Correspondance politique et confidentielle, inédite, avec ses frères et plusieurs personnes célèbres pendant les dernières années de son règne et jusqu'à sa mort, Volume 2 |
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Contents
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Common terms and phrases
administration amis Anglais armées assez assuré attachement auroit avoient avoit avons baron Breteuil cause cher choses conduite conseil cour crainte crime croire d'autres d'avoir d'être derniers devoit doit donner doute écrite élève ennemis entièrement Etats étoient étoit eût fils fond force formé frère général gens gouvernement guerre heureux hommes idée j'ai jour juges juste l'assemblée l'autorité l'esprit l'Etat l'Europe laisser législative lettre liberté lieu lois lorsqu'il LOUIS XVI majesté malheur manière mémoire ment mettre mieux ministres monarque monde monsieur moyens n'avoit n'en n'étoit nation nécessaire OBSERVATIONS ordres parle patrie pays pense père personne peuple peut-être philosophie place plans poète porte pouvoir premier présent prince projets proposé propositions puissances qu'à qu'un raison règne reine REMARQUE DE LOUIS rendre révolution rien rois royale s'il sage secret semble sentiment sera seroit seul sort sujets tête tion traiter trouve Turgot utiles vérité vertu Virgile voit vrai
Popular passages
Page 165 - J'espère que Votre Majesté approuvera mes idées, et qu'elle me gardera le secret le plus absolu sur la démarche que je fais auprès d'elle, elle sentira aisément que les circonstances où je me trouve, m'obligent à la plus grande circonspection : c'est ce qui fait qu'il n'ya que le baron de Breteuil qui soit instruit de mon secret, et Votre Majesté peut lui faire passer ce qu'elle voudra.
Page 160 - Vous connaissez mes intentions, et je laisse à votre prudence à en faire l'usage que vous jugerez nécessaire pour le bien de mon service. J'approuve tout ce que vous ferez pour arriver au but que je me propose, qui est le rétablissement de mon autorité légitime et le bonheur de mes peuples. Sur ce , je prie Dieu , etc.
Page 145 - Citoyen président , j'ignore si la Convention donnera à Louis XVI un conseil pour le défendre, et si elle lui en laissera le choix. Dans ce cas-là je désire que Louis XVI sache que s'il me choisit pour cette fonction , je suis prêt à m'y dévouer. Je ne vous demande pas de faire part à la Convention de mon offre ; car je suis bien éloigné de me croire un...
Page 145 - Citoyen président, j'ignore si la Convention donnera à Louis XVI un Conseil pour le défendre, et si elle lui en laisse le choix : dans ce cas-là, je désire que Louis XVI sache que, s'il me choisit pour cette fonction, je suis prêt à m'y dévouer. Je ne vous demande pas de faire part à la Convention de mon offre, car je suis bien éloigné de me croire un personnage assez important pour qu'elle s'occupe...
Page 148 - L'Assemblée Nationale renferme dans son sein les dévastateurs de ma monarchie, mes dénonciateurs, mes juges, et probablement mes bourreaux ! On n'éclaire pas de pareils hommes ; on ne les rend pas justes ; on peut encore moins les attendrir: ne vaudrait-il pas mieux mettre quelque nerf dans ma défense, dont la faiblesse ne me sauvera pas ? J'imagine qu'il faudrait l'adresser non à la Convention, mais à la France entière, qui jugerait mes juges, et me rendrait, dans le cœur de mes peuples,...
Page 148 - J'imagine qu'il faudrait l'adresser non à la Convention, mais à la France entière, qui jugerait mes juges, et me rendrait, dans le cœur de mes peuples, une place que je n'ai jamais mérité de perdre. Alors mon rôle, à moi, se bornerait à ne point reconnaître la compétence du tribunal où la force me ferait comparaître. Je garderais un silence plein de dignité, et, en me condamnant, les hommes qui se disent mes juges, ne seraient plus que mes assassins.
Page 265 - L'idée de former des États-Généraux perpétuels est subversive de la monarchie, qui n'est absolue que parce que l'autorité n'est point partagée. Dès le moment de leur ouverture, il n'existe plus entre le roi et...
Page 298 - ... en se disant les défenseurs des droits de la nation, et l'on ne doit pas douter que, bien qu'ils ne soient forts ni par l'instruction ni par l'amour pur du bien de l'état, ils...
Page 147 - ... encore mon trône, je devrais le partager avec vous, pour me rendre digne de la moitié qui m'en resterait. Mais je n'ai que des chaînes, que vous rendez plus légères en les soulevant; je vous renvoie au ciel et à votre propre cœur, pour vous tenir lieu de récompense. Je ne me fais pas illusion sur mon sort, les ingrats qui m'ont détrôné ne s'arrêteront pas au milieu de leur carrière; ils auraient trop à rougir de voir sans cesse sous leurs yeux leurs victimes. Je subirai le sort...
Page 234 - Exempt de toute inquiétude, il vit au milieu d'eux avec confiance : tout le bonheur qu'on ressent dans l'Etat, on le lui attribue; toutes les punitions qu'il ordonne , on les met sur le compte des lois. Persuadé que ce qui règle son pouvoir l'affermit , il ne pense jamais à l'élendre.