Mémoires d'un temoin de la révolution, ou, Journal des faits qui se sont passés sous ses yeux, et qui ont préparé et fixé la constitution française: ouvrage posthume, Volume 1

Front Cover
Levrault, Schoell et cnie, 1804 - France
 

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 241 - Arrête que tous les membres de cette assemblée prêteront, à l'instant, serment solennel de ne jamais se séparer, et de se rassembler partout où les circonstances l'exigeront, jusqu'à ce que la constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides...
Page 316 - Ceux qui sont liés par leurs pouvoirs peuvent y aller sans donner de voix , jusqu'à ce qu'ils en aient de nouveaux ; ce sera une nouvelle marque d'attachement que le clergé me donnera. Sur ce , je prie Dieu , mon cousin, qu'il vous ait en sa sainte garde. Signé Louis.
Page 271 - C'est moi , jusqu'à présent, qui fais tout le bonheur de mes peuples ; et il est rare peut-être que l'unique ambition d'un souverain soit d'obtenir de ses sujets qu'ils s'entendent enfin pour accepter ses bienfaits. » Je vous ordonne, messieurs , de vous séparer tout de suite , et de vous rendre demain matin chacun dans les chambres affectées à votre ordre , pour y reprendre vos séances. J'ordonne en conséquence au grand-maître des cérémonies de faire préparer les salles...
Page 56 - GÉNÉRAUX, et que, sur le sol de la Bastille détruite et rasée, on établisse une place publique, au milieu de laquelle s'élèvera une colonne d'une architecture noble et simple, avec cette inscription : A Louis XVI, restaurateur de la liberté, publique.
Page 270 - Réfléchissez, messieurs, qu'aucun de vos projets , aucune de vos dispositions ne peut avoir force de loi sans mon approbation spéciale.
Page 270 - Vous venez, Messieurs, d'entendre le résultat de mes dispositions et de mes vues ; elles sont conformes au vif désir que j'ai d'opérer le bien public ; et si, par une fatalité loin de ma pensée, vous m'abandonniez dans une si belle entreprise, seul, je ferai le bien de mes Peuples ; seul, je me considérerai comme leur véritable représentant...
Page 265 - Messieurs, je croyais avoir fait tout ce qui était en mon pouvoir pour le bien de mes peuples, lorsque j'avais pris la résolution de vous rassembler ; lorsque j'avais surmonté toutes les difficultés dont votre convocation était entourée ; lorsque j'étais allé, pour ainsi dire, au-devant des vœux de la nation, en manifestant à l'avance ce que je voulais faire pour son bonheur.
Page 265 - Etats-Généraux sont ouverts depuis près de deux mois et ils n'ont point encore pu s'entendre sur les préliminaires de leurs opérations. Une parfaite intelligence aurait dû naître du seul amour de la patrie , et une funeste division jette l'alarme dans tous les esprits. Je veux le croire , et j'aime à le penser, les Français ne sont pas changés ; mais pour éviter de faire...
Page 268 - J'ai voulu aussi , messieurs , vous faire remettre sous les yeux les différents bienfaits que j'accorde à mes peuples. Ce n'est pas pour circonscrire votre zèle dans le cercle que je vais tracer; car j'adopterai avec plaisir toute autre vue de bien public qui sera proposée par les états généraux.
Page 203 - L'Assemblée déclare donc que l'œuvre commune de la restauration nationale peut et doit être commencée sans retard par les députés présens, et qu'ils doivent la suivre sans interruption comme sans obstacle.

Bibliographic information