Louis XIV, son gouvernement et ses relations diplomatiques avec l'Europe, Volume 2Bélin-Leprieur, 1844 - France |
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alliés ambassadeur anglaise armées avaient bataille Bavière Beauvilliers Blécourt Bolingbroke Bourbon bourgeoisie c'était cabinet de Versailles calvinistes camisards campagne Castille catholiques Cévennes Charles coalition comte congrès conseil cour couronne d'Autriche d'Espagne d'Utrecht dauphin dépêches devait diplomatique donner duc d'Anjou duc d'Orléans duc de Bourgogne duc de Marlborough duc de Savoie duchesse de Bourgogne Espagne espagnole États-Généraux force gentilshommes gouvernement guerre Guillaume Haye Hollande hommes Jacques Jacques III jansénisme jeté jeune l'Angleterre l'armée l'électeur l'empereur l'Empire l'Europe Languedoc Londres lord Louis XIV madame de Maintenon madame Guyon mademoiselle de Scudéry Madrid maison Majesté maréchal de Villars ment militaire mille monarchie Monseigneur mort n'avait n'était négociations noble noblesse paix Pays-Bas petit-fils peuple Philippe plénipotentiaires politique pouvait prince Eugène princesse provinces puissances race reine Anne Rhin Riswick royale royaume s'était secret seul Stuarts système Tallard testament tion Torcy traité de partage troupes Vendôme Versailles vicomte de Bolingbroke vieille Villeroy whigs
Popular passages
Page 183 - Essayez de remettre vos finances ; veillez aux Indes et à vos flottes ; pensez au commerce, vivez dans une grande union avec la France ; rien n'étant si bon pour nos deux puissances que cette union à laquelle rien ne pourra résister 1.
Page 184 - N'oubliez jamais que vous êtes Français, et ce qui peut vous arriver. Quand vous aurez assuré la succession d'Espagne par des enfants, visitez vos royaumes, allez à Naples et en Sicile ; passez à Milan, et venez en Flandre • : ce sera une occasion de nous revoir; en attendant visitez la Catalogne, PAragon, et autres lieux. Voyez ce qu'il y aura à faire pour Ceuta.
Page 184 - N'oubliez pas Bedmar, qui a du mérite, et qui • est capable de vous servir. « Ayez une entière créance au duc d'Harcourt; « il est habile homme, et honnête homme, et ne «vous donnera des conseils que par rapport à « vous. « Tenez tous les Français dans l'ordre. « Traitez bien vos domestiques, mais ne leur « donnez pas trop de familiarité , et encore moins
Page 183 - Il n'y en a guère de plus innocents que la chasse et le goût de quelque maison de campagne, pourvu que vous n'y fassiez pas trop de dépense.
Page 185 - Écoutez, consultez votre conseil, mais décidez. Dieu, qui vous a fait roi, vous donnera les lumières qui vous sont nécessaires , tant que vous aurez de bonnes intentions.
Page 487 - Mignon, vous allez être un grand roi, mais tout votre bonheur dépendra d'être soumis à Dieu et du soin que vous aurez de soulager vos peuples. Il faut pour cela que vous évitiez autant que vous le pourrez de faire la guerre; c'est la ruine des peuples. Ne suivez pas le mauvais exemple que je vous ai donné sur cela ; j'ai souvent entrepris la guerre trop légèrement, et je l'ai soutenue par vanité. Ne m'imite/ pas, mais soyez un prince pacifique, et que votre principale application soit de...
Page 155 - L'ambassadeur se jeta à deux genoux et lui baisa la main à la manière d'Espagne; il lui fit ensuite un assez long compliment en espagnol, et après qu'il eut fini le roi lui dit : « Il n'entend pas encore l'espagnol ; c'est à moi à répondre pour lui.
Page 183 - Si vous êtes contraint de faire la guerre, mettez-vous à la tête de vos armées. « Songez à rétablir vos troupes partout, et commencez par celles de Flandre. « Ne quittez jamais vos affaires pour votre plaisir ; mais faitesvous une sorte de règle qui vous donne des temps de liberté et de divertissement.
Page 269 - ... jardins une infinité de gens venus de Paris et qui n'embarrassoient point pour la vue. Les rois et la reine étoient dans des fauteuils à la porte du salon ; les fusées commencèrent à neuf heures,, et tout le feu fut le plus beau du monde, et on laissa brûler ensuite tout l'arc de triomphe. A neuf heures et demie on se mit à table , et durant le souper on chanta les vers qui avoient été faits pour madame la duchesse de Bourgogne et qu'on avoit déjà chantés dès le premier jour qu'on...
Page 488 - Je suis fâché de ne vous avoir pas mieux récompensés que j'ai fait ; les derniers temps ne l'ont pas permis. Je vous quitte avec regret. Servez le Dauphin avec la même affection que vous m'avez servi ; c'est un enfant de cinq ans, qui peut essuyer bien des traverses, car je me souviens d'en avoir beaucoup essuyé pendant mon jeune âge.