Essais sur la litterature française: écrits pour l'usage d'une dame étrangère, compatriote de l'auteur, Volume 2 |
From inside the book
Results 1-5 of 52
Page 13
... Louis XIV , peu con- tent de voir que son historien s'occupât des dé- fauts de son administration , défendit à madame de Maintenon de le revoir , en lui disant : Parce qu'il fait bien des vers , croit - il pouvoir étre ministre ? L ...
... Louis XIV , peu con- tent de voir que son historien s'occupât des dé- fauts de son administration , défendit à madame de Maintenon de le revoir , en lui disant : Parce qu'il fait bien des vers , croit - il pouvoir étre ministre ? L ...
Page 22
... Louis XIV ( * ) . Ceci me paroît inconséquent c'étoit Titus qui avoit mis un frein à son amour , et non pas Bérénice , qui n'y met aucun obstacle ; mais les vers suivans , prononcés par Bérénice dans toute l'ivresse de l'amour , furent ...
... Louis XIV ( * ) . Ceci me paroît inconséquent c'étoit Titus qui avoit mis un frein à son amour , et non pas Bérénice , qui n'y met aucun obstacle ; mais les vers suivans , prononcés par Bérénice dans toute l'ivresse de l'amour , furent ...
Page 42
... Louis XIV , à » son souper , ne parla que d'Esther ; Monsei- » gneur , Monsieur , tous les princes deman- » dèrent à la voir ; les applaudissemens redou- >> blèrent . » La prière d'Esther enleva tout le monde ; >> tout en parut beau ...
... Louis XIV , à » son souper , ne parla que d'Esther ; Monsei- » gneur , Monsieur , tous les princes deman- » dèrent à la voir ; les applaudissemens redou- >> blèrent . » La prière d'Esther enleva tout le monde ; >> tout en parut beau ...
Page 44
... Louis XIV , un peu confus des grands » éloges que la piété faisoit de lui , étoit charmé » de se reconnoître dans la fierté d'un roi per- » san , dans son amour pour la justice , dans >> sa tendresse pour Esther . >> Racine voulut ...
... Louis XIV , un peu confus des grands » éloges que la piété faisoit de lui , étoit charmé » de se reconnoître dans la fierté d'un roi per- » san , dans son amour pour la justice , dans >> sa tendresse pour Esther . >> Racine voulut ...
Page 45
... Louis XIV , car il étoit véritablement tel , étoit tombé sous la tutelle d'une femme plus âgée que lui , et qui , sous l'air de la soumission la plus absolue , le conduisoit à son gré . Racine eut ordre de composer une autre pièce . Il ...
... Louis XIV , car il étoit véritablement tel , étoit tombé sous la tutelle d'une femme plus âgée que lui , et qui , sous l'air de la soumission la plus absolue , le conduisoit à son gré . Racine eut ordre de composer une autre pièce . Il ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
amour assez auroit auteur avoient avoit Barthélemy beau Beaumarchais caractère charme choses cœur comédie comique comte connoissance connoître Corneille Crébillon d'Alembert desirer devoit Diderot disoit donner écrits écrivain éloges esprit étoient étoit faisoit falloit femme Fénélon foible Fontenelle génie genre gloire goût gouvernement grace Harpe Helvétius homme j'ai jamais jours l'abbé l'académie l'ame l'amour l'auteur l'esprit l'histoire l'homme lettres Littérature française loix long-temps Louis Louis XIV lui-même madame de Maintenon madame de Staël madame de Tencin madame du Châtelet mademoiselle mademoiselle de Lussan Meilhan mérite mœurs Molière monde Montesquieu morale mort mourut n'avoit n'étoit naquit Noces de Figaro ouvrages par-tout parler paroît passion pensées père personne peuple philosophie pièce Piron plaisir poëme poète pouvoit premier prince principes qu'un quelquefois Racine raison Raynal religion rien romans Rousseau satyre sentimens sentiment seroit seul siècle société souvent style sujet sur-tout systême talens théâtre tion tragédie trouve Turcaret vérité Voltaire vrage
Popular passages
Page 40 - Je crois voir de ta main tomber l'Urne terrible, Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même, de ton Sang devenir le Bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta Famille. Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta Fille.
Page 442 - ... finesse et quelle justesse dans ses réponses ! quel empire sur ses passions ! Où est l'homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ? Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l'opprobre du crime, et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait Jésus-Christ : la ressemblance est si frappante que tous les Pères l'ont sentie, et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 444 - Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus, au milieu d'un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu.
Page 424 - Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs 1 Avertissement
Page 406 - Voltaire n'écrira jamais une bonne histoire. Il est comme les moines, qui n'écrivent pas pour le sujet qu'ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent.
Page 23 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher", cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...
Page 9 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte , j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 28 - Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l'histoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J'attende en ces déserts qu'on me vienne chercher. La...
Page 24 - Qu'elle eût dans son absence un pouvoir absolu. Tu sais de nos sultans les rigueurs ordinaires : Le frère rarement laisse jouir ses frères De l'honneur dangereux d'être sortis d'un sang Qui les a de trop près approchés de son rang.
Page 450 - Mais si vous vous obstinez à rejeter mon secours, attendez-vous que je ne le dirai à personne. Si vous persistez à vous creuser l'esprit pour trouver de nouveaux malheurs, choisissez-les tels que vous voudrez ; je suis roi, je puis vous en procurer au gré de vos souhaits ; et, ce qui sûrement...