Oeuvres complètes de J.J. Rousseau, Volume 6Dalibon, 1824 |
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... ment ; et puisque le plus fort a toujours raison , il ne s'agit que de faire en sorte qu'on soit le plus fort . Or qu'est - ce qu'un droit qui périt quand la force cesse ? S'il faut obéir par force , on LIVRE I , CHAP . II . 9.
... ment ; et puisque le plus fort a toujours raison , il ne s'agit que de faire en sorte qu'on soit le plus fort . Or qu'est - ce qu'un droit qui périt quand la force cesse ? S'il faut obéir par force , on LIVRE I , CHAP . II . 9.
Page 17
... ment asservis à un seul , en quelque nombre qu'ils puissent être , je ne vois là qu'un maître et des es- claves , je n'y vois point un peuple et son chef : c'est , si l'on veut , une agrégation , mais non pas CONTRAT SOCIAL . 2 une ...
... ment asservis à un seul , en quelque nombre qu'ils puissent être , je ne vois là qu'un maître et des es- claves , je n'y vois point un peuple et son chef : c'est , si l'on veut , une agrégation , mais non pas CONTRAT SOCIAL . 2 une ...
Page 22
... ment aux Macédoniens , ni de nos jours , aux Anglois , quoique plus près de la liberté que tous les autres . Les seuls François pren- uent tous familièrement ce nom de citoyens , parcequ'ils n'en ont aucune véritable idée , comme on ...
... ment aux Macédoniens , ni de nos jours , aux Anglois , quoique plus près de la liberté que tous les autres . Les seuls François pren- uent tous familièrement ce nom de citoyens , parcequ'ils n'en ont aucune véritable idée , comme on ...
Page 26
... ment que , la voix du devoir succédant à l'impul- sion physique , et le droit à l'appétit , l'homme , qui jusque - là n'avoit regardé que lui - même , se voit forcé d'agir sur d'autres principes , et de con- sulter sa raison avant d ...
... ment que , la voix du devoir succédant à l'impul- sion physique , et le droit à l'appétit , l'homme , qui jusque - là n'avoit regardé que lui - même , se voit forcé d'agir sur d'autres principes , et de con- sulter sa raison avant d ...
Page 29
... ment , qu'on n'en occupe que la quantité dont on a besoin pour subsister ; en troisième lieu , qu'on en prenne possession , non par une vaine céré- monic , mais par le travail et la culture , seul signe de propriété qui , au défaut de ...
... ment , qu'on n'en occupe que la quantité dont on a besoin pour subsister ; en troisième lieu , qu'on en prenne possession , non par une vaine céré- monic , mais par le travail et la culture , seul signe de propriété qui , au défaut de ...
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Common terms and phrases
abus acte affaires ames assemblées avantages avoient avoit besoin bler blique CHAPITRE chefs choses citoyens civil comices confédération conserver constitution CONTRAT SOCIAL corps politique Corse déja diéte diétines dire doit donner élections éphores établir état étoient étoit faudroit foible force forme gouvernement Grotius guerre Henri IV hommes institution intérêt j'ai jamais jugement l'abbé de Saint-Pierre l'autre l'état l'Europe l'ordre équestre laisser lative législation liberté liberum veto logne lois Lycurgue magistrats manière maximes membres ment mieux mœurs moyen n'en n'étoit nation nécessaire nonces paix palatinats palatins parcequ'il parceque paroît patrie petite Pologne peuple Pologne Polonois polysynodie pourroit pouvoir premier prince projet public publique puissance exécutive puisse qu'un raison rapport république république de Venise république romaine reste rien rois Romains Rome Rousseau s'il sauroit sénat sénateurs sera seroient seroit seul sitôt sorte souverain Sparte Starosties suffrages sujets sur-tout système tion toyens tribunat tribus volonté générale voudrois
Popular passages
Page 20 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 203 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 32 - Sous les mauvais gouvernements, cette égalité n'est qu'apparente et illusoire; elle ne sert qu'à maintenir le pauvre dans sa misère, et le riche dans son usurpation. Dans le fait, les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent, et nuisibles à ceux qui n'ont rien : d'où il suit que l'état social n'est avantageux aux hommes qu'autant qu'ils ont tous quelque chose , et qu'aucun d'eux n'a rien de trop.
Page 155 - Quand on propose une loi dans l'assemblée du peuple, ce qu'on leur demande n'est pas précisément s'ils approuvent la proposition ou s'ils la rejettent, mais si elle est conforme ou non à la volonté générale qui est la leur : chacun en donnant son suffrage dit son avis là-dessus, et du calcul des voix se tire la déclaration de la volonté générale. Quand donc l'avis contraire au mien l'emporte, cela ne prouve autre chose sinon que je m'étais trompé, et que ce que j'estimais être la volonté...
Page 56 - Il faut, en un mot, qu'il ôte à l'homme ses forces propres pour lui en donner qui lui soient étrangères, et dont il ne puisse faire usage sans le secours d'autrui. Plus...
Page 25 - ... la puissance souveraine n'a nul besoin de garant envers les sujets, parce qu'il est impossible que le corps veuille nuire à tous ses membres, et nous verrons ci-après qu'il ne peut nuire à aucun en particulier. Le souverain, par cela seul qu'il est , est toujours tout ce qu'il doit être.
Page 54 - Pour découvrir les meilleures règles de société qui conviennent aux nations, il faudrait une intelligence supérieure qui vît toutes les passions des hommes et qui n'en éprouvât aucune ; qui n'eût aucun rapport avec notre nature et qui la connût à fond...
Page 79 - ... parce que cette puissance ne consiste qu'en des actes particuliers qui ne sont point du ressort de la loi , ni par conséquent de celui du souverain , dont tous les actes ne peuvent être que des lois.
Page 22 - Cette personne publique, qui se forme ainsi par l'union de toutes les autres, prenait autrefois le nom de Cité, et prend maintenant celui de République ou de Corps politique, lequel est appelé par ses membres État quand il est passif, Souverain quand il est actif, Puissance en le comparant à ses semblables.
Page 52 - Sur cette idée, on voit à l'instant qu'il ne faut plus demander à qui il appartient de faire des lois, puisqu'elles sont des actes de la volonté générale; ni si le prince est au-dessus des lois, puisqu'il est membre de...