Essais sur la litterature française: écrits pour l'usage d'une dame étrangère, compatriote de l'auteur, Volume 2 |
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Page 40
... plein de mes ayeux . Où me cacher ? Fuyons dans la nuit infernale . Mais , que dis - je ? mon père y tient l'urne fatale . Le sort , dit - on , l'a mise en ses sévères mains ; Minos juge aux enfers tous les pâles humains . Ah ! combien ...
... plein de mes ayeux . Où me cacher ? Fuyons dans la nuit infernale . Mais , que dis - je ? mon père y tient l'urne fatale . Le sort , dit - on , l'a mise en ses sévères mains ; Minos juge aux enfers tous les pâles humains . Ah ! combien ...
Page 50
... chez lui que pour » garder ses rabats ? Et cette charmante Mar- » tine , qui ne dit pas un mot dans son patois » qui ne soit plein de sens ? Quant à la lecture » de Trissotin , elle est bien éloignée de pou- 50 ESSAIS SUR LA.
... chez lui que pour » garder ses rabats ? Et cette charmante Mar- » tine , qui ne dit pas un mot dans son patois » qui ne soit plein de sens ? Quant à la lecture » de Trissotin , elle est bien éloignée de pou- 50 ESSAIS SUR LA.
Page 73
... plein d'esprit , mais franc polisson . L'abbé d'Olivet lui lut tout haut , dans une séance particulière de l'a- cadémie , cette apostille , qui le fit rire aux éclats . Il fut si charmé de cette découverte , qu'il la racontoit à tout ...
... plein d'esprit , mais franc polisson . L'abbé d'Olivet lui lut tout haut , dans une séance particulière de l'a- cadémie , cette apostille , qui le fit rire aux éclats . Il fut si charmé de cette découverte , qu'il la racontoit à tout ...
Page 121
... plein de saillies , et une hardiesse plaisamment satyrique , d'autant plus piquante , que personne ne s'attendoit qu'on osât jamais , en ce genre , aller jusques là ( * ) ... » La Folle Journée , ou les Noces de Figaro , fut jouée pour ...
... plein de saillies , et une hardiesse plaisamment satyrique , d'autant plus piquante , que personne ne s'attendoit qu'on osât jamais , en ce genre , aller jusques là ( * ) ... » La Folle Journée , ou les Noces de Figaro , fut jouée pour ...
Page 124
... apostrophes en plein théâtre . Plus on battoit des mains , plus j'étois stupéfait et rêveur . Enfin , je conclus à part moi que ce n'étoit pas l'auteur qui avoit tort ; qu'à la vérité le morceau , là où 124 ESSAIS SUR LA.
... apostrophes en plein théâtre . Plus on battoit des mains , plus j'étois stupéfait et rêveur . Enfin , je conclus à part moi que ce n'étoit pas l'auteur qui avoit tort ; qu'à la vérité le morceau , là où 124 ESSAIS SUR LA.
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Popular passages
Page 40 - Je crois voir de ta main tomber l'Urne terrible, Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même, de ton Sang devenir le Bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta Famille. Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta Fille.
Page 442 - ... finesse et quelle justesse dans ses réponses ! quel empire sur ses passions ! Où est l'homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ? Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l'opprobre du crime, et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait Jésus-Christ : la ressemblance est si frappante que tous les Pères l'ont sentie, et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 444 - Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus, au milieu d'un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu.
Page 424 - Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs 1 Avertissement
Page 406 - Voltaire n'écrira jamais une bonne histoire. Il est comme les moines, qui n'écrivent pas pour le sujet qu'ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent.
Page 23 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher", cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...
Page 9 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte , j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 28 - Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l'histoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J'attende en ces déserts qu'on me vienne chercher. La...
Page 24 - Qu'elle eût dans son absence un pouvoir absolu. Tu sais de nos sultans les rigueurs ordinaires : Le frère rarement laisse jouir ses frères De l'honneur dangereux d'être sortis d'un sang Qui les a de trop près approchés de son rang.
Page 450 - Mais si vous vous obstinez à rejeter mon secours, attendez-vous que je ne le dirai à personne. Si vous persistez à vous creuser l'esprit pour trouver de nouveaux malheurs, choisissez-les tels que vous voudrez ; je suis roi, je puis vous en procurer au gré de vos souhaits ; et, ce qui sûrement...