Collection des mémoires relatifs à la révolution française ...Saint Albin Berville, François Barrière Baudouin frères, 1823 - France |
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... amis éclairés et ver- tueux qu'elle a perdus . Je me réserve d'écrire un jour la déchirante histoire de ceux qu'on appelle fédéralistes . Elle sera l'histoire du ré- publicanisme . Tous les partis , s'il reste encore parmi nous quelque ...
... amis éclairés et ver- tueux qu'elle a perdus . Je me réserve d'écrire un jour la déchirante histoire de ceux qu'on appelle fédéralistes . Elle sera l'histoire du ré- publicanisme . Tous les partis , s'il reste encore parmi nous quelque ...
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... amis de la liberté , comme je viens de le dire , avaient été impuissantes , par l'incohérence des mesures et l'impossibilité de les centraliser . La force du gouvernement en France sera toujours incalculable , et présentera sans cesse ...
... amis de la liberté , comme je viens de le dire , avaient été impuissantes , par l'incohérence des mesures et l'impossibilité de les centraliser . La force du gouvernement en France sera toujours incalculable , et présentera sans cesse ...
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... amis ; ils l'affamaient pour la con- quérir . Les ouvriers et leurs fenimes passaient des nuits entières à la porte des boulangers . Ils pous- sèrent l'impudence jusqu'à ne vouloir accorder de subsistances qu'à la section Franklin ...
... amis ; ils l'affamaient pour la con- quérir . Les ouvriers et leurs fenimes passaient des nuits entières à la porte des boulangers . Ils pous- sèrent l'impudence jusqu'à ne vouloir accorder de subsistances qu'à la section Franklin ...
Page 41
... amis , arrêté comme lui et son complice , était sans cesse à sa bouche ; il ne parlait que du bon- heur de sacrifier sa vie pour la sienne . Cet ami , de son côté , pourvoyait exactement à tous ses besoins . Le même échafaud a terminé ...
... amis , arrêté comme lui et son complice , était sans cesse à sa bouche ; il ne parlait que du bon- heur de sacrifier sa vie pour la sienne . Cet ami , de son côté , pourvoyait exactement à tous ses besoins . Le même échafaud a terminé ...
Page 55
... demeure , n'a point connu de douleur plus amère que celle que me causa la mort de cette femme à jamais célèbre . Le souvenir de son assassinat s'unira dans mon ame à celui de mes infortunés amis , pour l'en- DE RIOUFFE . 57.
... demeure , n'a point connu de douleur plus amère que celle que me causa la mort de cette femme à jamais célèbre . Le souvenir de son assassinat s'unira dans mon ame à celui de mes infortunés amis , pour l'en- DE RIOUFFE . 57.
Common terms and phrases
10 août 1792 vieux style âgé agens amis août 1792 vieux assignats avaient Bergot Bicêtre Bonnet-Rouge bourreaux c'était cachot camarades cesse chambre chariots cher ci-devant citoyen cœur comité révolutionnaire commissaires commission populaire compagnons concierge Conciergerie condamnés conspiration conspiration de prison Contrat-Social Convention nationale Coquery corridors courage d'évasion d'Ibrascha d'infortune demeurant rue dénonciateurs devait domicile fixe douleur enfans étions eût ex-noble femme Fouquier-Tinville garde gardes-françaises geôlier Gosnay guichetiers guillotine heures homme infortunés j'ai j'avais j'étais Jeaubert jour jugement l'accusé l'administration de police l'échafaud Lazare lendemain liberté liste livres Loizerolles maisons d'arrêt malheureux Manini Marat mort n'était Note de l'auteur Note des édit nuit parler passer patriotes Pepin père Perinal personne peuple porte-clefs prison prisonniers réfectoire révolution Robespierre Robinet Ronsin rue de Sèvres Saint-Lazare sang sans-culottes scélérats section avant Semé serait seul sort tête thermidor tion toyens tribunal révolutionnaire trouvé tyran victimes visite Vive Ibrascha
Popular passages
Page 37 - Le jour où elle fut condamnée, elle s'était habillée en blanc et avec soin : ses longs cheveux noirs tombaient épars jusqu'à sa ceinture. Elle eût attendri les cœurs les plus féroces; mais ces monstres en avaient-ils un? D'ailleurs elle n'y prétendait pas : elle avait choisi cet habit comme symbole de la pureté de son âme. Après sa condamnation, elle repassa dans le guichet avec une vitesse qui tenait de la joie. Elle indiqua par un signe démonstratif qu'elle était condamnée à mort.
Page 260 - Qu'un heureux époux, à son tour, Vienne rendre à ma douce amie Des jours de paix , des nuits d'amour ; Je ne regrette plus la vie. Je revolerai près de toi Des lieux où la vertu sommeille ; Je ferai marcher devant moi Un songe heureux qui te réveille. Ah ! puisse encor la volupté Ramener ù ma douce amie L'amour au sein de la beauté Je ne regrette plus la vie.
Page 144 - Oui, ci» toyen docteur, répond l'infirmier ; mais ce n'est pas le même ; » le malade d'hier est mort , et celui-ci a pris sa place. — Ah ! » c'est différent : eh bien , qu'on fasse la tisane.
Page 34 - Une seule fois Fonfrède me prit à part, et comme en cachette de son frère laissa couler un torrent de larmes, aux noms qui brisent les cœurs les plus stoïques, aux noms de sa femme et de ses enfants; son frère l'aperçoit : * Qu'as-tu donc?
Page 33 - Le dernier jour, avant de monter au tribunal , il revint sur ses pas pour me donner une paire de ciseaux qu'il avait sur lui , en me disant : « C'est une arme dangereuse, on craint que nous n'attentions sur nous-mêmes. » L'ironie digne de Socrate avec laquelle il prononça ces mots produisit sur moi un effet que je ne démêlai pas bien : mais quand j'appris que ce Caton moderne s'était frappé d'un poignard qu'il tenait caché sous son mauteau, je n'en fus point surpris et je crus que je l'avais...
Page 19 - ... sur toutes ces choses que parce qu'à chaque pas on sent le besoin de donner au peuple le respect de lui-même et de la dignité de l'homme. Quand nous fûmes dans Agen , à la même auberge où il avait servi , c'est alors que notre homme voulut recueillir tous les regards; il allait, il venait, il visitait la voiture à chaque instant et sans nécessité ; il faisait des signes aux citoyens, plus triomphant que s'il eût amené douze Autrichiens faits prisonniers de sa main. Il nous laissa...
Page 163 - J'ai seulement doublé le pas; mais les femmes, cent fois plus cruelles que les hommes dans leurs horribles abandons, se sont toutes mises à ma poursuite. » Il est certain , mon Eugénie, que ton malheureux père eût été déchiré par elles, s'il n'avait pas eu de l'avance; car la perquisition n'étant pas encore faite, rien n'aurait pu leur utii de l'esprit que je m'étais échappé en coupable.
Page 64 - On eût dit que le gouvernement était dans les mains de ces hommes dépravés qui , non contents d'insulter au sexe par des goûts monstrueux, lui vouent encore une haine implacable. De jeunes femmes enceintes , d'autres qui venaient d'accoucher, et qui étaient encore dans cet état de faiblesse et de pâleur qui suit ce grand travail de la nature...
Page 66 - C'était vers les trois heures après midi que ces longues processions de victimes descendaient du tribunal , et traversaient lentement , sous de longues voûtes , au milieu des prisonniers qui se rangeaient en haie pour les voir passer , avec une avidité sans pareille. J'ai vu quarante-cinq magistrats du parlement de Paris , trente-trois du parlement de Toulouse , allant à la mort du même air qu'ils marchaient autrefois dans les cérémonies publiques.
Page 34 - Il rejetait ainsi sur moi ce qu'il croyait la honte d'une faiblesse. Ils s'embrassèrent, et, s'entrelaçant, ils devinrent plus forts. Fonfrède arrêta ses larmes qui coulaient, son frère arrêta les siennes prêtes à couler, et tous deux redevinrent vraiment Romains. Cette scène se passa vingt-quatre heures avant leur exécution.