
Page 54 - Pour découvrir les meilleures règles de société qui conviennent aux nations, il faudrait une intelligence supérieure qui vît toutes les passions des hommes et qui n'en éprouvât aucune ; qui n'eût aucun rapport avec notre nature et qui la connût à fond...
Page 79 - ... parce que cette puissance ne consiste qu'en des actes particuliers qui ne sont point du ressort de la loi , ni par conséquent de celui du souverain , dont tous les actes ne peuvent être que des lois.
Page 22 - Cette personne publique, qui se forme ainsi par l'union de toutes les autres, prenait autrefois le nom de Cité, et prend maintenant celui de République ou de Corps politique, lequel est appelé par ses membres État quand il est passif, Souverain quand il est actif, Puissance en le comparant à ses semblables.
Page 52 - Sur cette idée, on voit à l'instant qu'il ne faut plus demander à qui il appartient de faire des lois, puisqu'elles sont des actes de la volonté générale; ni si le prince est au-dessus des lois, puisqu'il est membre de...