Discours parlementaires de M. Thiers: 1830-1836

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Calmann Lévy, 1879 - France
 

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Popular passages

Page 150 - La chambre des pairs connaît des crimes de haute trahison et des attentats à la sûreté de l'État qui seront définis par la loi.
Page 463 - Les cours de Russie , d'Autriche et de Prusse » s'engagent à respecter et à faire respecter en tout temps la » neutralité de la ville libre de Cracovie et son territoire , » aucune force armée ne pourra jamais y être introduite sous » quelque prétexte que ce soit.
Page 501 - Alger était à conquérir, oh! je ne le conseillerais pas à la France, mais enfin nous y sommes. Lorsque l'expédition d'Alger fut résolue sous la restauration, je fus du nombre de ceux qui la blâmèrent, et je crois que je rendrai le véritable sentiment de la France à cette époque, lorsque je dirai que tout le monde y vit avec effroi l'intention d'aller y forger des armes pour les reporter sur le continent français et attenter à nos institutions. Voilà le sentiment qui nous animait tous...
Page 139 - France, osait-il dire, doit être bien désenchantée des personnes : elle a aimé le génie, et elle, a vu ce que lui a coûté cet amour ! Des vertus simples, modestes, solides, qu'une bonne éducation peut toujours assurer chez l'héritier du trône, qu'un pouvoir limité ne saurait gâter, voilà ce qu'il faut à la France! voilà ce qu'elle souhaite ', et cela, encore pour la dignité du trône beaucoup plus que pour elle : car le pays, avec ses institutions bien comprises et pratiquées, n'a...
Page 169 - II ne pourra être établi, soit à Paris, soit dans les départements, aucun théâtre ni spectacle, de quelque nature qu'ils soient, sans l'autorisation préalable du ministre de l'Intérieur, à Paris, et des préfets, dans les départements. La même autorisation sera exigée pour les pièces qui y seront représentées...
Page 243 - Mais je crois, au contraire, que les sentiments que j'exprime ici sont et seront toujours les siens. Il ne faut pas non plus que l'on veuille conclure de mes paroles que nous voulons, mes collègues et moi, perpétuer la division des esprits, éterniser les haines : non, messieurs ; les troubles qui ont affligé notre beau pays paraissent toucher à leur terme ; des jours meilleurs nous sont promis, et nous ne viendrons pas inutilement affliger la paix des images et des souvenirs de la guerre. Ici...
Page 192 - Il ya eu des temps où il y avait des vainqueurs et des vaincus; en 93, il ya eu des vainqueurs sanglants, des vaincus à jamais regrettables. Sous l'Empire, il y avait des vainqueurs, c'était la nation française; les vaincus, c'était l'Europe : elle nous fit expier chèrement sa défaite.
Page 542 - Chambre des communes tout entière pour en effacer le souvenir. » (Profonde sensation.) Voilà quel fut, dans cette occasion, le cri du premier ministre anglais, cri honorable pour lui, pour la Chambre des communes, pour le pays tout entier. Je reviens à la question. M. le président du...
Page 283 - France, toutes les industries étaient protégées et qu'il n'y avait, sous ce rapport, ni privilégiés, ni victimes. Au premier rang des produits protégés , il plaçait le coton , la houille , les fers. Quant à l'agriculture , qui se plaignait de la cherté...
Page 242 - Ceux qui n'administraient pas avec nous secondaient nos efforts dans la sein de cette Chambre. Ce que nous étions il ya un an, il ya deux ans, nous le sommes aujourd'hui. Pour moi, j'ai besoin de le dire tout de suite et tout haut , car je ne veux rester obscur pour personne , je suis ce que j'étais , ami fidèle et dévoué de la Révolution de Juillet, mais convaincu aussi de cette vieille vérité, que pour sauver une révolution, 11 faut la préserver de ses excès.

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