Die Verteidigung Belgiens vom nationalen und europäischen Standpunkt

Front Cover
Friedrich Andreas Perthes a.-g., 1917 - Belgium - 22 pages
 

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 3 - La franchise avec laquelle depuis le traité de Francfort, la haine nationale contre les Allemands est attisée et proclamée en France par tous les partis, ne permet pas de douter que tout gouvernement, à quelque parti qu'il appartienne, regardera la revanche comme sa principale mission.
Page 15 - France a perdu l'Alsace et la Lorraine. La vallée de la Meuse, ainsi que l'a dit .M. Thiers, est devenue la ligne d'opération des armées belligérantes dans le cas d'une guerre entre l'Allemagne et la France Si l'Allemagne attaque la France, elle a un intérêt IMMENSE à passer la Meuse à Liège ou à Namur pour attaquer la France par le nord Réciproquement si la France attaque l'Allemagne, elle aura un grand intérêt stratégique à passer par l'un ou par l'autre des ponts de la Meuse pour...
Page 20 - Pata volcntem ducunt, nolentem irahunt. » que sa vraie garantie est en elle-même Une nation de six millions d'âmes, riche et prospère, pourvue de toutes les ressources d'une civilisation avancée, n'est pas réduite à vivre par la grâce d'autrui. Elle ne meurt que si elle souscrit d'avance à sa propre ruine... Il ne faut pas oublier que si un État ne sauve pas toujours son existence en sauvant son honneur, il ne la sauve jamais en le perdant. » « L'étude de M. Banning, disait le Journal...
Page 17 - II est absurde de présenter une garantie de neutralité comme suffisante pour assurer l'indépendance du nouveau royaume. En 1814, ceux qui avaient réuni la Belgique à la Hollande savaient trop bien qu'il n'existe pas de garantie solide sans l'établissement de moyens de défense matérielle; ils y avaient pourvu par l'établissement d'une ligne de forteresses, et ces forteresses sont évidemment plus nécessaires à la Belgique seule qu'à ce pays réuni à la Hollande.
Page 3 - Francfort, la haine nationale contre les Allemands est attisée et proclamée en France par tous les partis, ne permet pas de douter que tout gouvernement, à quelque parti qu'il appartienne, regardera la revanche comme sa principale mission. Tout ce dont il peut s'agir, c'est du temps dont les Français auront besoin pour réorganiser leurs armées et leurs alliances de manière à être capables, d'après leurs opinions, de recommencer le combat. Dès que ce moment sera venu, tout gouvernement...
Page 20 - que sa vraie garantie est en elle-même Une nation de six millions d'âmes, riche et prospère, pourvue de toutes les ressources d'une civilisation avancée, n'est pas réduite à vivre par la grâce d'autrui. Elle ne meurt que si elle souscrit d'avance à sa propre ruine... Il ne faut pas oublier que si un État ne sauve pas toujours son existence en sauvant son honneur, il ne la sauve jamais en le perdant. » « L'étude de M. Banning, disait le Journal de Bruxelles, est une œuvre d'austère...
Page 14 - II suffit d'une marche de 30 kilomètres, à partir de la frontière prussienne, pour atteindre la grande cité belge de Liège, qui est la clef de la vallée de la Meuse. Les chaussées et les chemins de fer qui relient Cologne et Dusseldorf à Aix-la-Chapelle convergent ensuite vers Liège. De Liège, la vallée de la Meuse, prolongée directement par celle de la Sambre, ouvre largement la route de France C1}.
Page 17 - Lorsque le traité du 11 mai 1867 eut « établi la neutralité du grand-duché de Luxembourg, le Gouvernement «britannique, en faisant une distinction entre la garantie collective «qu'il accordait à ce pays, et la garantie séparée qu'il reconnaissait «devoir à la Belgique, provoqua une vive irritation à Berlin, où l'on «n'admettait pas la possibilité d'une atténuation quelconque de l'une «ou de l'autre garantie».
Page 15 - La vallée de la Meuse est devenue une ligne d'opération extrêmement importante pour la Belgique depuis que la France a perdu l'Alsace et la Lorraine. La vallée de la Meuse, ainsi que l'a dit M. Thiers, est devenue la ligne d'opération des armées belligérantes dans le cas d'une guerre entre l'Allemagne et la France. Si l'Allemagne attaque la France, elle a un intérêt immense à passer la Meuse à Liége ou à Namur pour attaquer la France par le Nord.
Page 9 - S. 142. base offensive continue, qui favorise une action par la Belgique en même temps qu'elle assure la retraite en cas de revers. Des facilités spéciales qui avaient frappé déjà le coup d'œil de M. Thiers, des considérations d'ordre politique et militaire pourraient entraîner également les Français sur cette route, qui mène à la section la moins forte du Rhin et conduit à Berlin par le Hanovre et les vastes plaines de l'Allemagne septentrionale.

Bibliographic information