ceuvres L'Epitre à l'inquifider MOR eft déjà connue toute lentiere de nos abonnés Ce volume, d'une lecture amufante, contient auffi des vérités que l'on ne fçauroit trop.méditer. una “

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9.

10 desi b...T

Mes Adieux à Paris. Part M. Félix Faulcon, député à l'Affemblée Nationale de: 1789. 27.5 asiko 101 in 2 siqua'.

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300F1

A Dieu, cité bruyante, où, depuis deus

années,

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J'ai traîné lentement mes, pénibles journées į
Theatre varié des talens, des erreurs
Et des grandes vertus, & des grandes fureurs
Adieu dans mes foyers, déformais plus tran
quille,

Je vais chercher l'abri d'un folitaire afyle;
Là dépourvu de foins, furtout d'ambition,
Trouvant dans les beaux-arts ma feule
paflion
Je fcausal reffaifir, au fein de la
nature
Les plairs délicats tréfor d'une ame pure »
L'étude le repos, l'aimable obfcurité,
Et le premier des biens. la médiocrité..
Laiffant errer en paix mes douces rêveries
Seul au fond de mes bois, le long de mes

y

*

prairies

Placant devant mes yeux le paffé, l'avenir, Combien d'objets viendrons frapper mon four

venir

A refractant

que mes penfers en arriere, Je me l'orageufe carriere Que j'ai finie enfin, après tant de débats De fatigue & dennuis,,, de trouble & de fracas

2.

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Tantôt il m'a Ellu, contre les privileges Les noipbreux (réjugés, les complots facrileges

Lutter pour conquérir l'augufte liberté,
Ce charme précieux de la lociété.
Les rois en dépouilloient les nations féduites;
Maintenant, par nos foins elles font mieux
inftruites;

>

Et l'univers entier, rentrant en tous fes droits Limitera bientôt l'autorité des rois.

Tantot j'ai combattu pour protéger le trône.... De faux amis du Peuple attaquoient la cou

ronne :

Nous, du Peuple & du roi défenfeurs tour
à-rour
Nous l'avons maintenue.... & peut-être qu'un
jour,

Lorfque, levere & vrai, fe burin de l'Hiftoire
Au a marqué nos rangs au temple de Mémoire;
Lorfqu'il aura chafle les nuages épais
Dont la haine a jourd'hui veut couvrir nos
bienfaits •

Ce fait furn.gera fur le torrent des âges;
Il nou vaudra toujours d'honotables fuffrages,
Et de ces vils propos conte nous inventés
Seut il démontrera toutes les fulletés.

SI

Nous avons donc des loix ..... Eh! paiffionsnous les luivre !....

Un bonheur tout nouveau fans peine nous enivre ;

Les plus fages alors fe laiffent égarer; Mais il faut que la loi vienne nous éclairer E que fon regne heureux, trop peu puifant

encore,

De nos brilians deftins faffe naître Faurore,

Citoyens, écoutez un véridique ami

T

Qui, dans la liberté pour jamais affermi,
Sci autfi qu'en faut modifier l'ulage.
Falons de ce devoir le noble apprenuflage..

1"

Sans doute il fallut bien, pour dériver nos fers
Pour diffoudre à la fois tous les abus divers
De nos cœurs indignés fuivre l'effervefcence;
Mais on doit déformais réprimer la licence;
Sinon, tous nos travaux, devenant fuperflus,
Ne produiroient bientôt que des malheurs de
plus.

Telle eft, ô citoyens! la vérité fidelle:
Il eft tems qu'aujourd'hui l'on vous occupe d'elle;
If eft tems que le calme habite nos remparts,
Et ramene avec lui le bon ordre & les arts,
Pour moi, qui, travaillant à diffoudre nos chal-

4

nes,

Me fuis vu menacé déjà par bien des haines,
Duffé-je auffi trouver des calomniateurs
Parmi ces intrigans, adroits adulateurs,
> Qui careffent le Peuple en captant fon fuffrage,
On ne me verra point démentit mon langage....
Voilà ce que partout répétera ma voix
Pour être libre, il faut être efclave des loix.

J'ose espérer qu'un jour ces maximes aufteres
Dans le cœur des François feront héréditaires,
Et que ces mots cruels, Guerre, Profcription,
Seront ainsi changés, Paix, Bonheur, Union.
Alors ceux d'entre nous qui, parmi tant d'in-

trigues,

r

Loin de tous les partis, des complets & des brigues,

Firent le bien.... du moins le voulurent tou

jours,

Ceux-là fi le trépas n'a point tranché leurs jours)

€

Auront de leurs travaux la douce récompense;
Leurs yeux verront enfin la pleine jouiffce
Des plans reftaurfteurs que nous avons tracés....
Ah! quels maux à ce prix de feroient effacés ?

In-promptu à l'évêque du département de ***** au moment qu'on lui annonça fon élection. Par M. Sabatier de Cavaillon, ancien profeffeur d'éloquence.

VI 12

7

L'Adroit
'Adroite ambition que l'erreur divinife
Avoit du temple faint obfcurci la fplendeur
Et le zele pieux, plongé dans la douleur
Regrettoit, en pleurant, les beaux jours de

l'Eglife

Cés beaux jours renaîtront, puifqu'Ambroise eft pafteur.

LE EMS ET L'AMOUR. allégorie adressée & Aimée VIL..... pár Augufte-Charles

·

lap ge

1.

LE Tems fe plaignoit au Destin

L

Du dieu qu'on adore à Cythere :
Oui, difoit-il, l'enfant malin,

Si-tôt que je parois, fuit d'une aile gi

C

1

instit

Il femble craindre ma présence Et quoi que je puiffe inventer, Nous ne fommes jamais de bonne intelligence Hélas! dit l'enfant féducteur,

A quitter les lieux que j'habite

IPA

6

10

Tu ne montres pas moins d'ardeur Quand l'Amour eft préfent le Tems Pa felor bien vile.

1929254 S1 Kg 95 6 xcam sloup ! dA

4026 1428

Permutations éledriques de plufieurs doubles d'un tifu chauffé, frotté & déplié. Par M. l'abbé Aubert, demeurant à Bourges.

Ous entendons par Permutations éleariques de plufieurs doubles d'un tiu la maniere de faire produire à ces doubles tous les changemens d'électricité imaginables. On fait que quatre grandeurs s'arrangent de vingtquatre manieres diverfes : ainfi quatre per fonnes fè placent de vingt-quatre façons autour d'une table. De même quatre feuilles de papier, chauffées, frottées & détachées, peuvent fournir vingt-quatre permutations électriques différentes. Pour vous épargner l'embarras de chercher ces vingt-quatre permuta tions dans quatre feuilles feulement, procurez Vous douze grandes feuilles de papier gris fort fouple, pliées chacune en deux demifeuilles. Ecrivez en gros caracteres fur le milieu du redo & du verfo de chaque demi-feuille les lettres de la formule ci-après; diftribuez les douze grandes feuilles en fept cahiers particuliers. Les premier & fecond cahiers doi vent être compofés chacun d'une feule feuille pliée en demi-feuille. Les troifieme & quatrieme cahiers doivent être compofés chacun de deux feuilles pliées en deux demi-feuilles & inférées l'une dans l'autre. Les cinquieme, fixieme & feptieme cahiers doivent être compofés chacun de deux feuilles pliées en deux demi feuilles, & appliquées l'une contre l'au tre. Eclairciffons tout cela par la formule fui vanté.

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ire. feuille n. n.
2e. feuille n. n.

(NOTETTURA