Revue des deux mondesAu Bureau de la Revue des deux mondes, 1899 - France |
Other editions - View all
Common terms and phrases
Andarran anglais Asserme assez aurait avaient Bayonne c'était Cavour Chambre Chateaubriand cher Chine chinois chose CLII cœur comte côté coup d'autres Dangeau Daria demande député devant Dieu diplomatie dire disait donner doute duc de Bourgogne duchesse de Bourgogne Dugast Elzéar Esther eût Extrême-Orient Félix Faure femme Ferroz force général gens gouvernement guerre Hélène hommes houille idées j'ai Jacques jamais Japon jeune jour journaux Kandy Kermaheuc Kossuth l'Allemagne l'Angleterre l'Autriche l'Empereur l'Europe l'Italie laisser lettre Madame main maître Marie ment ministre Mirevault Mithra Mme de Maintenon monde n'avait n'était Napoléon Napoléon III Orvieto parler paroles passé pays Pékin pensée personne peuple peut-être philosophie Pierre Leroux Plaute politique porte première presque pression osmotique prince princesse Prusse puissance qu'un question raison regard religieux reste rien Russie s'est s'était s'il Saint-Simon savait scène semble sentimens sentiment serait seulement siècle sociale soir sorte surtout théâtre tion trouve vagabonds vrai yeux Yunnan
Popular passages
Page 588 - ... la première, le plus beau teint et la plus belle peau, peu de gorge mais admirable, le cou long, avec un soupçon de...
Page 614 - Nous n'allons pas en Italie fomenter le désordre ni ébranler le pouvoir du Saint-Père, que nous avons replacé sur son trône...
Page 654 - Eh bien! oseras-tu maintenant te hasarder avec moi dans cette thébaïde? •Si tu me dis que tu m'aimeras comme un père, tu me feras horreur; si tu prétends m'aimer comme une amante, je ne te croirai pas. Dans chaque jeune homme, je verrai un rival préféré. Tes respects me feront sentir mes années; tes caresses me livreront à la jalousie la plus insensée. Sais-tu qu'il ya tel sourire de toi qui me montrerait TOME iv.
Page 675 - Mémoires, germèrent la première fois dans mon âme, je m'épanouissais comme une terre vierge qui, délivrée de ses ronces, porte sa première moisson. Survint une bise aride et glacée, et la terre se dessécha. Le Ciel en eut pitié, il lui rendit ses tièdes rosées; puis la bise souffla de nouveau. Cette alternative de doute et de foi a fait longtemps de ma vie un mélange de désespoir et d'ineffables délices.
Page 568 - Au brelan ! s'écria Montfort dans un étonnement extrême, vous n'y songez donc pas. Monsieur est encore tout chaud. — Pardonnez-moi, répondit le prince, j'y songe fort bien, mais le roi ne veut pas qu'on s'ennuie à Marly, m'a ordonné de faire jouer tout le monde, et de peur que personne ne l'osât faire le premier, d'en donner moi l'exemple.
Page 647 - Ces Mémoires ont été l'objet de ma prédilection : saint Bonaventure obtint du ciel la permission de continuer les siens après sa mort; je n'espère pas une telle faveur, mais je désirerais ressusciter à l'heure des fantômes, pour corriger au moins les épreuves. Au surplus, quand l'Éternité m'aura de ses deux mains bouché les oreilles, dans la poudreuse famille des sourds, je n'entendrai plus personne.
Page 653 - Pourquoi voir tant de choses... J'errai sur le globe, changeant de place sans changer d'être, cherchant toujours et ne trouvant rien. Je vis passer devant moi [de nouvelles enchanteresses ; les unes étaient trop belles pour moi et je n'aurais osé leur parler, les autres ne m'aimaient pas. Et pourtant mes jours s'écoulaient et j'étais effrayé de leur vitesse, et je me disais : « Dépêche-toi donc d'être heureux...
Page 659 - Enfants-Trouvés; mais j'ai eu mes faiblesses, mes abattements de cœur; un gémissement sur moi suffira pour faire comprendre au monde ces misères communes, faites pour être laissées derrière le voile. Que gagnerait la société à la reproduction de ces plaies que l'on retrouve partout...
Page 676 - En supposant que l'opinion religieuse existât telle qu'elle est à l'heure où j'écris maintenant, le Génie du Christianisme étant encore à faire, je le composerais tout différemment : au lieu de rappeler les bienfaits et les institutions de notre religion au passé, je...
Page 614 - ... l'Autriche a amené les choses à cette extrémité, qu'il faut qu'elle domine jusqu'aux Alpes, ou que l'Italie soit libre jusqu'à l'Adriatique; car, dans ce pays, tout coin de terre demeuré indépendant est un danger pour son pouvoir.