Histoire parlementaire de la Révolution française, ou, Journal des assemblées nationales, depuis 1789 jusqu'en 1815, par P.J.B. Buchez et P.C. Roux, Volume 30Paulin, 1837 - France |
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Common terms and phrases
accusés agens amis aristocrates armées arrêté avaient Bazire Bouchotte Bourdon de l'Oise brumaire c'était calomnie Camille Desmoulins Chabot Chaumette ci-devant citoyens jurés club collègues Collot-d'Herbois comité de salut comité de sûreté commissaires commission commission des Douze Commune conseil exécutif conspirateurs contre-révolutionnaires Convention nationale coupables crime culte Danton décembre déclare décret défenseurs demande dénoncer départemens députés discours Dumourier ennemis Fabre faction fanatisme Fayette frimaire fût Gensonné gouvernement guerre Hébert hommes intrigans intrigues j'ai j'avais Jacobins jour journal jugement L'accusateur public L'accusé Brissot L'accusé Vergniaud l'armée l'assemblée Lasource Léonard Bourdon lettre liberté Lyon Marat membres ment mesures ministre Montaut motion Narbonne nommé Note des auteurs passer patrie patriotes Pétion Philippeaux politique président prêtres principes proposition rapport représentans du peuple reproche républicains République révolution Robespierre Roland Ronsin salut public scélérats séance section sera seul sûreté générale tion Toulon toyens tribunal tribunal révolutionnaire tribune tyrans Valazé vention Vergniaud Vincent voulait
Popular passages
Page 122 - Observations rapides sur l'acte d'accusation contre les députés , par Amar (i). 25 octobre i793. QU'IL ait existé une conspiration contre l'unité et l'indivisibilité de la république, contre la liberté et la sûreté du peuple français...
Page 443 - Le but du gouvernement constitutionnel est de conserver la République; celui du gouvernement révolutionnaire est de la fonder. La révolution est la guerre de la liberté contre ses ennemis; la constitution est le régime de la liberté victorieuse et paisible. Le gouvernement révolutionnaire a besoin d'une activité extraordinaire, précisément parce qu'il est en guerre. Il est soumis à des règles moins uniformes et moins rigoureuses parce que les circonstances où il se trouve, sont orageuses...
Page 285 - Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s'assembler paisiblement, le libre exercice des cultes ne peuvent être interdits. La nécessité d'énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme.
Page 275 - ... les punira avec sévérité toutes les fois qu'ils oseront se prévaloir de leurs fonctions pour tromper les citoyens , et pour armer les préjugés ou le royalisme contre la République.
Page 311 - ... j'évoquerai l'ombre de l'Ami du peuple pour ma justification. Vous serez étonnés, quand je vous ferai connaître ma conduite privée, de voir que la fortune colossale que mes ennemis et les vôtres m'ont prêtée se réduit à la petite portion de bien que j'ai toujours eue. Je défie les malveillants de fournir contre moi la preuve- d'aucun crime. Tous leurs efforts ne pourront m'ébranler. Je veux rester debout avec le peuple. Vous me jugerez en sa présence...
Page 384 - Convaincus qu'il n'ya d'innocent, dans cette infâme cité, que celui qui fut opprimé ou chargé de fers par les assassins du peuple. Nous sommes en défiance contre les larmes du repentir ; rien ne peut désarmer notre sévérité, ils l'ont bien senti ceux qui viennent de vous arracher un sursis en faveur d'un détenu.
Page 250 - ... la volonté pulsatrice , l'être que cette volonté vivifie, et l'action de cet individu sur les objets environnants : ainsi tout bon gouvernement doit avoir un centre de volonté, des leviers qui s'y rattachent immédiatement , et des corps secondaires sur qui agissent ces leviers, afin d'étendre le mouvement jusqu'aux dernières extrémités. Par...
Page 275 - Il est des hommes qui veulent aller plus loin; qui sous le prétexte de détruire la superstition , veulent faire une sorte de religion de l'athéisme lui-même. Tout philosophe , tout individu peut adopter là-dessus l'opinion qu'il lui plaira.
Page 444 - Ces nouons suffisent pour expliquer l'origine et la nature des lois que nous appelons révolutionnaires. Ceux qui les nomment arbitraires ou tyranniques sont des sophistes stupides ou pervers qui cherchent à confondre les contraires ; ils veulent soumettre au même régime la paix et la guerre , la santé et la maladie , ou plutôt ils ne veulent que la résurrection de la tyrannie et la mort de la patrie.
Page 275 - Le peuple, les malheureux m'applaudissent; si je trouvais des censeurs, ce serait parmi les riches et parmi les coupables. J'ai été, dès le collège, un assez mauvais catholique ; je n'ai jamais été ni un ami froid, ni un défenseur infidèle de l'humanité. Je n'en suis que plus attaché aux idées morales et politiques que je viens de vous exposer : « Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer.