Histoire critique et militaire des guerres de la Révolution: IntroductionAnselin et Pochard, 1820 - Europe |
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Common terms and phrases
Alliés Anglais août armées attaque Autrichiens avaient bataillons batteries bientôt Bonchamps brigade camp Canclaux Carnot cavalerie centre Charette Clairfayt coalisés Collioure colonnes combat comité de salut commandement commissaires Convention corps Dagobert Daoust déboucher décret défense déloger détachement devait diriger division Doppet duc d'Yorck duc de Brunswick Dunkerque ennemis Espagnols eût flanc forces garde garnison gauche général en chef guerre habitans hauteurs Hoche hommes de couleur Hondschoote Hornbach Hotze Houchard Jellachich Jourdan Kalkreuth Kayserslautern l'armée l'artillerie l'assemblée l'attaque l'avant-garde l'ennemi laisser Larochejacquelin Lauterbourg Léchelle ligne Limbach Loire Luçon Lyon marche masse Maubeuge Mayence mée menaçait Menin ment mesures Moselle néral opérations ordres du général peuple Pirmasens porter position poste prince de Cobourg projet Prussiens redoute renforcer rent repoussé représentans républicains république reste retraite retranchemens revers Rhin Ricardos rive royalistes s'avancer s'était salut public Santhonax Sardes septembre siége St.-Domingue succès tion Toulon troupes vallée Vendéens victoire Vosges Weissembourg Wurmser
Popular passages
Page 17 - Dès ce moment, jusqu'à celui où les ennemis auront été chassés du territoire de la République, tous les Français sont en réquisition permanente pour le service des armées.
Page 18 - Les jeunes gens iront au combat ; les hommes mariés forgeront les armes et transporteront les subsistances ; les femmes feront des tentes, des habits et serviront dans les hôpitaux ; les enfants mettront le vieux linge en charpie ; les vieillards se feront porter sur les places publiques pour exciter le courage des guerriers, prêcher la haine des rois et l'unité de la République.
Page 18 - Les chevaux de selle seront requis pour compléter les corps de cavalerie; les chevaux de trait, autres que ceux employés à l'agriculture, conduiront l'artillerie et les vivres.
Page 418 - Sont réputés gens suspects, i° ceux qui , soit par leur conduite, soit par leurs relations , soit par leurs propos ou leurs écrits , se sont montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme, et ennemis de la liberté ; 2°...
Page 420 - ... les prévenus de délits à l'égard desquels il serait déclaré n'y avoir pas lieu à accusation, ou qui seraient acquittés des accusations portées contre eux.
Page 445 - Au reste , dût l'Europe entière se déclarer contre vous , vous êtes plus forts que l'Europe. La république française est invincible comme la raison ; elle est immortelle comme la vérité. Quand la liberté a fait une conquête telle que la France, nulle puissance humaine ne peut l'en chasser. Tyrans ! prodiguez- vos trésors , rassemblez vos satellites; et vous hâterez la ruine de votre coupable puissance.
Page 413 - Après le 1er janvier 1794, aucun bâtiment ne sera réputé français, n'aura droit aux privilèges des bâtiments français, s'il n'a pas été construit en France ou dans les colonies et autres possessions de France, ou déclaré de bonne prise faite sur l'ennemi, ou confisqué pour contravention aux lois de la République, s'il n'appartient pas entièrement à des Français et si les officiers et trois quarts de l'équipage ne sont pas Français.
Page 442 - Vous avez sous les yeux le bilan de l'Europe et le vôtre, et vous pouvez déjà en tirer un grand résultat : c'est que l'univers est intéressé à notre conservation. Supposons la France anéantie ou démembrée, le monde politique s'écroule. Otez cet allié puissant et nécessaire qui garantissait l'indépendance des médiocres états contre les grands despotes , l'Europe entière est asservie ; les petits princes germaniques , les villes réputées libres de l'Allemagne sont...
Page 419 - ... 5° ceux des ci-devant nobles, ensemble les maris, femmes, pères, mères, fils ou filles, frères ou sœurs et agents d'émigrés, qui n'ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution; 6°...
Page 427 - A la fin de 1792, il croyait préparer insensiblement la chute du roi Capet, en conservant le trône pour le fils de son maître; mais le 10 août a lui, et la République est fondée. C'est en vain que, pour l'étouffer dans son berceau, la faction girondine et tous les lâches émissaires des tyrans étrangers appellent de toutes parts les serpents de la calomnie, le démon de la guerre civile, l'hydre du fédéralisme, le monstre de l'aristocratie : le 31 mai, le peuple s'éveille, et les traîtres...