Essais sur la litterature française: écrits pour l'usage d'une dame étrangère, compatriote de l'auteur, Volume 2 |
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... public . Cependant , comme le soleil à son coucher fait voir , dans certains instans , toute sa splendeur , on observe de même , dans les dernières tragédies de Corneille , des en- droits magnifiques et sublimes . On est étonné de voir ...
... public . Cependant , comme le soleil à son coucher fait voir , dans certains instans , toute sa splendeur , on observe de même , dans les dernières tragédies de Corneille , des en- droits magnifiques et sublimes . On est étonné de voir ...
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... public eut au commencement l'air d'être in- décis sur la préférence à donner entre les deux Phédres . Les ennemis de Racine portèrent si loin leur vengeance , que lorsque Phédre fut imprimée , ils donnèrent une édition où ils ...
... public eut au commencement l'air d'être in- décis sur la préférence à donner entre les deux Phédres . Les ennemis de Racine portèrent si loin leur vengeance , que lorsque Phédre fut imprimée , ils donnèrent une édition où ils ...
Page 62
... public m'a toujours répondu . Qui peut mieux , en effet , dans le siècle où nous sommes , Aux règles du bon goût assujettir les hommes ? Qui connoît mieux que toi le cœur et ses travers ? Le bon sens est toujours à son aise en tes vers ...
... public m'a toujours répondu . Qui peut mieux , en effet , dans le siècle où nous sommes , Aux règles du bon goût assujettir les hommes ? Qui connoît mieux que toi le cœur et ses travers ? Le bon sens est toujours à son aise en tes vers ...
Page 74
... public qu'il a rendu à son célèbre rival , quand il s'est écrié en pleine académie : Je vois ce génie véritablement tra- gique ; je le regarde avec une satisfaction mélée de douleur , comme on voit sur les débris de sa patrie un héros ...
... public qu'il a rendu à son célèbre rival , quand il s'est écrié en pleine académie : Je vois ce génie véritablement tra- gique ; je le regarde avec une satisfaction mélée de douleur , comme on voit sur les débris de sa patrie un héros ...
Page 79
... public a chanté très - long - temps : Jamais la nuit ne fut si noire ; Mais son obscurité favorise mes vœux , etc. D'Alembert a donné un parallèle de lui et de Du Fresny , qui mérite d'être lu . PIRON . Alexis Piron naquit à Dijon en ...
... public a chanté très - long - temps : Jamais la nuit ne fut si noire ; Mais son obscurité favorise mes vœux , etc. D'Alembert a donné un parallèle de lui et de Du Fresny , qui mérite d'être lu . PIRON . Alexis Piron naquit à Dijon en ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 40 - Je crois voir de ta main tomber l'Urne terrible, Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même, de ton Sang devenir le Bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta Famille. Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta Fille.
Page 442 - ... finesse et quelle justesse dans ses réponses ! quel empire sur ses passions ! Où est l'homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ? Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l'opprobre du crime, et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait Jésus-Christ : la ressemblance est si frappante que tous les Pères l'ont sentie, et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 444 - Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus, au milieu d'un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu.
Page 424 - Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs 1 Avertissement
Page 406 - Voltaire n'écrira jamais une bonne histoire. Il est comme les moines, qui n'écrivent pas pour le sujet qu'ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent.
Page 23 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher", cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...
Page 9 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte , j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 28 - Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l'histoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J'attende en ces déserts qu'on me vienne chercher. La...
Page 24 - Qu'elle eût dans son absence un pouvoir absolu. Tu sais de nos sultans les rigueurs ordinaires : Le frère rarement laisse jouir ses frères De l'honneur dangereux d'être sortis d'un sang Qui les a de trop près approchés de son rang.
Page 450 - Mais si vous vous obstinez à rejeter mon secours, attendez-vous que je ne le dirai à personne. Si vous persistez à vous creuser l'esprit pour trouver de nouveaux malheurs, choisissez-les tels que vous voudrez ; je suis roi, je puis vous en procurer au gré de vos souhaits ; et, ce qui sûrement...