Souvenirs de police, au temps de Félix Faure, Volume 2

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Payot, 1925 - Police - 250 pages
 

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Popular passages

Page 160 - Dans le monde il n'est rien de beau que l'équité : Sans elle, la valeur, la force, la bonté, Et toutes les vertus dont s'éblouit la terre, Ne sont que faux brillants et que morceaux de verre.
Page 119 - Le laboureur m'a dit en songe : « Fais ton pain, Je ne te nourris plus, gratte la terre et sème. » Le tisserand m'a dit : « Fais tes habits toi-même. » Et le maçon m'a dit :
Page 119 - J'ouvris les yeux, doutant si l'aube était réelle: De hardis compagnons sifflaient sur leur échelle, Les métiers bourdonnaient, les champs étaient semés. Je connus mon bonheur et qu'au monde où nous sommes Nul ne peut se vanter de se passer des hommes ; Et depuis ce jour-là, je les ai tous aimés.
Page 94 - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Page 163 - Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère Et que leur passion, dont on leur sait bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré.
Page 61 - Si quelquefois j'allais dans la province, J'étais par eux régalé comme un prince; Les présidents, qui jamais ne sortaient Pour visiter, d'abord me visitaient ; Un mois devant on savait ma venue, On me tirait le chapeau dans la rue, On m'adorait, et les plus apparents Payaient d'Hozier pour être mes parents. J'ai vu tel noble, illustre de naissance, Qui se vantait d'Être en mon alliance, Et me disait, ven%nt m'entretenir : « L'honneur que j'ai de vous appartenir.
Page 86 - Paris, lui a prouvé la sincérité des sentiments dont j'ai tenu à ce qu'elle reçût l'expression en touchant le sol de la République. La présence de Votre Majesté parmi nous a scellé, aux acclamations de tout un peuple, les liens qui unissent les deux pays dans une harmonieuse activité et dans une mutuelle confiance en leurs destinées. L'union d'un puissant Empire et d'une République laborieuse a pu déjà exercer une action bienfaisante sur la paix du monde. Fortifiée par une fidélité...
Page 151 - Dont cet asile calme où le culte des lettres Nous fut fidèlement transmis par les vieux [maîtres, Ainsi que le flambeau de...
Page 25 - Ses ministres, ses généraux, ses maîtresses, ses courtisans s'aperçurent, bientôt après qu'il fut le maître, de son faible plutôt que de son goût pour la gloire. Ils le louèrent à l'envi et le gâtèrent. Les louanges , disons mieux, la flatterie lui plaisait à tel point que les plus grossières étaient bien reçues, les plus basses encore mieux savourées. Ce n'était que...
Page 150 - Très illustre Empereur, fils d'Alexandre Trois ! La France, pour fêter ta grande bienvenue, Dans la langue des Dieux par ma voix te salue, Car le poète seul peut tutoyer les rois.

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