Conciliation et solution on 1830 et 1850

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W. Remquet et Cie, 1850 - France - 313 pages
 

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Page 145 - X ne peut plus rentrer dans Paris; il a fait « couler le sang du peuple. « La république nous exposerait à d'affreuses divisions ; : elle nous brouillerait avec l'Europe. « Le duc d'Orléans est un prince dévoué à la cause de • la révolution. « Le duc d'Orléans ne s'est jamais battu contre nous. « Le duc d'Orléans était à Jemmapes. " ".-; « Le duc d'Orléans est un roi citoyen.
Page 77 - J'avais droit de compter sur le concours des deux chambres pour accomplir tout le bien que je méditais; mon cœur s'afflige de voir les députés des départements déclarer que , de leur part , ce concours n'existe pas.
Page 89 - Il faut descendre dans les couches inférieures dela population où l'on ne rencontre plus d'opinions, où se trouve à peine quelque discernement politique et où fourmillent par milliers des êtres bons, droits, simples, mais faciles à tromper et à exaspérer, qui vivent au jour le jour, et, luttant à toutes les heures de leur vie contre le besoin, n'ont ni le temps ni le repos de corps et d'esprit nécessaire pour songer quelquefois à la manière dont se gouvernent les affaires du pays.
Page 74 - ... la Charte a placé les libertés publiques sous la sauve-garde des droits de ma couronne ; ces droits sont sacrés ; mon devoir envers mon peuple est de les transmettre intacts à mes successeurs.
Page 74 - Pairs de France, députés des départements, je ne doute pas de votre concours pour opérer le bien que je veux faire : vous repousserez avec mépris les perfides insinuations que la malveillance cherche à propager ; si de coupables manœuvres suscitaient à mon gouvernement des obstacles que je ne veux pas prévoir, je trouverais la force de les surmonter dans ma résolution de maintenir la paix publique, dans la juste confiance des Français, et dans l'amour qu'ils ont toujours montré pour leur...
Page 186 - Cassandre, j'ai assez fatigué le trône et la patrie de mes avertissements dédaignés; il ne me reste qu'à m'asseoir sur les débris d'un naufrage que j'ai tant de fois prédit. Je reconnais au malheur toutes les sortes de puissance, excepté celle de me délier de mes serments de fidélité. Je dois aussi rendre ma vie uniforme : après tout ce que j'ai fait, dit et écrit pour les Bourbons, je serais le dernier des misérables si je les reniais au moment où, pour la troisième et dernière...
Page 75 - ... de votre peuple, la condition indispensable de la marche régulière des affaires publiques. Sire, notre loyauté, notre dévouement nous condamnent à vous dire que ce concours n'existe pas.
Page 88 - Quand on s'est mis en opposition avec l'esprit public dans un pays, quand on ne peut s'entendre ni avec les Chambres qui le représentent légalement, ni avec les organes tout aussi légaux que lui fournit la presse, ni avec la magistrature indépendante qui ne relève que de la loi seule, il faut bien trouver dans la nation une autre nation que celle qui lit les journaux, qui s'anime aux débats des Chambres, qui dispose des capitaux, commandite l'industrie et possède le sol.
Page 161 - Majesté comment l'on m'a amené ici par force; j'ignore jusqu'à quel point ces gens-là pourront user de violence à mon égard; mais si, dans cet affreux désordre, il arrivait qu'on m'imposât un titre auquel je n'ai jamais aspiré, que Votre Majesté soit bien persuadée que je...
Page 85 - Maintenir la Charte constitutionnelle et les institutions qu'elle a fondées a été et sera toujours le but de mes efforts. « Mais pour atteindre ce but , je dois exercer librement et faire respecter les droits sacrés qui sont l'apanage de ma couronne.

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