Sept grands auteurs du dix-neuvième siècle: Lamartine, Victor Hugo, Alfred de Vigny, Alfred de Musset, Théophile Gautier, Prosper Mérimée, François Coppée. An introduction to nineteenth century literature, Volume 58 |
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Sept Grands Auteurs du Dix-Neuvième Siècle: Lamartine, Victor Hugo, Alfred ... Alcee Fortier No preview available - 2017 |
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Popular passages
Page 5 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour? O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir ! Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes ; Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés...
Page 100 - REGRETTEZ-VOUS le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ' ; Où Vénus AStarté ', fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 107 - S'il ne te faut, ma sœur chérie, Qu'un baiser d'une lèvre amie Et qu'une larme de mes yeux, Je te les donnerai sans peine; De nos amours qu'il te souvienne, Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l'espérance, Ni la gloire, ni le bonheur, Hélas ! pas même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur.
Page 12 - Thus lived- thus died she; never more on her Shall sorrow light, or shame. She was not made Through years or moons the inner weight to bear, Which colder hearts endure till they are laid By age in earth: her days and pleasures were Brief, but delightful- such as had not staid Long with her destiny; but she sleeps well By the sea-shore, whereon she loved to dwell.
Page 44 - Comme s'envole au vent une paille enflammée, S'évanouit ce bruit qui fut la grande armée, Et cette plaine, hélas ! où l'on rêve aujourd'hui, Vit fuir ceux devant qui l'univers avait fui ! Quarante ans sont passés, et ce coin de la terre, Waterloo...
Page 33 - Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l'enfant paraître, Innocent et joyeux. Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre , Les chaises se toucher, Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire. On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère Tremble à...
Page 61 - ... ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour ; Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée , Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière ; Avant que de ses deux moitiés Ce vers que je commence ait atteint la dernière , Peut-être en ces murs effrayés Le messager de mort , noir recruteur des ombres , Escorté d'infâmes soldats , Remplira de mon nom ces longs corridors sombres.
Page 95 - J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas. Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas.
Page 52 - Où sont-ils, les marins sombres dans les nuits noires? O flots, que vous savez de lugubres histoires! Flots profonds redoutés des mères à genoux! Vous vous les racontez en montant les marées, Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées Que vous avez le soir quand vous venez vers nous!
Page 109 - Nous l'avons eu, votre Rhin allemand, II a tenu dans notre verre. Un couplet qu'on s'en va chantant Efface-t-il la trace altière Du pied de nos chevaux marqué dans votre sang? Nous l'avons eu, votre Rhin allemand. Son sein porte une plaie ouverte, Du jour où Condé triomphant A déchiré sa robe verte. Où le père a passé, passera bien l'enfant.